Bujumbura, le 5 juillet 2017 (Net Press) . Un journaliste bénévole de la radio Maria, Joseph Bananeno, se trouve incarcéré dans les cachots de la zone Buyenzi depuis ce mardi 4 juillet 2017. Il est poursuivi pour atteinte à la sécurité en diffusant des informations mensongères dimanche le 2 juillet.
En effet, étant à la paroisse Saint Augustin de Buyenzi, il aurait informé qu’il y a un crime qui allait se commettre à cet endroit alors que c’était faux. Son interrogatoire porte donc sur ces informations et il devrait être présenté sans délai devant la justice pour la suite.
Selon nos collègues de cette station, les agents du service secret sont venus le traquer au siège de la radio Maria sise à Gikungu. Il indique avoir signalé à la police qu’il y a un suspect qui avait un pistolet et qu’il aurait l’intention de tuer l’archevêque de Bujumbura, Monseigneur Evariste Ngoyagoye, dimanche dernier.
Les journalistes de la radio Maria Burundi se posent la question de savoir comment leur confrère soit poursuivi pour trouble de l’ordre public, selon le tweet du porte-parole de la police, alors qu’il avait pointé du doigt un présumé assassin qui voulait supprimer la vie du prélat de l’église catholique de Bujumbura
Toujours en matière de sécurité, François Nduwayo a été tué à la machette, ce mardi soir sur la colline de Kiramira, commune Rugombo dans la province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays. Selon des sources sur place, la victime a été tuée par des personnes en train de voler dans un champ.
Burundi - Média - Administration
Le directeur de la radio Isanganiro suspendu
Bujumbura, le 5 juillet 2017 (Net Press) . Le directeur de la radio Isanganiro, Samson Maniradukunda, vient d’être relevé de ses fonctions ce matin et remplacé provisoirement par un confrère du nom de Pascal Niyoyankunze, qui était jusqu’à présent rédacteur en chef de cette radio.
Selon une correspondance de l’association Ijambo, l’ancien directeur a été suspendu pour enquêtes sur son éventuelle mauvaise gestion des fonds de la radio Isanganiro, sans plus de détails.
Samson Maniradukunda était directeur administratif et financier avant la fermeture de la radio le 14 mai 2015. A sa réouverture 9 mois plus tard, le directeur suspendu avait remplacé une dame, Anne Niyuhire, qui avait rejoint ses confrères et consœurs en exil. Outre cette dame qui est partie dans des circonstances que l’on sait, Samson Maniradukunda est le seul dirigeant de cette radio qui n’aura pas terminé son mandat.
Burundi - Justice - Sécurité
Fouille-perquisition dans la prison centrale de Gitega
Gitega, le 5 juillet 2017 (Net Press) . Ce 4 juillet 2017, une fouille-perquisition de la police a eu lieu dans la prison de Gitega. Ainsi, dix téléphones dont 3 Androïd, 31 chargeurs, des fers à béton, des scies, 226 CD ainsi que des liqueurs se trouvant dans des sachets ont été. Les responsables de la prison disent que tous ces produits ne sont pas autorisés au sein de la prison mais ne précisent pas de quelle manière ils y entrent.
Burundi - Environnement
Encore des feux de brousse dans le Sud du pays
Bururi, le 5 juillet 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Bururi, la réserve naturelle de Vyanda, dans la province de Bururi, a pris feu ce dimanche 2 juillet 2017 dans la nuit. Jusqu’à présent, l’on ne connaît pas encore les auteurs de ce forfait mais il y aurait déjà des arrestations pour des raisons d’enquête.
La police chargée de protéger l’environnement et les populations ont mené une intervention énergique pour éteindre le feu mais malgré tout, au moins 10 hectares sont partis en fumée. Les responsables de cette réserve naturelle demandent aux populations de surveiller cette réserve car les conséquences de sa destruction seront très néfastes pour leurs vies.
Burundi - Commerce
Les policiers encerclent "Le Grenier du Burundi"
Bujumbura, le 5 juillet 2017 (Net Press) . Ce matin, au lieu-dit "Le Grenier du Burundi", tout près de l’ancien marché central, était encerclé par la police qui empêchait tout accès aux commerçants qui y travaillaient avant. En effet, le maire de la ville de Bujumbura avait mentionné il y a quelques jours que ceux qui exploitent cette place doivent regagner le nouveau marché dit Cotebu.
Sur place, les commerçants n’étaient pas contents de la présence de ces policiers car pour eux, la date limite était ce mercredi, ils demandaient donc à ce qu’ils entrent dedans pour récupérer leurs marchandises. Jusqu’à la fin de la matinée, ces commerçants n’avaient pas encore accédé à leurs cellules.
Cependant, ces derniers n’ont pas les mêmes problèmes. Au moment où certains d’entre eux ont déjà des places au nouveau marché, il y en d’autres qui ne savent pas où aller après la fermeture du Grenier du Burundi.