Bubanza, le 3 août 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la réserve naturelle de la Rukoko, un feu s’y est déclaré depuis hier et s’est étendu jusque dans le cimetière de Mpanda, toujours dans la commune de Gihanga de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays.
Cette réserve de la Rukoko, qui fait frontière avec la République démocratique du Congo, est très convoitée pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises, raison pour laquelle les militaires la surveillent de très près car mêmes des rebelles peuvent attaquer des positions militaires ou policières et s’y retranchent. C’est pourquoi jusqu’à présent, l’on ne sait pas dire si l’incendie est d’origine criminelle ou accidentelle.
Toujours dans le cadre de la sécurité, il y a un anniversaire de deux ans après l’attaque à l’arme automatique du président de l’Aprodh, Pierre-Claver Mbonimpa. A cette occasion, il a sorti lui-même un communiqué que la rédaction livre entièrement à son lectorat.
"En mémoire des victimes du 3ème mandat de Pierre Nkurunziza
"Deux ans viennent de s’écouler, après que j’ai échappé de justesse à mon assassinat.
"C’était le 03 Août 2015 à 18h du soir, lorsqu’un bourreau du gouvernement de Pierre Nkurunziza a tiré quatre balles sur moi, mais Dieu aidant, une seule m’a touché.
"C’est pourquoi j’appelle encore une fois toute personne soucieuse du respect des droits de la personne humaine, toute personne éprise du respect de la légalité et de l’établissement d’un Etat de droit au Burundi d’allumer une bougie, ce jeudi 03 Août à partir de 18 h, en mémoire des personnes tuées, torturées, des femmes violées par ceux qui étaient censés les protéger, des prisonniers, des réfugiés, des rescapés, des disparus, de ceux qui vivent dans la peur au Burundi et qui ne savent pas à quel saint se vouer, ainsi que ceux qui croupissent dans la pauvreté sans nom à cause du troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
"Après l’orage, le beau temps."
Burundi - Onu - Sécurité
Le conseil de sécurité de l’Onu s’exprime sur le Burundi
New York, le 3 août 2017 (Net Press). A travers une déclaration du conseil de sécurité de l’Onu, ledit conseil indique qu’il demeure profondément préoccupé par la situation politique au Burundi, la non-application de la résolution 2303 (2016) et l’immobilisme du gouvernement burundais à cet égard.
Malgré une situation généralement calme dans tout le pays, le conseil reste alarmé par le nombre croissant de réfugiés à l’étranger et troublé par les rapports faisant état d’actes de tortures, de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires ainsi que par la persistance de l’impasse politique dans le pays et les conséquences humanitaires graves qui en découlent.
Cette déclaration de 4 pages qui touche pratiquement sur tous les aspects de la vie nationale de notre pays indique que la situation qui règne est une marche arrière par rapport à l’avancée engendrée par l’accord d’Arusha d’août 2000. Le conseil soutient la médiation pilotée par la communauté de l’Afrique de l’Est et les autres initiatives pour que le Burundi retrouve la paix et la stabilité.
Il reste attaché à la souveraineté, à l’indépendance politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, mais déplore le fait que Bujumbura ne change jamais d’avis et qu’il a suspendu sa collaboration avec la commission des droits de l’homme de l’Onu. Il estime également que la situation politique au Burundi a un impact négatif sur les pays de la région, d’où il demande à ces mêmes pays de contribuer à la résolution de la crise au Burundi.
Burundi - Humanitaire
Le Pam ravitaille de nouveau les Burundais vulnérables
Bujumbura, le 3 août 2017 (Net Press) . Le programme alimentaire mondial, qui avait suspendu son assistance aux personnes vulnérables suite au problème de manque de fonds, a décidé de reprendre ce travail via la Croix Rouge du Burundi et ce, à travers toutes les provinces de ce pays.
Les personnes concernées par ce projet sont celles qui sont porteuses du Vih Sida et qui prennent des antirétroviraux, des orphelins, des sinistrés ainsi que des femmes sous le traitement de la prévention de la transmission mère - enfant.
Burundi - Politique - Opinion
Le sénat burundais, serait-il passé à l’opposition ?
Bujumbura, le 3 août 2017 (Net Press) . C’est le moins que l’on puisse dire quand on voit le sénat du Burundi demander au gouvernement de respecter à la lettre les accords de paix d’Arusha. En effet, une résolution adoptée le 1er août par le sénat demande de respecter pleinement l’accord d’Arusha, notamment en observant les équilibres ethniques dans toutes les institutions.
Il demande également au gouvernement de s’abstenir de tout comportement ou de tout propos susceptible d’intensifier la violence, d’aggraver la situation du pays ou d’avoir des effets négatifs sur la stabilité régionale à long terme. Cette résolution a surpris plus d’un d’autant plus que les institutions de Bujumbura venaient de dénoncer une autre résolution sur le Burundi du parlement européen. Il avait même engagé une réunion radiodiffusée pour analyser ladite résolution.
Il devient donc étonnant de voir que le même sénat adopte un langage de l’Union européenne, de l’opposition radicale et des frondeurs du Cndd-Fdd vivant en exil avec cette différence notable que le sénat n’a rien dit sur le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Burundi - Administration
Nominations à certains postes de la police
Bujumbura, le 3 août 2017 (Net Press) . Selon un décret présidentiel, le nouveau patron de la police spécial de roulage est l’Opc 1 Roger Bankibigwira, en remplacement d’Alfred Innocent Museremu en poste depuis octobre 2014. De son côté, l’Opc2 Jean Claude Manariyo sera à la tête de la brigade anti-émeute et succède à Emmanuel Manariyo. Ce dernier avait occupé ce poste en octobre 2016 après que son prédécesseur Désiré Uwamahoro eutt été arrêté et emprisonné pour escroquerie.
La marine sera gardée par l’Opc 1 Louis Habonimana alors que la police des mœurs revient à l’Opc 1 Thérence Bahufise. A travers ces nominations, des femmes rencontrées par la rédaction ont indiqué qu’elles ont été oubliées pour des raisons qu’elles ignorent, évoquant elles aussi le respect de l’accord d’Arusha en matière de l’équilibre du genre.
Burundi - France - Politique
La popularité d’Emmanuel Macron en chute libre
Paris, le 3 août 2017 (Net Press) . Trois mois après son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron perd notamment 14 points en un mois auprès des sympathisants centristes et 8 auprès de ceux des Républicains. 49% des personnes interrogées jugent négativement son action.
La popularité d’Emmanuel Macron est en forte baisse (-7), avec 36% seulement de jugements positifs sur son action, et le chef de l’État se voit désormais devancé par Édouard Philippe (-2), selon un sondage YouGov diffusé jeudi 3 août. Trois mois après son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron perd notamment 14 points en un mois auprès des sympathisants centristes et 8 auprès de ceux des Républicains. 49% (+13) des personnes interrogées jugent négativement son action.
Le premier ministre le devance d’un point avec 37% d’avis favorables, malgré une forte baisse de popularité auprès également des proches des centristes (-10) et des Républicains (-10). 42% (+11) portent sur son action un jugement défavorable, selon cette enquête pour le Huffington Post et CNews.
A l’image du couple exécutif, le gouvernement voit sa popularité s’effriter avec 33% d’opinions positives, soit une perte de cinq points.
"Des décisions impopulaires"
Près d’un Français interrogés sur deux (49%, -8%) estime toutefois que le gouvernement est "prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays", mais moins d’un sur trois (32%) dit avoir confiance en lui pour moraliser la vie publique.
Le chômage et l’emploi (25%, -2) restent les principales préoccupations des Français, devant l’immigration (15%, +1) et la protection sociale (14%, +1).