Bujumbura, le 9 août 2017 (Net Press) . Dans la soirée de ce 8 août, vers 20 heures, une grenade a explosé dans la zone de Buyenzi, commune de Mukaza en mairie de Bujumbura. L’éclatement de cette arme a eu lieu à la 7ème avenue, n° 50, dans une buvette où des personnes se désaltéraient.
Selon des informations recueillies sur place, cette grenade a fait un mort, un échangeur de monnaie, et 5 blessés qui ont été évacués dans les différents hôpitaux proches du lieu du drame. Le ou les auteurs de ce crime ne sont pas encore identifiés mais la police dit avoir débuté ses enquêtes. Mais des sources sur place soupçonnent un conflit lié aux échanges de la monnaie d’être à l’origine de ce meurtre.
Sur une rubrique, le représentant de l’Amotabu, (association des motards du Burundi) en province de Makamba, Steve Bishaza, a été arrêté ce mardi 8 août 2017 par le service national des renseignements dans cette province du sud du pays. Les motifs de son interpellation restent jusqu’à présent inconnus.
Burundi - Pays –Bas – Politique
La situation du Burundi préoccupe les Pays –Bas
Bujumbura, le 9 août 2017 (Net Press) . En visite au Burundi du 5 au 9 août 2017, l’envoyée spéciale des Pays–Bas dans la région des grands lacs, Kadja Lasseur, s’inquiète de la situation socio-politico – humanitaire qui prévaut au Burundi depuis l’éclatement de la crise multisectorielle de 2015.
Kadja Lasseur affirme que l’objectif de sa visite au Burundi était de se rendre compte de la situation sur terrain au Burundi et dit que malgré une légère amélioration de la situation sécuritaire, cette dernière reste fragile. Elle appelle à l’amélioration des conditions sécuritaires. Kadja Lasseur affirme qu’au cours de sa visite à l’intérieur du pays dans les provinces de Rumonge et de Makamba, elle a déploré avec horreur la précarité que vit la population due aux catastrophes naturelles et les effets de la crise que traverse le Burundi depuis deux ans.
La même source indique que le royaume de Pays Bas reste au chevet du Burundi en appuyant les domaines agricoles, la santé de la reproduction, l’institution de l’Ombudsman de la République du Burundi, la paix et justice à hauteur de 4o millions d’euros.
Pour sortir de l’impasse que traverse le Burundi, Kadja Lasseur lance un appel vibrant au gouvernement burundais de pouvoir faciliter la reprise des pourparlers et améliorer la situation sécuritaire dans le pays.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome s’en remet à l’Ombudsman
Bujumbura, le 9 août 2017 (Net Press) . L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, saisit l’Ombudsman burundais, Edouard Nduwimana, pour qu’il aide le gouvernement à revenir sur sa décision en matière de hausse du prix de l’électricité de la Regideso.
A travers une correspondance du 7 août 2017, ledit observatoire indique que le gouvernement n’a pas pris en compte la pauvreté qui frappe la population ainsi que les conséquences néfastes de cette décision au cas où elle viendrait à être appliquée. L’Olucome rappelle que la même Regideso avait augmenté le prix de l’électricité à concurrence de 124% et que pour le moment, avec cette nouvelle hausse de 460.8%, le coût d’un kwh passera de 115 à 465 francs burundais, ce qui est énorme à ses yeux.
Il semble révolté de la manière dont le gouvernement augmente des prix de l’électricité de façon effrénée au moment où des entreprises de l’Etat et privées doivent à la Regideso des arriérés de 60 milliards de francs burundais. En outre, estime l’Olucome, l’augmentation du prix de l’électricité devra obligatoirement entraîner la flambée des prix des autres produits de première nécessité.
A travers cette correspondance, l’Olucome montre à l’Ombudsman un endroit où se trouve de l’argent qui pourrait être affecté à la Regideso au lieu de revoir les prix à la hausse. C’est sur la rubrique des bonnes œuvres à la présidence de la République qui est garnie de 28 milliards de nos francs. De cette manière, ce fonds servirait à la construction d’autres barrages pour la distribution d’électricité, au paiement des arriérés pour qu’elles ne tombent pas sur les épaules de la population dont le pouvoir d’achat est voisin de zéro.
Burundi - Usa - Corée du Nord - Sécurité
Trump promet le feu à Pyongyang, la Corée du Nord menace l’île de Guam
Pyongyang, le 9 août 2017 (Net Press) . Selon nos confrères de l’Afp et de Reuters, la Corée du Nord a averti qu’elle pourrait tirer des missiles près de l’île américaine de Guam, dans le Pacifique, alors que le président américain Donald Trump a promis au régime nord-coréen "le feu et la colère".
La Corée du Nord a dit mercredi 9 août "examiner soigneusement" un projet de frappe sur le territoire américain de l’île de Guam, dans le Pacifique, quelques heures après les déclarations de Donald Trump promettant "feu" et "colère" à Pyongyang en cas de nouvelle menace.
La Corée du Nord ne fait pas secret de son projet de développer un missile balistique intercontinental (ICBM) à tête nucléaire capable d’atteindre les États-Unis et ignore les appels de la communauté internationale l’invitant à cesser son programme nucléaire et balistique.
Pyongyang a déclaré qu’"actuellement, elle étudie avec attention le plan opérationnel afin de faire feu sur les zones situées autour de Guam avec une fusée balistique à portée intermédiaire Hwasong-12", selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA. Ce plan sera finalisé et pourrait être mis en œuvre "à tout moment, dès que Kim Jong-un, le commandant suprême de la force nucléaire de la DPRK (Corée du Nord) le décidera", a ajouté l’agence. L’île de Guam abrite une base militaire américaine comptant un escadron de sous-marins, une base aérienne et un groupe de garde-côtes.
"Le feu et la colère"
Quelques heures auparavant, Donald Trump avait lancé une spectaculaire mise en garde contre le régime communiste, lui promettant "le feu et la colère". "La Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les États-Unis", a déclaré le président américain depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances.
Le sénateur républicain John McCain a déploré le manque de prudence du président dans ses menaces à la Corée du Nord. "J’objecte aux commentaires du président car il faut être certain d’être en mesure de faire ce que l’on dit", a-t-il déclaré dans une interview radiophonique.
Le conseil de sécurité des Nations unies a adopté samedi à l’unanimité de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, susceptibles de réduire d’un milliard de dollars les exportations annuelles nord-coréennes. Depuis 2006, l’Onu a imposé six trains de sanctions à la Corée du Nord mais rien ne semble faire dévier Kim Jong-un. Le dernier essai nucléaire remonte au 9 septembre 2016, avec une détonation jugée deux fois plus puissante que la bombe américaine lâchée sur Hiroshima.