Bubanza, le 30 juin 2017 (Net Press) . Elle s’appelle Florence Nduwimana, elle vivait dans le village IV de la commune Gihanga, dans la province de Bubanza à l’Ouest du pays. Elle vivait séparée avec son mari qui lui avait donné trois enfants. Elle est morte décapitée dans la soirée de ce jeudi et son corps a été retrouvé ce matin.
Une personne du nom de Elvis Nzisabira, suspectée par la police, a été arrêtée pour des raisons d’enquête. Selon des informations sur place, cet homme avait été en compagnie avec l’ancien époux de la défunte et il avait passé la soirée chez la victime. Les litiges liés aux conflits de terres serait à l’origine de ce massacre car un procès était pendant la justice.
Dans la même province et sur un autre sujet, un monument du parti Cndd-Fdd a été démoli dans cette commune, au village III. Il aurait été détruit ce mercredi le 28 juin 2017, ce qui a engendré un malaise entre les membres de cette formation politique et ceux des autres partis, dont ceux de la coalition Amizero, en réalité des membres du Fnl proche d’Agathon Rwasa.
Au Sud du pays, un homme nommé Gisanabagabo, originaire de la colline Mutsinda, commune de Songa en province de Bururi, a été tué dans une vallée séparant les secteurs Rukina et Nyagituku. Selon les sources d’informations recueillies sur place, personne ne comprend ce massacre car la victime entretenait de relations de bon voisinage avec son entourage.La police s’est rendue sur les lieux pour mener les enquêtes préliminaires.
A Ngozi, en moins d’une semaine, 4 personnes sont mortes à l’hôpital de Ngozi après ou pendant les opérations chirurgicales à l’hôpital autonome de Ngozi. Des sources sur place affirment que ces incidents qui ont emporté beaucoup ds patients sont liés aux anesthésiants qui ne répondent plus aux normes actuelles.
Dans la même foulée, le Directeur de l’hôpital de Ngozi, le Dr Guillaume Ntawukiriryayo, a tenu ce jeudi une réunion d’urgence avec les médecins chirurgiens, les anesthésistes et le directeur des soins intensifs pour voir ensemble comment juguler ce manquement.
Burundi - Anniversaire
Le Burundi fête son 55ème anniversaire d’indépendance
Bujumbura, le 30 juin 2017 (Net Press) . Dans 24 heures, le Burundi commémorera le 55ème anniversaire de son indépendance qui a eu lieu le 1er juillet 1962. C’est à cette date que le drapeau du Burundi a été hissé et celui de la Belgique baissé, mais les analystes se posent la question de savoir si l’indépendance ne s’est arrêtée qu’à ce geste.
En effet, depuis l’indépendance, le pays a connu des violences cycliques qui ont régulièrement endeuillé des familles entières, les Burundais n’étant pas parvenus à se défaire des barrières ethniques où ils ont plongé durant les 46 ans de la colonisation belge. Que ce soit sous les partis uniques ou sous la démocratie, le Burundi apparaît comme un pays qui a toujours eu un manque criant de visionnaires et souvent qui pensent à leurs propres intérêts au détriment de ceux du pays.
Le 1er juillet arrive au moment où la pauvreté frappe de plein fouet la population entière suite à la fermeture des robinets par les pays traditionnellement partenaires du Burundi. Cette pauvreté s’est accentuée avec la crise politico-sécuritaire de 2015 où, en plus la rareté des devises, le chômage bat son plein au moment où les autorités ont du mal à contrôler la démographie plus que galopante.
Burundi - Politique
"Elle va payer 424 têtes de bétails", dixit Reverien Ndikuriyo
Bujumbura, le 30 juin 2017 (Net Press) . S’exprimant à l’occasion de la retraite des sénateurs tenue ce jeudi, le président du sénat burundais, Reverien Ndikuriyo, a demandé à l’Allemagne de payer 424 têtes de bétails que le roi Mwezi Gisabo a données aux Allemands en guise d’amende lors du traité de Kiganda le 6 juin 1903.
Reverien Ndikuriyo estime que le Burundi a perdu ses trésors, que ces vaches pouvaient produire des bouses qui serviront à la fertilité du sol et du lait qui pouvait être consommé par les fils et filles du pays de Ntare Rugamba, comme lors du traité de Versailles signé le 28 juin 1919 entre l’Allemagne et les Alliés à l’issue de la Première Guerre mondiale.
Élaboré au cours de la conférence de Paris, le traité qui fut signé dans la galerie des Glaces du château de Versailles et promulgué le 10 janvier 1920. Ce dernier annonçait la création d’une Société des Nations (SDN) et déterminait le type de sanctions prises à l’encontre de l’Allemagne et de ses alliés.
En la privant de ses colonies et d’une partie de ses droits militaires, amputée de certains territoires et astreinte à de lourdes réparations économiques, Reverien Ndikuriyo, estime que le Pays d’Angela Merkel devrait demander pardon au peuple burundais suite aux pertes de vies humaines et matérielles que le Burundi a subies lors des 7 ans de guerre pour coloniser le Burundi.
Le patron de la chambre haute du parlement du Burundi a demandé également au royaume de Belgique de s’expliquer devant le peuple burundais sur la réforme administrative du 29 juin 1929 sous la colonisation belge, visant à semer les divisions ethniques au Burundi. Les Hutu ont été écartés du pouvoir monarchique et jusqu’en 1962. Révérien Ndikuriyo a exigé pour cela des peuples belges et allemands de demander pardon au peuple burundais pour les conséquences néfastes dues aux divisions ethniques semées par ces colonisateurs.
Burundi - Environnement
Les hippopotames, un danger pour les riverains du lac Tanganyika
Bujumbura, le 30 juin 2017 (Net Press) . Au cours des Karaokés qui se tiennent régulièrement pendant les weekends sur le terrain de football dit "Tempête", tout prés du musée vivant, les hippopotames sortent fraichement du lac Tanganyika pour aller assister aux concerts tenus par les différents célèbres musiciens, ce qui gène les mélomanes.
D’après nos sources, dans les quartiers de Kibenga lac, ces carnassiers sortent de l’eau à partir de 2 heures du matin pour y retourner à 5 heures, les habitants de cette circonscription craignent qu’ils ne soient dévorés par ces hippopotames et à partir de 16 heures, ces hippopotames embrassent les rues de Kinindo ouest, une localité située non loin du lac Tanganyika. Nos sources affirment que pendant la fête musulmane de ce dimanche le 25 juin 2017, ces carnassiers ont fait irruption dans une foule, ce qui a provoqué la panique.
Des sources environnementalistes affirment que ces hippopotames sont devenus très nombreux au point qu’ils s’approvisionnent en herbe dans les environs du lac Tanganyika. Les habitants riverains demandent au gouvernement burundais que ces animaux aquatiques et terrestres soient surveillés pour éviter qu’ils soient abattus ou dévorent les individus à leur passage.
Burundi - Ethiopie – Politique
Vers la tenue d’une réunion des chefs d’Etats de l’Union Africaine qui s’écarte de la crise burundaise
Addis Abeba, le 30 juin 2017 (Net Press) . Le ministres des affaires étrangères africains se retrouvent dans la capitale éthiopienne ce vendredi pour préparer la réunion de chefs d’Etats de l’Union Africaine prévue au début de la semaine et qui va se pencher sur la réforme institutionnelle et terrorisme au Sahel, un sommet qui s’écarte de la crise burundaise commencée depuis le printemps d’avril 2015.
Parmi l’agenda, figure le vote du budget 2018 de l’Union évalué à 769 millions de dollars et celui dédié à sa reforme, soit 868 ,9 millions de dollars qui doiventt être entièrement financés par les pays membres
La question de l’appui au G5 Sahel
Négligé lors des derniers sommets, le terrorisme dans le Sahel sera l’un des sujets centraux de ce sommet. À la veille de l’ouverture de la réunion des chefs d’État à Addis-Abeba, les présidents du G5 Sahel se retrouvent en effet dimanche 2 juillet à Bamako en compagnie du Français Emmanuel Macron pour étudier les modalités de la mise en place de leur force conjointe dans la région.
Le Mali, la Mauritanie, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso ont en effet annoncé au début de l’année le déploiement de 10 000 hommes pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, mais sans que soit résolue la question du financement. Pour l’heure, seule l’Union européenne (UE) s’est engagée à débloquer 50 millions d’euros, alors qu’environ 400 millions d’euros seraient nécessaires. À Addis-Abeba, les pays sahéliens attendent donc plus qu’un soutien politique : ils espèrent un geste financier des membres de l’institution panafricaine. Les crises au Soudan du Sud et en Somalie doivent également être à l’ordre du jour, mais celle que traverse la RDC ne devrait pas être abordée.
Mise en oeuvre de la réforme de l’Union africaine
La mise en œuvre de la réforme de l’Union africaine constitue le chantier majeur de l’institution. Confiée à Paul Kagame en juillet 2016, cette réforme a été présentée et adoptée par les États membres lors du dernier sommet. Cette fois-ci, plusieurs points devraient être discutés et de nombreuses questions soulevées sur la mise en œuvre de ce grand chamboulement du fonctionnement de l’UA.
Depuis janvier, plusieurs pays ont en effet fait savoir leur manque d’enthousiasme et leur scepticisme sur certains points, notamment celui, fondamental et symbolique, du financement de l’UA. Certains craignent que les modalités proposées soit contraires aux règles internationales édictées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La taxe dite « Kaberuka », du nom de l’ancien président de la banque africaine de développement à l’origine de cette proposition, prévoit d’instaurer un prélèvement de 0,2% sur les importations. Alors qu’aujourd’hui, son budget dépend à plus de 80% de donateurs extérieurs, l’UA souhaite instaurer son autonomie financière et ainsi, son indépendance.
Rabat a dépêché une grosse délégation, qui a investi toutes les réunions préparatoires
Le plan de développement du continent à l’horizon 2063, initié par l’ancienne présidente de la Commission, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, sera aussi à l’agenda de ce sommet qui connaîtra, pour la première fois, la participation du Maroc. Rabat a dépêché une importante délégation, qui a investi toutes les réunions préparatoires. Composée des principaux ambassadeurs marocains en poste sur le continent, elle entend s’imposer dans l’agenda des discussions sans oublier son objectif majeur : isoler le Polisario en affaiblissant ses soutiens au sein de l’organisation panafricaine.