Gitega, le 31 juillet 2017 (Net Press) . Damas Gahungu, connu sous le sobriquet de Kirosi, a été blessé lors d’une attaque armée perpétrée à son domicile situé à la colline Kibuye, dans la commune de Bukirasazi de la province de Gitega (au centre du pays).
Fortuné Nkeshimana, le chef de la colline, indique que les auteurs de ce forfait ne sont pas encore identifiés, mais il affirme que la victime a été transférée d’urgence vers l’hôpital de Kibuye pour les premiers soins.
Dans la même rubrique, le caporal-chef Etienne Nzosaba connu sous le sobriquet de Ceusi, matricule 52715 tué il ya 10 jours par un agent de transmission du major Aron Ndayishimiye, matricule SS 1793, commandant du 421eme bataillon d’infanterie, a été inhumé vendredi dernier sans les honneurs militaires ni présence aux funérailles de sa famille et de ses collègues militaires, ce qui a étonné ceux qui l’accompagnaient jusqu’à sa dernière demeure au cimetière de Mpanda
Pour rappel, ce cas n’est pas isolé car les ex-Fab exécutés l’ont été sous le silence coupable de la justice et du ministère ayant la défense dans ses attributions. On se souviendra que l’adjudant François Nkurunziza a été exécuté le 17 janvier 2017 à Muyinga et que jusqu’à présent, rien ne filtre sur son assassinat, sans oublier celui de l’adjudant major Eddy Nyongera le 16 septembre 2016 dans les enceintes du service national des renseignements.
Sur le cas précis du caporal-chef Etienne Nzosaba, la rédaction a contacté le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza pour avoir plus de détails. Il a indiqué que les forces de l’ordre accusées de haute trahison ne sont jamais accompagnées d’honneurs militaires. Et d’ajouter que le caporal-chef Etienne Nzosaba a pris un fusil de type mitrailleuse avec une caisse de 200 balles à l’insu de tout le monde.
Vers 4 heures du matin, il a appelé ses collègues, prétendant qu’il a été victime d’une attaque d’hommes qui lui ont pris les cartouches mais qu’il a pu tout de même récupérer le fusil. Une équipe de ses collègues l’a raccompagné pour récupérer à cette fin mais arrivé à l’endroit indiqué, il a fait semblant de ne pas trouver le fusil. Mais dans l’entre-temps, l’équipe a été attaquée par des hommes armés et feu le caporal-chef a tenté de fuir. il a été tué donc dans l’échange des tirs. Quant à ceux qui disent qu’il a été tué parce qu’il était un ex-Fab, le colonel Baratuza a informé qu’il était un ex-Fab mais que cela ne peut pas être une excuse.
Burundi - Sécurité
Une commémoration sans la présence de l’autorité administrative
Gitega, le 31 juillet 2017 (Net Press) . Les déplacés de la commune Bugendana, province de Gitega, ont procédé à la commémoration ce samedi 29 juillet 2017 du 21eme anniversaire des massacres à grande échelle de 341 déplacés tutsi de ce camp de déplacés en l’absence remarquable des autorités administratives. Rappelons que ce carnage a eu lieu le 19 juillet 1996, quelques jours seulement avant le renversement de Sylvestre Ntibantunganya par un expert putschiste du nom de .... Pierre Buyoya, le 25 juillet 1996.
Le représentant de ces déplacés indique que cette absence de l’autorité administrative ne l’étonne pas car ils sont toujours discriminés par ces autorités qui les écarte des projet agro-pastoraux dont bénéficie le reste de la population, c’est-à-dire qui sont restés chez eux. Ce phénomène cause souvent des difficultés car les autorités voudraient que les réfugiés intérieurs rentrent chez eux et ces derniers refusent toujours car ils estiment que l’insécurité qu’ils ont fuie est toujours d’actualité, surtout qu’ils voient parmi leurs voisins leurs bourreaux circuler librement.
Le représentant des rescapés de cette hécatombe, Oswald Nsabimana, demande à la justice d’apporter de la lumière sur ces massacres qui sont restés dans les oubliettes depuis 21 longues années.
Burundi - Droits de l’Homme
Publication du rapport n° 85 de la campagne Sos-Torture
Bujumbura, le 31 juillet 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 22 au 29 juillet 2017 et évoque les violations des droits de l’homme au Burundi. Le rapport évoque une situation carcérale à un niveau inquiétant, alors qu’une mesure de grâce présidentielle avait permis la libération de plus de 2.000 détenus. Au début du mois de juillet, les détenus s’élèvent à 9.734 personnes. Ce nombre est en constante hausse, car en un mois et demi, plus de 500 nouveaux détenus ont été enregistrés.
Cela confirme le nombre inquiétant des arrestations et détentions arbitraires. Au moins cinq personnes ont été assassinées au cours de la période et dans différentes localités. Des miliciens imbonerakure ont également grièvement blessé deux jeunes hommes dans la zone de Kanyosha à Bujumbura. Les agresseurs sont toujours libres alors qu’ils ont été identifiés par les victimes. Des miliciens Imbonerakure ont aussi torturé deux personnes dans la province Ruyigi. Au moins six personnes ont été victimes d’arrestations arbitraires, dont trois militants d’opposition. Parmi les personnes arrêtées arbitrairement, figurent aussi trois hommes qui avaient pourtant été acquittés et libérés sur une décision judiciaire.
Burundi - Nécrologie
Départ pour l’Eternité du curé de la paroisse Mugamba
Bujumbura, le 31 juillet 2017 (Net Press) . Alors qu’il a été victime d’un accident de roulage en date du 20 juillet dernier dans la zone de Ruringanizo de la commune de Rutovu dans le Sud du pays, le curé de la paroisse de Mugamba, Abbé Pierre Claver Ngendakuriyo, s’est éteint ce matin à l’hôpital moderne de Kira où il subissait des soins intensifs depuis cette période.
Rappelons que les occupants de leurs voitures étaient au nombre de cinq et que deux d’entre eux avaient trouvé la mort sur place dans cet accident où ils ont été cognés par un camion remorque. Parmi les survivants, outre le curé qui vient de regagner la demeure du Père, il y avait également son adjoint ainsi qu’un grand séminariste qui était parti pour Rutovu où se trouve sa famille. Ils ont été fauchés vers 20 heures alors qu’ils rentraient sur Tora, le chef-lieu de la commune Mugamba.
La commune Mugamba ne cesse de compter ses morts car samedi 22 juillet 2017, des voisins avaient enterré l’une des victimes de cet accident au moment où les autres participaient à une levée de deuil définitive, un collègue au défunt. Voici que le curé vient s’ajouter sur la liste des disparus de cette commune. Les populations implorent le Tout Puissant pour qu’il protège son adjoint et le grand séminariste toujours en soins intensifs à Kira Hospital de Bujumbura.
Burundi - Kenya - Sécurité
Quand les attaques n’épargnent pas le domicile du vice –président au Kenya
Nairobi, le 31 juillet 2017 (Net Press) . Un policier et un assaillant ont trouvé la mort dans l’attaque de grande envergure de ce samedi 29 juillet 2017 perpétrée par des éléments non encore identifiés à la maison du vice-président du Kenya, William Ruto .
Selon le site Rfi , M Ruto est sa famille n’étaient pas à leur domicile au moment de l’attaque. La même source indique que sous l’intervention musclée des forces spéciales, il a fallu vingt heures pour mettre fin à cette attaque.
Pour rappel cette attaque intervient à quelques jours des élections générales qui s’annoncent serrées et tendues. Le président sortant Uhuru Kenyatta et M. Ruto, son colistier, y briguent un second mandat à la tête du pays face au leader de l’opposition Raila Odinga.
Burundi - Usa - Russie - Diplomatie
"755 membres des services diplomatiques américains devront quitter le sol russe", dixit Vladimir Poutine
Moscou, le 31 juillet 2017 (Net Press) . C’est le constat du site de Rfi qui informe qu’au terme d’une semaine marquée par des tensions diplomatiques entre Moscou et Washington, Vladimir Poutine a évoqué les mesures russes de riposte aux nouvelles sanctions américaines. Dans un entretien diffusé dimanche sur la chaîne de télévision Rossia 1, le président russe a affirmé que 755 membres des services diplomatiques américains devront quitter le sol russe.
Vladimir Poutine estime que Washington a fait un pas dans la dégradation des relations bilatérales. Un pas qui n’a pas été provoqué par Moscou. C’est ainsi que le président russe justifie ces mesures de rétorsion. « Nous avons longtemps attendu que les choses s’améliorent, nous avons nourri l’espoir que la situation changerait. Mais manifestement, si la situation changeait ce ne serait pas pour bientôt. J’ai jugé qu’il était temps de montrer que nous ne laisserons rien sans réponse. »
Il y a quelques jours, de nouvelles sanctions contre Moscou ont été adoptées à la quasi-unanimité par le congrès américain. Dès le lendemain, la diplomatie russe annonçait des mesures de riposte : réduction du personnel diplomatique américain, suspension de l’utilisation d’une résidence.
Selon Moscou, il s’agit de ramener le personnel des représentations diplomatiques américaines au même niveau que celui du personnel des représentations russes aux Etats-Unis.
« Du point de vue du travail diplomatique, c’est tout à fait sensible, parce que plus d’un millier de personnes – diplomates et personnel technique – travaillaient et travaillent encore en Russie. 755 vont devoir cesser leurs activités en Fédération de Russie… C’est sensible. » Vladimir Poutine assure que d’autres mesures pourraient suivre, dans d’autres secteurs, mais il n’y est pour l’heure pas favorable.