Bujumbura, le 12 juillet 2017 (Net Press) . Trois policiers ont été blessés, dont deux grièvement, dans une attaque à la grenade tout près du chef-lieu de la zone Bwiza dans la soirée de ce mardi 11 juillet 2017. Le criminel était à bord d’une camionnette double cabine avec une immatriculation IT mais dont les chiffres étaient invisibles. Il a réussi à prendre le large avec sa camionnette et la police le cherche toujours.
Sur la route Bujumbura - Bubanza, un taxi de type Probox qui transportait des médicaments hier vers cette province du Nord Ouest a dérapé au niveau de la colline Rugenge et a heurté 4 personnes. Une jeune fille de 12 ans a trouvé la mort sur place. Les populations de la place allaient lyncher le chauffeur de la voiture mais il a pris fuite, abandonnant du coup son engin et les médicaments sur le lieu d’accident. L’excès de vitesse est à l’origine de ce dérapage.
Toujours dans la même province, mais dans la commune de Gihanga, c’est vers 1 heure du matin de ce mercredi que 2 voleurs ont été appréhendés mais les autres sont parvenus à s’enfuir. Ainsi, dans ce village 6, 4 ménages ont été complètement dévalisés, les voleurs ayant pris tout sur leur passage : le riz le haricot, les ustensiles de cuisine, les matelas, etc.
Mais les deux voleurs attrapés ont indiqué l’endroit où ils avaient vendu leurs "butins", ce qui a permis à la police de tout récupérer. Il semble que les vols de ménage et des champs deviennent monnaie courante dans cette commune, d’où les autorités administratives et policières demandent aux populations d’organiser des rondes pour lutter contre ce phénomène.
Burundi - Justice
Des proches d’Agathon Rwasa arrêtés dans la province de Kirundo
Kirundo, le 12 juillet 2017 (Net Press) . Cinq membres influents du Fnl proche d’Agathon Rwasa dans la province de Kirundo sont incarcérés depuis ce 11 juillet 2017. Ils seraient poursuivis pour tenue d’une réunion illégale, ce que dénonce le porte-parole de cette formation politique, Aimé Magera, qui demande par ailleurs aux membres et sympathisants de rester solidaires face à ces intimidations.
Les personnes arrêtées sont Anatole Karorero, président des jeunes du Fnl dans cette province, Salomon Nkurikiye, président de la jeunesse Fnl dans la commune de Kirundo, Déo Ndayizeye, leader du parti au niveau provincial, Elie Niyonzima, président de cette tendance du Fnl dans la commune Ntega ainsi qu’Ezéchiel Nduwayo.
Le parti du député Agathon Rwasa soupçonne le représentant du Cndd-Fdd sur la colline Yaranda, toujours dans la province de Kirundo, de connivence avec les jeunes Imbonerakure, d’être impliqués dans cette arrestation. Il fait savoir que ces personnes, tôt ou tard, répondront de leurs actes devant la justice.
Burundi - Dialogue Externe
L’Olucome saisit le co-facilitateur dans la crise burundaise
Bujumbura, le 12 juillet 2017 (Net Press) . L’observatoire pour la lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, a écrit au co-facilitateur dans la crise de ce pays, Benjamin William Mkapa, pour exprimer ses remerciements à la médiation et lui demander une proposition d’un préaccord entre les protagonistes burundais.
En effet, cet observatoire remercie la médiation et la communauté internationale sur la façon dont elles s’y prennent dans le processus de la résolution de la crise burundaise actuelle et les encourage d’aller de l’avant. Il prend acte également des nouvelles dates de dialogue et des défis pour lesquels les échéances initialement annoncées n’ont pas été respectées. Il est également d’accord sur les quatre points proposés par la médiation pour dialogue.
L’Olucome demande également à la médiation de donner, à la prochaine séance, une proposition d’un préaccord entre les protagonistes qui devrait prendre en compte des conditions préalables pour une véritable résolution pacifique de la crise burundaise. Ce sont notamment l’arrêt immédiat des violences et des discours de haine, la suspension immédiate du processus de révision de la constitution dans le contexte de crise, la suspension des activités de l’actuelle commission vérité et réconciliation, l’arrêt de la révision du code de procédure pénal, la suspension de la loi sur les volontaires civils réservistes en temps de guerre ainsi que d’autres loi qui limitent la jouissance des libertés publiques, la définition objective du conflit burundais et du contexte sécuritaire, l’identification objective de véritables protagonistes au conflit ainsi que la levée des mandats d’arrêt internationaux émis depuis la crise de 2015.
Enfin ; l’Olucome a des informations selon lesquelles certains politiciens continuent de demander que la société civile ne prenne pas part aux sessions de pourparlers. Il demande à la médiation et à la communauté internationale, spécialement l’Onu, à rejeter cette requête car son rôle de vigilance citoyenne lui pousse, dans sa diversité, à dire un mot sur la vie du pays et suivre de près la mise en application des conclusions qui seront prises lors des pourparlers.
Burundi - Culture - Escroquerie
Koffi Olomide victime d’une escroquerie organisée lors de son séjour au Burundi
Bujumbura, le 12 juillet 2017 (Net Press) . Incroyable mais vrai, Koffi Olomide, le grand chanteur congolais en concert au Burundi, n’a reçu aucun franc ! Après des concerts organisés ici et là dans le pays, des informations concordantes indiquent que le chanteur n’a pas été payé et que même certains parmi ses danseurs ont été gardés dans leurs hôtels pour faute de payement de leurs chambres et consommations pendant 12 jours.
Selon des informations proches de cette escroquerie, un des organisateurs de cette tournée de la star congolaise, Osman Shabani Ndayishimiye, qui se dit président de l’Empire Médias, une organisation qui a invité Koffi Olomide, et qui devait payer les prestations, a été appréhendé en train de sortir du pays, dans la province de Kirundo.
Il a été appréhendé dans la soirée de ce mardi 11 juillet 2017 et s’est fait blesser lorsqu’il a tenté de sauter dans un véhicule à bord duquel il avait été monté. Ces informations sont confirmées par la police qui l’accuse d’escroquerie après avoir commis un crime à Bujumbura. Pour le moment, Osman Shabani Ndayishimiye reçoit des soins médicaux pours ses blessures.
Quant à Koffi Olomide, avec l’une de ses chanteuses Cindy Le Coeur, d’autres quatre danseuses et l’agent de transmission de la star, ont eu des difficultés lundi 10 juillet 2017 de quitter Bujumbura car il n’a pas pu avoir les 50.000 dollars américains qu’il attendait.
L’équipe de Koffi Olomide, "Quartier Latin", avait été invité à Bujumbura à l’occasion du 10ème anniversaire de l’intégration du Burundi à l’Eac pour une période de 3 jours, à partir du 29 juin 2017 mais que pour des raisons non encore expliquées, elle a quitté le pays en date du 10 juillet 2017.
Burundi - Usa - Politique
Donald Trump rattrapé par son fiston
Washington, le 12 juillet 2017 (Net Press) . Qu’ils aiment Twitter les Trump ! Le fils aîné du président américain, Donald Trump Jr., a publié, mardi 11 juillet, sur Twitter, une série d’emails montrant qu’un intermédiaire lui avait proposé l’aide du Kremlin pendant la campagne électorale. Une intervention du procureur général de Russie que Donald Junior s’est empressé d’accepter en juillet dernier. Cette affaire fait monter la tension au Congrès, alors que plusieurs enquêtes sur les liens de la campagne Trump avec Moscou sont en cours.
Selon la correspondante de Rfi à Washington, Anne-Marie Capomaccio, c’est une course de vitesse avec la presse dans cette nébuleuse affaire des liens de l’équipe Trump avec la Russie.
Le New York Times qui a dévoilé un rendez-vous de Donald Junior avec une avocate russe, était sur le point de prouver le sérieux de son enquête, en publiant des emails incriminant plus avant, les proches du président. Donald Jr a pris les devants, et rendu public une série de messages très instructifs pour les enquêteurs.
Dans cette correspondance, un intermédiaire affirme pouvoir mettre en contact l’équipe du candidat Trump avec le procureur général de Russie, qui, dit-il, « détient des documents officiels incriminant Hillary Clinton. Des informations très sensibles, explique encore l’intermédiaire, qui montrent le soutien de la Russie pour Monsieur Trump. » Réponse de Donald Jr. : « Si c’est vraiment ce que vous dites, j’adore cette idée. »
Le fils du président vient de s’adjoindre les conseils d’un cabinet d’avocats, qui va devoir l’aider à expliquer au Congrès comment il a pu accepter l’aide de la Russie lors de la dernière campagne électorale, sans se mettre en contravention avec la loi.
Une véritable bombe dans l’enquête
« Mon fils est une personne d’une très grande qualité et j’applaudis sa transparence ». C’est le message de Donald Trump lu par sa porte-parole Sarah Huckabee Sanders. Un message si court qu’on se demande pourquoi le président ne l’a pas d’abord diffusé sur Twitter. Pour la première fois depuis le début de cette enquête sur la Russie, la Maison Blanche semble prise au dépourvu et la contre-attaque tarde. Cela ne ressemble pas à Donald Trump.
Il faut dire que l’affaire prend un tour très gênant. Les emails diffusés par Don junior sont explicites : oui, il a accepté de rencontrer des Russes susceptibles de donner des documents embarrassants pour Hillary Clinton. Oui, le Kremlin était prêt à aider l’équipe Trump à gagner et, oui, Donald Junior applaudit à cette idée.
Les républicains semblent pétrifiés. Les démocrates sont à l’offensive comme le sénateur Tim Kaine de Virginie. « Cette affaire de collusion est en train de devenir une enquête sur une potentielle trahison. Quand il a été approché, il aurait dû immédiatement prévenir les autorités, c’est ce que toute personne sensée aurait dû faire. »
La réaction la plus étonnante est sans doute celle du vice-président. Mike Pence a publié un communiqué d’un détachement que tout le monde remarque. Il n’est, dit-il, au courant de rien. Et trop occupé à « gérer les affaires de l’Etat », Mike Pence n’a pas le temps de lire les journaux.