Makamba, le 7 juillet 2017 (Net Press) . La police a procédé au matin d’hier 6 juillet 2017 à une fouille-perquisition dans la commune de Kibago de la province de Makamba, au Sud du pays. Trois domestiques ont été appréhendés pour possession illégale des bottines militaires. La veille, une activité similaire avait eu lieu sur une autre colline de la même commune.
Les habitants de ces contrées se disent écœurés par des fouilles-perquisitions pratiquement au quotidien car, pour eux, cette commune regorge de beaucoup de retraités ex-Fab.
Dans la province de Bubanza, deux personnes ont été appréhendées hier. Un homme prénommé Samuel et une veuve du prénom d’Adélaïde sont poursuivis pour homicide volontaire. Cette veuve, par la complicité de Samuel, a avorté et le corps de l’enfant a été jeté dans les toilettes.
Burundi - Rwanda - Justice
Des avocats burundais intègrent le barreau de Kigali
Kigali, le 7 juillet 2017 (Net Press) . Deux avocats burundais ont prêté serment devant la cour suprême du Rwanda, ce qui leur a permis d’intégrer le barreau du Rwanda. Il s’agit de Mes Isidore Rufyikiri, président du Morena ou Mouvement républicain pour la renaissance de la Nation et de Armel Niyongere, président de l’Acat, Action chrétienne pour l’abolition de la torture.
Signalons que les deux avocats avaient été radiés du barreau de Bujumbura, accusés par la justice burundaise d’être impliqués dans la tentative de coup d’Etat contre le président Nkurunziza en date du 13 mai 2015. Ils avaient jugé bon de fuir le pays tout en restant actifs dans leur exil, ce que Bujumbura ne voit pas d’un bon œil.
Armel Niyongere avait récemment intégré le barreau de Bruxelles en Belgique et se concentre pour le moment à assister aux familles burundaises dont les dossiers sur les crimes des leurs se trouvent sur la table de la procureure de la cour pénale internationale. Il fait ce travail en compagnie d’autres avocats burundais et européens.
Burundi - Belgique - Culture
La diaspora burundaise de Belgique souffle ses cinq bougies à Liège
Liège, le 7 juillet 2017 (Net Press) . La diaspora burundaise de Belgique ou DBB est une Asbl apolitique qui vise la promotion et le développement culturel, social et économique des Burundais vivant en Belgique ainsi que la contribution à la reconstruction et au développement harmonieux du Burundi. Elle indique qu’elle est guidée par les principes de neutralité politique, de représentativité, de responsabilité et de solidarité multiculturelle.
Elle organise chaque année la journée de la DBB et cette fois-ci, la journée de la diaspora aura lieu le 8 juillet 2017 à Liège et elle coïncidera avec son 5ème anniversaire. Elle invite tous ceux qui le peuvent à se joindre au comité d’administration à cet événement pour participer au débat tel que prévu et ouvert à tous, aux exhibitions culturelles et rencontres sportives ainsi qu’à la soirée dansante.
Un peu avant, un autre message avait fait le tour de Belgique invitant les gens à ne pas participer à cette rencontre, informant qu’il y aura risque d’affrontements violents entre Burundais à Liège ce samedi.
Burundi - Sport
Francine Niyonsaba classée première à Lausanne
Genève, le 7 juillet 2017 (Net Press) . L’athlète burundaise Francine Niyonsaba a occupé la première place sur 800 mètres dans une compétition baptisée "Diamant" organisée à Lausanne en Suisse. Elle a battu son propre record car elle a utilisé 1:56:82 contrairement à ce qu’elle avait fait à Oslo en Norvège où elle avait couru la même distance en 1:58:18.
Elle est arrivée devant deux Américaines qui ont occupé la deuxième et la troisième places. Ceux qui suivent de près cette athlète indiquent que si elle continue sur cette lancée, elle pourra dans l’avenir dépasser la Sud Africaine Caster Semenya, qui est pour le moment la fille la plus rapide du monde sur 800 mètres.
Burundi - Médias - Justice
Le journaliste de Radio Maria Burundi libéré provisoirement
Bujumbura, le 7 juillet 2017 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le journaliste bénévole de Radio Maria Burundi, Joseph Bananeno, qui était incarcéré dans les cachots du service national des renseignements, a bénéficié d’une liberté provisoire dans l’après-midi de ce jeudi 6 juillet 2017.
Joseph Bananeno avait été arrêté en date du 4 juillet 2017 alors qu’il se trouvait au travail. La police avait indiqué qu’il a été arrêté suite à ce qu’il avait déclaré dimanche le 2 juillet à la paroisse Saint Augustin de Buyenzi, ce qui pouvait troubler l’ordre public. Elle avait également informé qu’il allait être présenté devant la justice pour traitement de son cas.
Après avoir été entendu par le parquet de Mukaza, ce dernier a décidé de le libérer de façon provisoire. Notre confrère devient donc un prévenu libre et se présentera devant la justice tout en rentrant chez lui.
Burundi - Europe - Economie
G20 : un tête-à-tête très attendu
Berlin, le 7 juillet 2017 (Net Press) . C’est le constat du site de Rfi qui informe que Donald Trump rencontre Vladimir Poutine en tête-à-tête ce vendredi 7 juillet en marge du sommet du G20. Les sujets de désaccords entre les deux pays ne manquent pas : la Syrie, l’Ukraine et l’occupation russe de la Crimée, mais aussi les accusations d’ingérence dans l’élection américaine par les services de renseignements.
De Varsovie où il était en visite ce jeudi, Donald Trump a envoyé deux messages contradictoires à Vladimir Poutine. Le président américain a critiqué le rôle déstabilisateur de Moscou, mais remis en cause les informations de la Cia et du Fbi sur le piratage pendant la présidentielle. Son secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, affirmait dans le même temps le souhait de Washington de coopérer avec Moscou en Syrie, malgré les récentes frictions.
La Maison Blanche n’a pas dit un mot sur le programme de l’entretien. Le Congrès attend une mise au point sur les interférences dans la campagne présidentielle. Ce serait une erreur dans le cadre du G20, d’après Philippe Le Corre, chercheur à l’institut Brookings. « Donald Trump n’a pas intérêt à aborder cette question de politique intérieure, en tout cas dans ses discussions avec Vladimir Poutine. Ils ont intérêt à en rester aux questions de politique étrangère », estime-t-il.
Contrairement à tous les usages, le président américain a critiqué hier, en Pologne, ses prédécesseurs et les agences de renseignements qui enquêtent justement sur le dossier russe. Donald Trump ne suit pas toujours le script de ses proches conseillers, dont la presse américaine estime qu’ils ne savent pas quels sujets leur président choisira d’aborder avec Vladimir Poutine.