Ruyigi, le 13 juillet 2017 (Net Press) . Un cadavre d’un bébé ligoté a été découvert dans la soirée de ce mercredi 12 juillet dans la province de Ruyigi, commune de Kinyinya, zone Kabanga, à l’Est du pays. Une demoiselle du nom d’Espérance Nizigiyimana, âgée de 20 ans, est la mère de ce nourrisson mort-né qui l’a jeté dans une brousse, à 4 kilomètres de son domicile.
Selon des informations fiables, cette demoiselle aurait expliqué la raison d’un tel acte posé. Elle a dit qu’elle ne pouvait pas faire autrement car l’auteur de la grossesse n’a pas voulu reconnaître l’enfant. La police poursuit ses enquêtes et par après, cette jeune femme sera présentée à la justice et le bébé enterré ce jeudi 13 juillet 2017.
Dans la province de Mwaro, commune Ndava, sur la colline Bugera, (Centre), deux personnes ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi 13 juillet, vers 1 heure du matin. En effet, 4 voleurs armés de machettes et de cordes se sont introduits dans un ménage pour soustraire une vache. La population avertie s’est vite mise sur les traces des malfaiteurs et ont arrêté deux parmi eux. Elles les ont battus à mort et quand la police est intervenue, c’était trop tard.
Dans la province de Cibitoke, Nord Ouest, un prénommé Wilson a été tué par balles à son domicile alors qu’il venait de prendre son repas du soir. Selon des informations sur place, le criminel qui n’a pas été identifié était en tenue militaire. Les populations de la place n’ont pas compris un tel crime car le défunt cohabitait parfaitement avec son entourage.
Burundi - Médias
Le ministre de l’intérieur suspend provisoirement l’association Rpa
Bujumbura, le 13 juillet 2017 (Net Press) . Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a sorti une ordonnance ministérielle ce 12 juillet 2017 portant suspension de l’association Radio publique africaine. Dans cette ordonnance, le ministre s’est basé sur le rapport de la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel du 26 avril 2015.
Il a également pris en considération la note sur les dossiers des trois radios fermées à savoir radio publique africaine, Bonesha et radio et télévision Renaissance, transmise au président du conseil national de la communication en date du 15 mars 2017. Pour le ministre, d’éventuelles condamnations pourraient être prononcées mais aussi que l’association s’est rendu coupable de troubles à l’ordre public et d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Dans le souci donc de préserver l’ordre et la sécurité sur tout le territoire national, le ministre Pascal Barandagiye a ordonné la suspension provisoire de l’association radio publique africaine jusqu’à la clôture définitive de la procédure judiciaire. En outre, cette ordonnance devait entrer en vigueur le jour de sa signature.
Burundi - Usa - Business
Une information invraisemblable circule dans le monde des médias
Bujumbura, le 13 juillet 2017 (Net Press) . Selon plusieurs sources d’informations, il y aurait eu un "sommet tripartite" sur les affaires à l’intention des opérateurs américains, brésiliens et burundais. Il devient curieux de voir que le sommet en question, qui suppose la présence des chefs d’Etat, s’est tenu à Bujumbura alors que d’après tout ce que chacun sait, les présidents Donald Trump et Michel Temer n’ont jamais mis leurs pieds à Bujumbura ces derniers jours pour rencontrer leur homologue burundais.
Par ailleurs, un sommet ne peut pas être évalué par un deuxième vice-président de la République, encore moins organisé par des associations comme la chambre de commerce, l’agence burundaise de promotion des investissements. La rédaction a contacté des sources proches de l’ambassade des Etats-Unis qui ont indiqué ne pas être au courant de ce sommet. Elle a par après contacté des proches de la chambre de commerce qui ne sont pas non plus informées de cette rencontre.
A moins que l’on donne des précisions sur le type de rencontre qui a eu lieu à Bujumbura, le gros des gens qui ont lu ces informations les ont traitées de "fake News".
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome saisit le président de l’assemblée nationale
Bujumbura, le 13 juin 2017 (Net Press) . Le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri, a saisi le président du sénat du Burundi , Révérien Ndikuriyo, pour lui présenter ses remerciements et en même temps lui demander de mettre en application les clauses de la réunion administrative.
L’Olucome est satisfait du fait que le président du sénat est revenu dans son message sur les doléances de l’observatoire adressées au gouvernement en matière du désordre et du laissez-faire qui règnent dans les services publics, plus particulièrement dans ceux de la collecte de diverses taxes et cotisations indues entre autres pour la sécurité, la construction des stades, des permanences du Cndd-Fdd, etc.
Il rappelle les déclarations du commissaire de la cour anti-corruption qui pointent du doigt des gens qui se nomment comme des envoyés spéciaux de Mutaama le Sage, de l’office burundais des recettes, de la mairie, de l’environnement voire du service national des renseignements ou du système, raison pour laquelle ils ne sot pas inquiétés.
L’Olucome décrit également des collectes d’argent variant entre 200 et 1000 francs burundais par des représentants du parti au pouvoir à la base dans presque tout le pays alors que nul n’est autorisé à demander des fonds aux citoyens en dehors de la loi organique des finances publiques, la loi budgétaire ainsi que la loi régissant les taxes communales et municipales.
Se basant sur tout ce qu’il a décrit dans ce document, l’Olucome demande au président du sénat d’inviter les ministres concernés par ces questions afin de répondre aux interrogations des sénateurs, de mettre en place une commission sénatoriale qui fera un suivi de la mise en œuvre des recommandations et enfin, de mener une évaluation trimestrielle sur l’état d’avancement de la résolution de ces problèmes.
Burundi - Commerce
Les produits Brarudi de plus en plus rare sur le marché
Bujumbura, le 13 juillet 2017 (Net Press) . La Brarudi ne communique pas suffisamment sur ce phénomène, mais les habitants constatent un manque depuis quelques jours de la bière Primus pour des raisons non encore expliquées. Dans certaines provinces de l’intérieur du pays, c’est un désordre complet car chaque vendeur de bière, surtout les détaillants, pratiquent des prix à leur convenance, à prendre ou à laisser.
Ainsi, dans la soirée d’hier, des habitants de la zone Kinindo achetaient par casiers la bière Primus aux différents dépôts pour faire des stocks chez eux, craignant que le prix de cette boisson ne soit revu à la hausse dans un proche avenir. Ils demandent aux responsables de la Brarudi de résoudre rapidement ce problème qui ne fait qu’ajouter le drame au drame ; pour citer un homme politique burundais.
La rédaction a essayé de contacter la Brarudi mais en vain, le téléphone fixe ne répond pas tout comme le portable de la porte-parole de cette entreprise commerciale, un phénomène curieux car d’habitude, elle n’a pas de problème de communication avec la presse.
Burundi - France - Usa - Fête Nationale
Les députés français commentent la venue de Donald Trump en France le 14 juillet
Paris, le 13 juillet 2017 (Net Press) . Selon le site de Rfi, ce jeudi 13 juillet 2017, à la veille de la fête nationale française, Donald Trump est à Paris. Il sera l’invité d’honneur du défilé militaire du 14-Juillet sur les Champs-Elysées. Emmanuel Macron veut ainsi tendre la main aux Etats-Unis, alors que les relations se sont dégradées après le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le climat. Le président français sort le grand jeu pour amadouer le chef d’Etat américain. Un choix qui ne fait pas l’unanimité parmi les parlementaires.
Donald Trump n’est certainement pas le bienvenu en France, pour l’élu France insoumise, Eric Coquerel. Surtout depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le climat le mois dernier.
« Il ne fallait pas l’inviter, l’erreur est là. Rompre avec l’accord de Paris, et se faire accueillir comme un prince ou comme un roi pour la fête du 14-Juillet... c’est un vrai problème », considère le député de Seine-Saint-Denis.
Donald Trump à Paris pour commémorer 1914-1918
Donald Trump est invité d’honneur de ce 14 juillet 2017, à l’occasion du centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale. Pour Marine Le Pen, c’est ça le plus important : « Pourquoi ne faudrait-il pas l’inviter ? C’est une date anniversaire, je ne suis pas du tout choquée que le président des Etats-Unis, et ainsi le peuple américain, soient aux côtés du peuple français », explique la députée du Pas-de-Calais.
Les couples présidentiels iront dîner sur la tour Eiffel
Emmanuel Macron veut rendre hommage aux Alliés. Mais aussi, évidemment, réchauffer ses relations avec Donald Trump. Philippe Gosselin, député Les Républicains de la Manche, approuve ce choix :
« On a toujours intérêt à discuter avec les chefs d’Etat de grands pays alliés. Donc, recevoir le président des Etats-Unis, ça permettra peut-être de retisser des liens. Tout ce qui permet de se parler paraît aller dans le bon sens », assure-t-il.
Et pour y parvenir, Emmanuel Macron met les petits plats dans les grands : accueil protocolaire aux Invalides, visite du tombeau de Napoléon, dîner à la tour Eiffel avec les premières dames. Avant le défilé militaire vendredi.
Burundi - Rdc - Sécurité
Découverte de 38 nouvelles fosses communes au Kasaï
Kinshasa, le 13 juillet 2017 (Net Press) . C’est une nouvelle découverte macabre en Rdc, 38 nouvelles fosses communes ont été identifiées au Kasaï, au centre du pays par les Nations unies. Des nouveaux sites qui portent à au moins 80 le nombre de charniers découverts depuis le début de l’insurrection des miliciens Kamuina Nsapu en août 2016.
Ces nouvelles tombes ont été découvertes la semaine dernière au cours d’une mission de reconnaissance conjointe entre l’Onu et les enquêteurs militaires congolais dans la province du Kasaï. 31 fosses communes sur quatre sites différents autour de la localité de Diboko, sur le territoire de Kamonia, ont été retrouvées. Sept autres charniers ont été localisés sur deux sites près de Sumbila.
Une découverte qui porte à plus de 80 le nombre de charniers dans le centre de la Rdc. Le défi maintenant va être d’identifier les victimes et surtout les responsables de ces fosses communes. Une tâche qui s’annonce compliquée car depuis près d’un an, les violences sont incessantes dans tout le Kasaï. Depuis que les adeptes du chef traditionnel Kamuina Nsapu ont commencé à se soulever contre les autorités congolaises, 3 300 personnes au moins ont déjà été tuées et près d’un million et demi de personnes déplacées.
L’armée congolaise pointée du doigt
En mars dernier, des témoins interrogés par Rfr au Kasaï-Central disaient avoir vu des camions de l’armée jeter des corps morts. Les Nations unies ont elles aussi accusé à plusieurs reprises les soldats congolais d’usage excessif de la force dans la répression de cette rébellion.
Mais les autorités congolaises, elles, démentent une campagne de violations des droits de l’homme systématique dans cette région et parlent d’incidents isolés. Selon elles, les Kamuina Nsapu sont eux aussi responsables d’un certain nombre de charniers.