Rumonge, le 15 juillet 2017 (Net Press) . Un cadavre en état de décomposition a été retrouvé dans la réserve naturelle de Nkayamba, située à la périphérie de la ville de Rumonge, dans la province portant le même nom, au Sud du pays. Le corps sans vie était attaché à un arbre de cette réserve naturelle et il était impossible de l’identifier, d’autant plus que les habitants de Nkayamba ne déclarent aucune perte en vies humaines.
Des habitants de la place indiquent que la victime aurait été tuée quelque part ailleurs avant d’amener le cadavre à cet endroit. L’administration et la police sont arrivées sur place pour lever le corps. Suite à l’état dans lequel le défunt était, il est pratiquement impossible de savoir les vrais motifs de son assassinat.
Burundi - France - Anniversaire
L’ambassadeur de France au Burundi organise une réception à sa résidence
Bujumbura, le 15 juillet 2017 (Net Press). A la suite de la fête nationale de la France le 14 juillet de chaque année, l’ambassadeur de France au Burundi invite quelques Burundais et ses compatriotes pour célébrer la fête nationale même s’ils sont à plus ou moins 8.000 km de leur pays, l’Hexagone.
Il y avait une bonne ambiance, les visages des Français étaient clairs, il y avait des sourires un peu partout chez les dames qui causaient entre elles ou alors qui échangeaient avec des Burundais. Inutile de dire que la bière coulait en abondance à la grande satisfaction des invités, qui ont d’ailleurs indiqué que cette galante forme de servir la bière et l’amuse-gueule est une tradition française.
Les moments forts de cette fête furent remarqués en trois temps. Tout d’abord, des jeunes de l’institut français de Bujumbura qui ont entonné "La Marseillaise" et "Burundi Bwacu" de façon spectaculairement correcte. Même l’ambassadeur Laurent Delahousse, tout comme le ministre Alain Aimé Nyamitwe, qui a représenté le gouvernement à ces cérémonies, l’ont reconnu dans leurs discours.
Le deuxième temps était animé par des discours très brefs et très concis des deux orateurs qui ont parlé de l’indépendance de la France à partir de la prise de la Bastille ainsi que de la situation de crise politique dans notre pays. Si le premier semblait indiquer que les Burundais avaient la responsabilité d’agir pour que les sanctions soient levées, notamment en respectant les droits de l’homme, l’ouverture de l’espace démocratique, le dialogue inclusif, surtout avec celui des idées différentes, les médias, le deuxième mentionnait que le Burundi était prêt à dialoguer avec tout le monde, - il a donné l’exemple de deux proverbes burundais -, mais qu’il était question de voir comment organiser ce dialogue.
Le troisième temps était fait d’une décoration d’une Française qui vit au Burundi depuis 28 ans et qui a rendu énormément de services aussi bien aux Burundais qu’aux Français de passage ou qui vivent dans ce pays. C’était une véritable joie pour cette dame et pour son mari qui était dans la foule et qui assistait également à cette scène extraordinaire.
Burundi - Justice
Arrestation d’une élue collinaire dans la province de Rumonge
Rumonge, le 15 juillet 2017 (Net Press) . Une élue collinaire, Espérance Ndiwenumuryango, a été arrêtée dans la zone de Minago ce 13 juillet 2017 et conduite dans les cachots de cette zone située dans la commune et province de Rumonge. Selon des sources sur place, elle serait accusée d’avoir tenu une réunion sans autorisation des personnes habilitées.
Cependant, des sources proches de cette femme démentent la version officielle et affirment qu’elle avait réuni d’autres femmes pour leur parler de la santé de la reproduction. En outre, cette femme jouerait le rôle de relais communautaire dans le domaine sanitaire dans la province. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu’elle serait déjà transférée du cachot de Miunago vers celui de la province de Rumonge.
Burundi - Usa - Politique
Vers la résolution pour destituer Donald Trump ?
Washington, le 15 juillet 2017 (Net Press) . C’est dans tous les cas le constat de l’Afp qui trouve que c’est officiel, la première résolution pour destituer Trump a été déposée par un élu démocrate de la Chambre des représentants des États-Unis.
Un élu démocrate de la chambre des représentants des États-Unis a déposé mercredi une résolution visant à lancer une procédure de destitution du président républicain Donald Trump, un acte symbolique à ce stade. Brad Sherman, élu de Californie marqué à gauche, a déposé un texte contenant un article d’« impeachment », pour entrave à la justice, une offense justifiant selon lui la destitution.
Son collègue Al Green a cosigné la mesure. « Complètement ridicule, le pire du jeu politique », a commenté la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Huckabee Sanders.
"La première étape d’une longue route"
Aux États-Unis, le congrès a le pouvoir de destituer le président selon une procédure en deux temps. La chambre des représentants vote une mise en accusation (« impeachment », en anglais), puis le Sénat « juge » le président et vote pour condamner (à une majorité des deux tiers) ou acquitter. En cas de condamnation, le président est automatiquement destitué.
« Déposer des articles de destitution est la première étape d’une longue route », a déclaré Brad Sherman. « Mais si l’incompétence impulsive continue, à la fin, dans de nombreux mois, les républicains se joindront au combat en faveur de la destitution ».
La résolution de Brad Sherman et Al Green estime que l’entrave à la justice s’est produite dans les interventions du président Trump auprès de l’ancien directeur du Fbi James Comey dans l’enquête sur l’un de ses proches conseillers, Michael Flynn.
Une possible première dans l’histoire des États-Unis
Jamais un président n’a été destitué dans l’histoire américaine. Deux ont été mis en accusation puis acquittés : Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998. Richard Nixon, en 1974, a préféré démissionner pour éviter une destitution certaine par le congrès en raison du scandale du Watergate.