Cibitoke, le 24 juillet 2017 (Net Press) . Un commerçant connu sous le nom d’Asmani est tombé dans une embuscade des hommes armés dans la nuit de samedi à dimanche. Il a été tué et son véhicule brûlé tandis que son chauffeur a été grièvement blessé. Les sources policières indiquent que ces hommes armés étaient au nombre de quatre et avaient pris position tout près de la rivière Kagunuzi dans la zone de Ndava.
A cet endroit même, ils avaient arrêté dans le but de voler tous les biens des passagers qui ont été sauvés de justesse car au même moment, le véhicule du commerçant est arrivé à cet endroit, poussant les voleurs à s’occuper de cet engin. Après le forfait, les assaillants ont volé une somme d’argent dont le montant n’a pas été porté à la connaissance de la rédaction.
Sur la colline Rubaragaza, zone Bagiriza, commune Butezi dans la province de Ruyigi, une veuve du nom de Thérèse, âgée de 60 ans, a été tuée par son fils ; Jean Claude Ndayizeye, 24 ans, qui accusait sa mère de le maltraiter comparativement aux autres enfants. Des sources concordantes indiquent que le garçon est aux mains de la police car il confirme les faits tout en précisant qu’il l’a étranglée. Les mêmes sources policières mentionnent cependant que ce garçon aurait une maladie mentale.
Dans la commune de Muyinga, un cadavre d’une jeune fille d’une dizaine d’années a été trouvé ce dimanche. Les premières informations parvenues à la rédaction indiquent que la fille a été violée avant d’être assassinée.
Le Dr Nadine Ndayisenga a été arrêtée ce vendredi dernier sur la frontière burundo-rwandaise dans la localité de Ruhwa, alors qu’elle revenait du Rwanda. Selon les témoins, elle était emprisonnée au cachot de la commune Rugombo province de Cibitoke, avant d’être transféré manu militari sur Bujumbura où elle est détenue dans un endroit inconnue.
Burundi - Washington - Securité
Les jeunes Burundais en visite au pays de Donald Trump en cavale
Washington, le 24 juillet 2017 (Net Press) . D’après le journal américain, Washington Post, les jeunes Burundais qui participaient dans les compétitions internationales de robots (global robotics challenge) se sont volatilisés au Canada.
D’après nos sources, ces jeunes qui gravitent autour de 16 ans et de 18 ans sont en train d’être recherchés par la police américaine. Selon le porte parole de la police américaine, ces jeunes ont trompé la vigilance de la police américaine pour se volatiliser au Canada, l’ambassadeur du Burundi aux Nations Unies, Albert Shingiro, dans un interview accordés par le journal Reuters, place une lueur d’espoir à la police américaine, qui est mieux outillé pour retrouver ces jeunes .
Selon des sources sur place, ces jeunes Audrey Mwamikazi âgée de 17 ans, Don Ingabire 16 ans, Nice Munezero 17 ans, Kevin Sabumukiza 17 ans et Aristide Munezero 18 ans, ont passé clandestinement sur la frontière américano-canadienne pour aller au Canada.
De son côté, le chef de departement de la police canadienne, de concert avec la police américaine affirme qu’ils sont en train d’effectuer des enquêtes minutieuses pour retrouver ces jeunes. A la question de savoir si les jeunes seront refoulés du Canada, la police canadienne indique que si leur sécurité et en danger au Burundi, ils pourront saisir les services d’immigration canadiens pour demander le statut de refugiés.
Burundi - Societe
Le Snts a tenu un congrès ordinaire
Bujumbura, le 24 juillet 2017 (Net Press) . Le syndicat national des travailleurs de la santé, dont la mission est de défendre les droits des travailleurs du personnel soignant, a tenu ce samedi 22 juillet 2017, un congrès ordinaire, dans le but d’élire les nouveaux organes dirigeants.
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Marie Bukuru élue pour son deuxième mandat à la tête de ce syndicat a indiqué que ce syndicat contribue énormément pour le bien-être des membres ainsi que l’éradication des conflits en milieux du travail.
Marie Bukuru affirme que dans les perspectives d’avenir, le Snts va renforcer la communication entre les membres ainsi qu’au renforcement des capacités des nouveaux organes dirigeants. Marie Bukuru estime qu’elle doublera d’effort pour défendre les droits des travailleurs soignants des catégories moyennes et non qualifiés.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture publie son rapport n° 84
Bujumbura, le 24 juillet 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 15 au 22 juillet 2017 concernant les violations des droits de l’homme dans ce pays. Cette campagne a mené une enquête sur les graves menaces qui pèsent sur certaines catégories de détenus de la prison centrale de Gitega.
Il s’est passé des incidents au cours de cette période et Sos-Torture estime que le directeur de la prison de Gitega serait impliqué à travers un endoctrinement très dangereux des prisonniers membres du parti au pouvoir avec des risques que des incidents plus graves ne se produisent en cas de poursuite de ces endoctrinements.
Selon toujours la campagne Sos-Torture, au moins 13 personnes ont été blessées au cours de la période, dont une dizaine de victimes d’attaques à la grenade. L’on évoque également l’assassinat d’un homme habitant la commune de Rugombo par des miliciens Imbonerakure. Ces derniers l’ont torturé et l’ont laissé pour mort mais il a fini par succomber.
Burundi - Usa - Politique
Les Etats-Unis débattent du droit du président à se gracier lui-même
Washington, le 24 juillet 2017 (Net Press) . C’est l’information du site de Rfi qui estime que si le président Trump, des proches ou des membres de sa famille étaient poursuivis en justice, à cause de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’affaire russe, pourrait-il leur accorder la grâce présidentielle ou même se l’accorder à lui-même ? Cette question a dominé les émissions politiques du dimanche, depuis que le Washington Post a écrit que les avocats de Donald Trump effectueraient des recherches pour voir si la constitution lui donnait un tel pouvoir.
Dans un tweet, samedi 22 juillet, Donald Trump écrivait : « Tout le monde est d’accord sur le fait que le président a le total pouvoir de gracier, mais pourquoi parler de cela alors que le seul acte criminel, ce sont les fuites contre nous ? Nouvelles bidons. »
L’avocat personnel du président américain, Jay Sekulow, a pour sa part démenti sur Abc l’article du Washington Post : « Nous n’avons pas eu, et continuons de ne pas avoir de discussions avec le président des Etats-Unis sur la grâce présidentielle. Ce n’est pas un sujet sur la table. »
Les juristes sont partagés sur ce que dit la constitution. L’article 2, section 2, donne effectivement au président le pouvoir de gracier ceux qui ont commis une offense contre les Etats-Unis, sauf dans le cas d’une destitution. Mais peut-il s’auto-gracier ? Même Richard Nixon n’a pas osé. Pour les experts du droit, Trump ne peut être juge et partie.
Le sénateur Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate, a dit que pour le président, gracier les siens ou lui-même serait une totale violation des normes démocratiques américaines : « Je pense que cela déclencherait un cataclysme à Washington. Je ne peux imaginer mes collègues républicains restant silencieux s’il faisait l’une de ces deux choses. »
Anthony Scaramucci, le nouveau directeur de la communication de la Maison Blanche, a éludé la question sur Fox News : « Le président, a-t-il déclaré, n’a aucune raison de s’accorder la grâce, il n’a rien fait de mal. »
Burundi - France - Canada - Histoire
Il y a 50 ans, de Gaulle lançait « Vive le Québec libre ! »
Montréal, le 24 juillet 2017 (Net Press) . À l’occasion de sa seconde visite officielle au Canada en 1967, le général de Gaulle prononçait il y a 50 ans à Montréal son fameux « Vive le Québec libre ! ». Si la petite phrase jeta un froid sur les relations franco-canadiennes pendant un bon moment, elle résonne toujours d’un écho particulier dans la Belle Province.
Il suffit parfois d’une étincelle pour déclencher un feu de forêt, a fortiori au Canada, en plein cœur de l’été. C’est ce qu’il s’est produit, il y a cinquante ans tout juste, lorsque le général de Gaulle, en visite officielle au Canada en tant que président de la République française, prononça le 24 juillet 1967, au balcon de l’Hôtel de ville de Montréal, l’une de ses phrases les plus célèbres : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec… libre ! ». Dans le contexte d’alors, période durant laquelle le mouvement souverainiste québécois commençait à formuler des rêves d’indépendance, cette phrase lancée sous les clameurs de la foule fit l’effet d’une bombe qui provoqua une sérieuse crise diplomatique entre Paris et Ottawa.
Phrase lâchée sans préméditation dans la liesse de l’instant ou mots soupesés avec la certitude de l’impact qu’ils auraient ? Cinquante ans plus tard, le débat reste ouvert. Seule certitude, le général voulait bien profiter de sa deuxième visite officielle au Canada – la première avait eu lieu en 1960 – pour marquer le coup et faire écouter un peu plus sa différence, un an après qu’il eut annoncé que la France se retirait de l’OTAN. Féru d’Histoire et avide en tous lieux d’affirmer la grandeur de la France, le général voulait à la fois durant ce voyage promouvoir les intérêts des Canadiens-français – tels qu’on appelait encore les Québécois à l’époque – car il était persuadé qu’ils accéderaient un jour à l’indépendance ; et en même temps faire repentance de la cession du Québec à l’Angleterre par Louis XV en 1763, un chapitre peu glorieux du roman national.
C’est donc par la mer, à bord du croiseur Colbert, et sanglé dans son costume militaire (il était venu en civil en 1960), que Charles de Gaulle débarque au Canada sur les flots du Saint-Laurent, un choix calculé qui lui évitait de commencer sa visite par Ottawa, la capitale fédérale. Après une première escale à Québec le 23 juillet, il gagne ensuite Montréal qui organise, en cette année 1967, l’Exposition universelle, une manière pour la Belle Province de s’ouvrir au monde (54,9 millions de visiteurs entre le 28 avril et le 29 octobre).
Impressionné par tant de modernité et charmé par l’accueil qui lui est réservé tout au long de sa visite par une foule enthousiaste, le général est transporté de joie. Au point qu’il sent monter en lui les mêmes sensations éprouvées deux décennies plus tôt lors de la libération de Paris, en août 1944. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les premières phrases de son discours du 24 juillet prononcé sur les coups de 19h30 au balcon de l’hôtel de ville : « C’est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française. Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue de tout mon cœur. Je vais vous confier un secret que vous ne répéterez pas : ce soir, ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération ».
Le plus fascinant dans tout cet épisode, c’est qu’au départ, il n’était pas prévu que le général s’exprime en public ce soir-là, comme l’indiquait en 1997 dans les colonnes du Monde l’ex-ministre gaulliste Roland Nungesser qui était également de la visite en tant que secrétaire d’État aux Finances chargé de l’international, mais qui se trouvait à Ottawa au moment où fut lâchée la fameuse phrase. « Cela m’a été confirmé par M. Drapeau [le maire de Montréal à l’époque, NDLR] qui m’a dit qu’il n’était pas prévu que le général prenne la parole du balcon de l’hôtel de ville ».