Bujumbura, le 26 juillet 2017 (Net Press) . Lors de la démonstration de force du parti présidentiel Cndd-Fdd de ce samedi 22 juillet, l’un des cadres de ce parti, Sylvestre Ndayizeye, s’en est pris à l’ancien président Domitien Ndayizeye, le dénonçant d’avoir lancé des propos injurieux à la jeunesse affiliée au parti de l’Aigle. Le président Domitien Ndayizeye tire une sonnette d’alarme qu’une fois sa sécurité mise en danger, il va demander à ce qu’on renforce son dispositif sécuritaire avant d’ajouter qu’il n’entend pas à fuir le pays.
L’ancien président Domitien Ndayizeye, dans ses propos, dit « c’est une incompréhension de la notion de démocratie qui garantit à toute personne le droit d’exprimer sa pensée. " J’ai le sentiment que les peuples ne maitrisent pas comme moi l’environnement politique que nous avons opté pour édifier la démocratie et la garantie du droit d’expression, le droit de penser.
"C’est la raison pour laquelle nous avons accepté d’ailleurs une multitude de partis politiques, c’est que nous avons des visions différentes sur certaines questions. Si j’ai donné ce conseil, c’est parce que j’y crois et chacun a le droit d’accepter ou de refuser. Nous venons d’ailleurs d’envoyer ce message non seulement aux Imbonerakure, mais aussi à tous les Burundais et chacun prend ou laisse si jamais il n’y croit pas.
"Je suis prêt à les rencontrer et à discuter avec eux. S’ils me persuadent, j’abonderai dans leur sens et s’ils ne me persuadent pas, il faudrait qu’ils abondent dans mon sens aussi. Et je crois que je suis suffisamment armé pour les amener à être beaucoup plus sages".
Pour rappel, le cadre du Cndd-Fdd, Sylvestre Ndayizeye, dans son allocution de circonstance, avait déclaré que « Dire que nous avons des problèmes mentaux, je me dis qu’il s’est trompé et se tromper est humain. Dites-lui de faire une clause de conscience et de regarder un peu en arrière. Lorsqu’en 1993 tu te cachais après qu’on t’ait enlevé un compagnon de lutte, s’il n’y avait pas eu une jeunesse conscientisée, on ne sait pas si tu aurais encore où parler. Nous le mettons en garde, même si c’est notre grand père, trop c’est trop, plus jamais ! Et s’il recommence encore, il aura à faire à nous ! Il n’a pas de leçon à donner aux Imbonerakure".
Burundi - Administration
L’Ombudsman exprime ses inquiétudes au maire de la ville de Bujumbura
Bujumbura, le 26 juillet 2017 (Net Presss) . L’Ombudsman burundais, Edouard Nduwimana, a rencontré ce 25 juillet 2017 le premier magistrat de la capitale, Freddy Mbonimpa et leurs discussions ont porté sur des inquiétudes à propos de certaines initiatives de la mairie de Bujumbura, en fonction des plaintes des sociétés de la capitale. C’est notamment l’organisation du parking payant, la collecte des déchets dans la ville de Bujumbura, la privatisation des marchés ainsi que le contrat avec le Club du Lac Tanganyika.
Pour le premier point, Edouard Nduwimana a indiqué que le parking payant en soi est une bonne chose, mais qu’il faut améliorer son organisation car l’on ne connaît pas la destination des fonds collectés, les critères de recrutement des agents qui font le travail ne sont pas connus d’où il faut un peu plus de transparence.
A propos de la collecte des déchets dans la ville, l’Ombudsman ne comprend pas comment la mairie de la ville a opté pour un monopole attribué à une société et que s’il le faut, l’on doit rouvrir le système de concurrence. Concernant la privatisation des marchés, la banque mondiale avait suggéré cette idée mais actuellement, l’on constate que la mairie a revu cette mesure en confiant la gestion des marchés aux communes.
L’Ombudsman suggère une évaluation de l’ancien système et du nouveau système pour voir là où il y a une plus value. Sur ce, le maire de la ville a réagi en indiquant que le système actuel est mieux par rapport à l’ancien. Enfin, les deux hommes ont parlé du contrat qui liait le Club du Lac Tanganyika et la mairie pour l’aménagement du Rond Point de la Place de l’Indépendance. Ce contrat devait expirer en 2018 mais dans l’entre-temps, la mairie l’a déjà confié à une autre société.
Burundi -Usa – Politique
Le conseil de sécurité de l’Onu se penche sur la question du Burundi
New York, le 26 juillet 2017 (Net Press) . Le conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies se tient dans la ville newyorkaise des Etats-Unis en dates des 26 et 27 juillet 2017 des sessions sur la crise que traverse le Burundi depuis le printemps d’avril 2015.
Selon des sources diplomatiques, parmi les orateurs de cette session, figurent le président ougandais et médiateur dans la crise burundaise, Yoweli Kaguta Museveni, l’ancien président tanzanien et facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin William Mkapa ainsi que l’envoyé spécial des Nations Unies au Burundi et ancien président intérimaire du Burkina-Faso, Michel Kafando.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que le facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin William Mkapa, n’a pas fait le déplacement de New York pour des raisons de convenance personnelle.
Burundi - Société
Quand Désiré Uwamahoro se fait voler son téléphone portable !
Bujumbura, le 26 juillet 2017 (Net Press) . Il était vers 12 heures passées de quelques minutes quand, d’un coup, Désiré Uwamahoro, ancien commandant de la brigade anti-émeute, est sorti de sa voiture avec deux pistolets dans les mains. Il venait d’être victime d’un vol de son téléphone portable qu’un garçon a ramassé dans la voiture au vu de Désiré Uwamahoro.
Ayant alerté les populations qui étaient sur les lieux, elles ont couru après le bandit et ont fini par l’attraper et elles l’ont ramené vers la victime. Ce dernier l’a embarqué à bord de sa voiture vers une destination inconnue. Ceux qui ont assisté à la scène ont indiqué que le bandit n’avait pas reconnu Désiré Uwamahoro et il était par ailleurs intéressé par son téléphone qui est l’un des derniers cris. Ils se disent également que le bandit risque de n’avoir pas la vie facile après ce forfait.
Burundi - Société
L’Arfic dément
Bujumbura, le 26 juillet 2017 (Net Press) . Après que le journal en ligne Bujumbura News eut publié un article paru ce24 juillet sur le mauvais comportement du directeur général de l’autorité de régulation de la filière du café, Arfic, Jean de Dieu Mutabazi face à ses collègues subalternes, le syndicat professionnel des travailleurs de l’Arfic, à travers un communiqué rendu public ce mardi le 25 juillet 2017, s’inscrit en faux contre le contenu de l’article.
Le président de ce syndicat, Jean Baptiste Manirakiza, à travers ce communiqué rendu public à cette effet, a saisi cette occasion pour démentir ces allégations qu’il qualifie de mensongères et qui ternissent l’image du directeur général et que le journal Bujumbura News devrait vérifier la fiabilité de cette information auprès des prétendues sources.
Selon toujours le communiqué, le personnel de l’Arfic saisit cette occasion pour informer le public qu’il existe un organe officiel en charge de recevoir ces revendications et qu’il ne communique jamais sur l’internet, qu’il a totalement confiance en son directeur général Jean de Dieu Mutabazi et apprécie son travail depuis sa nomination à la tête de l’Arfic et l’encourage de garder le cap afin de relever ensemble défis de la filière café du Burundi. Arfic informe le public qu’il portera plainte contre l’auteur de cet article et demande au site Bujumbura News de publier le présent communiqué.
La rédaction a cherché à s’entretenir avec le directeur général de l’Arfic sans succès , mais sur son compte tweeter, Mutabazi dit " les hommes et les femmes intelligents vérifient les rumeurs, l’agence Bujumbura News doit publier le démenti du syndicat de l’Arfic"