Bubanza, le 1er août 2017 (Net Press) . Selon des informations sur place, la plaine de la Rusizi est sous le seuil d’une insécurité grandissante et la population des environs de la réserve naturelle de la Rukoko a été réveillée ce lundi le 31 juillet 2017 par des crépitements d’armes nourris d’échanges de tirs d’arme en provenance de la République démocratique du Congo.
Les habitants des environs qui vaquaient à leurs activités ont eu peur suite à cette situation et ont dû fuir. Le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza joint par la rédaction, confirme cette information avant d’ajouter que les opérations de ratissage se déroulent dans le secteur Kiliba –Ondes, secteur 6, entre les forces armées de la République démocratique du Congo et quelques éléments non encore connus.
Dans une autre rubrique Leonard Niyukuri, membre du parti Sahwanya Frodebu, a été arrêté et conduit manu militari au cachot de la commune Nyanza-Lac ) par les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires ( Imbonerakure) sur la colline Kabondo, commune Nyanza-Lac province de la province de Makamba (sud du pays )
Ces Imbonerakure l’accusent de hisser le drapeau de son parti Frodebu dans un endroit inapproprié comme permanence. Les membres de l’opposition de cette entité disent qu’ils vivent de la peur au ventre car ils sont victimes des intimidations de la jeunesse du parti présidentiel. Ils ne comprennent pas pourquoi les monuments du parti Cndd –Fdd sont construits presque dans tous les coins du pays et que les membres de l’opposition sont souvent interdits d’implanter des permanences dans cette localité.
Burundi - Politique
"Le Comesa a été induit en erreur", clame la présidence de la République !
Bujumbura, le 1er août 2017 (Net Press) . Le porte-parole du président de la République Pierre Nkurunziza, Jean Claude Karerwa, clame haut et fort que le secrétariat général du common market of east and south Africa, Comesa, qui a déclaré que le Burundi n’est pas capable d’accueillir le sommet du marché commun de l’Afrique orientale et australe, faute de moyens logistiques a été induit en erreur par les ennemis du pays
Jean Claude Karerwa estime que le Burundi regorge de beaucoup d’Hôtels équipés des suites présidentielles, capables d’accueillir les chefs d’Etats au sommet. Karerwa affirme que Bujumbura dispose de plus d’une quarantaine de véhicules luxueux capables de transporter les éminents invités .
Une large opinion dit que le porte-parole du président dit la vérité et rien que la vérité car le Burundi est le pays le plus pauvre de la planète mais qui regorge des véhicules tellement luxueux que pendant les heures de pointe, en file indienne, sont dans l’embouteillage avant d’affirmer que le Burundi regorge de nombreux hôtels luxueux, en témoigne l’hôtel club du lac Tanganyika, l’hôtel le panoramique, l’Hôtel Bel Air qui a été hautement apprécié par le président ougandais Yoweli Kaguta Museveni lors de son séjours sur Bujumbura. La même source conclut que le gel des aides directes de l’Union Européenne serait derrière cette interdiction.
Burundi - Union Européenne - Politique
Le sénat burundais réagit à une résolution du parlement européen
Bujumbura, le 1er août 2017 (Net Press) . Le sénat burundais, à travers un communiqué, porte à la connaissance du public qu’il a accueilli avec indignation et déception l’adoption au début du mois de juillet 2017 par le parlement européen d’une résolution injuste et mal informée sur le Burundi.
Cette résolution indique en effet que depuis avril 2015, la situation des droits de l’homme s’est détériorée et qu’il faut une enquête neutre afin de traduire les auteurs de ces forfaits devant la justice. Pour le sénat burundais par contre, cette résolution vient conforter les ennemis du pays, spécialement les auteurs du mouvement insurrectionnel et du coup d’Etat raté du 13 mai 2015.
Face à cette situation, le sénat burundais se sent interpellé pour jour pleinement son rôle d’avant-garde dans la sauvegarde des intérêts légitimes du peuple burundais qui l’a mandaté. Pour cela, les sénateurs ont décidé de consacrer la séance de ce matin à l’analyse de ce document et des raisons qui le sous-tendent. Cette séance a été radiodiffusée de 9 à 12 heures.
Burundi - Politique
Vers un rapprochement du gouvernement et de son opposition radicale ?
Helsinki, le 1er août 2017 (Net Press) . Une délégation du gouvernement de Bujumbura a entamé depuis hier des entrevues à Helsinki la capitale finlandaise, avec l’opposition radicale en vue de pouvoir débloquer le dialogue qui est en panne depuis plusieurs mois. Dans cette mission, Bujumbura a envoyé Edouard Nduwimana, l’Ombudsman burundais, Evariste Ndayishimiye, secrétaire général du Cndd-Fdd au pouvoir ainsi que Zénon Ndaruvukanye, argentier du parti présidentiel.
De son côté, l’opposition radicale est composée de Charles Nditije, président du Cnared et de l’Uprona non reconnu par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, Frédéric Bamvuginyumvira du parti Frodebu, Chauvineau Mugwengezo de l’Upd Zigamibanga, Onésime Nduwimana, ancien porte-parole du Cndd-Fdd, Jean Minani du Frodebu Nyakuri et ancien président du Cnared et Léonidas Hatungimana du parti Ppd Girijambo et ancien porte-parole du président Nkurunziza.
Les deux parties se rencontrent sous la facilitation d’une Ong internationale Cmi ou Crisis Management Initiative qui s’occupe de la résolution pacifique des conflits. Selon des informations non encore confirmées, ces entrevues seraient à la base d’un accord qui sera remis au facilitateur Mkapa qui prévoit une autre séance de dialogue ce mois d’août 2017 à Arusha en Tanzanie.
Pour le moment, rien ne filtre de ces discussions secrètes mais une certaine opinion pense que le déplacement de Pierre Nkurunziza à ngara pourrait être à l’origine de ce déblocage de la situation. Signalons enfin qu’en politique, tous les coups sont permis, aussitôt après la déclaration de Michel Kafando au conseil de sécurité des Nations Unies, Bujumbura avait juré sur tous les toits qu’il n’entend pas s’asseoir avec les terroristes putschistes.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 69
Bujumbura, le 1er août 2017 (Net Press) . Il couvre la semaine du 24 au 30 juillet 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme. Pour ce bulletin, au moins 7 personnes ont été tuées, 1 portée disparue, 4 torturées, 15 arrêtées arbitrairement et 2 victimes de la violence basée sur le genre.
Des jeunes Imbonerakure affiliés au Cndd-Fdd, des agents du service national des renseignements, des policiers et des militaires sont pointés du doigt comme auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ce bulletin relève des cas d’assassinats, d’enlèvements, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza. Les membres des partis de l’opposition en l’occurrence ceux du FNL aile d’Agathon Rwasa, du MSD et ceux du Sahwanya Frodebu sont aussi signalés dans ce bulletin. Le bulletin s’insurge également contre des actes d’intimidation, faits et commis par les jeunes Imbonerakure ainsi que des entrainements paramilitaires.
Le phénomène de viol est aussi signalé dans ce bulletin ainsi que celui de la justice populaire. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du gouvernement pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Communication
Donald Trump limoge Scaramucci, son directeur de la communication
Washington, le 1er août 2017 (Net Press) . Dix jours, pas plus. C’est le temps que sera resté Anthony Scaramucci au poste de directeur de la communication de la Maison Blanche. Donald Trump l’a relevé de ses fonctions. Et derrière ce départ, il y aurait l’arrivée de John Kelly. Selon le New York Times, le limogeage d’Anthony Scaramucci était exigé par le tout nouveau secrétaire général de la Maison Blanche.
La Maison Blanche explique dans un communiqué qu’Anthony Scaramucci a jugé préférable de partir pour laisser le nouveau secrétaire général de l’administration présidentielle, John Kelly, mettre en place ses propres équipes. Scaramucci a suscité l’effroi en tenant la semaine dernière des propos insultants et vulgaires concernant d’autres hauts responsables de la Maison Blanche.
La Maison Blanche ressemble à une porte-tambour, l’un y entre, l’autre en sort. L’entrée d’Anthony Scaramucci avait coïncidé avec la sortie de Sean Spicer et un peu plus tard de Reince Priebus, respectivement porte-parole et secrétaire général de la présidence. L’arrivée de John Kelly en remplacement de Priebus a conduit le très éphémère directeur de la communication vers la sortie.
L’ancien général des Marines a remporté sa première victoire : en échange de son acceptation du poste d’administrateur de la Maison Blanche, il a demandé la tête de Scaramucci qui ne voulait avoir comme seul patron que Trump. La nouvelle porte-parole Sarah Huckabee Sanders a tenté d’adoucir la disgrâce en parlant d’un accord mutuel entre Scaramucci et le président : « Je pense qu’Anthony a voulu que le général Kelly puisse fonctionner entièrement avec sa propre équipe, alors que le président a trouvé que ses commentaires étaient inappropriés. »
Scaramucci avait le soutien de Jared Kusher et Ivanka qui l’ont utilisé pour se débarrasser de Priebus. Celui-ci parti, le directeur de la communication était devenu embarrassant, en raison de son comportement et de la vulgarité de son langage. Trump a donc accédé à la demande de John Kelly qui a maintenant le complet contrôle sur le personnel de la Maison Blanche, y compris Steve Bannon et le couple Kushner. Mais pourra-t-il contrôler Donald Trump ?
Le départ d’Anthony Scaramucci s’inscrit dans le cadre de tentatives de Donald Trump de faire oublier la semaine marquée par une succession de revers politiques et un déballage des querelles au sein de l’administration présidentielle, dont les déclarations retentissantes de l’ancien directeur de la communication n’étaient qu’un élément.
Au Sénat, Donald Trump a essuyé un échec humiliant sur la réforme de la santé. La Maison Blanche est également confrontée à plusieurs casse-têtes diplomatiques avec Téhéran, Pyongyang ou Moscou.
Burundi - Rdc - Politique
Parmi les interpellés, les journalistes
Kinshasa, le 1er août 2017 (Net Press) . Le mouvement citoyen de la Lucha (Lutte pour le changement ) a organisé des manifestations ce lundi le 31 juillet 2017 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo pour contraindre Kabila à quitter le pouvoir et d’organiser les élections avant la fin de décembre 2017. Cette manifestation a été réprimée violemment par la police congolaise suivi d’une vague d’arrestations et parmi les interpellés, cinq journalistes.
Selon l’Afp, les manifestants de Bukavu qui se rassemblaient sur la place de l’indépendance ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène par la police avant que cette dernière ne procède à l’arrestation des journalistes qui effectuaient une couverture médiatique de cet évènement, dont 2 journalistes de la chaine de télévision privée Canal Futur et 1 journalistes de la radio d’Etat