Muyinga, le 15 août 2017 (Net Press) . Le premier sergent major, Ndayizeye de la matricule 71296, a été tué son collègue, le caporal Mugabo, matricule 59847, sur un poste militaire situé dans la localité de Nyarutongo, dans la commune Giteranyi de la province de Muyinga. Après le forfait, le présumé auteur a pris le large vers le pays de John Pombe Magufuli.
Sur un autre chapitre, Germain Rukuki, l’ancien membre de l’association catholique de lutte contre la torture sous les verrous à la prison centrale de Ngozi, a comparu ce lundi devant la chambre de conseil du tribunal de grande instance de Ntahangwa en itinérance a Ngozi. Germain Rukuki est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat en collaborant avec les activistes des droits de l’homme en exil. Selon les témoins de la défense, il compte interjeter appel au cas où la détention préventive serait maintenue.
Dans la même chapitre, Christian Gahomera, connu sous le sobriquet de Kiki, membre zélé du parti de l’Aigle et qui a participé activement aux différentes manifestations anti Occident, qui venait de passer 13 jours au service national des renseignements, a été transféré depuis ce lundi à la prison centrale de Ruyigi.
Burundi - Sécurité
70 réfugiés Burundais vivant en Rdc rentrent au pays
Bujumbura, le 15 août 2017 (Net Press). 70 refugiés burundais qui vivaient dans le camp de refugiés de Lusenda dans la localité de Fizi en province du sud Kivu en République démocratique du Congo, ont regagné le Burundi ce lundi 14 août 2017. D’après ces réfugiés, ils avaient fui la famine qui frappait douloureusement le Nord-Ouest du pays. Arrivés en Rdc, ils vivaient dans la précarité extrême et ils étaient souvent maltraités par les Congolais.
Toujours au chapitre des réfugiés, le représentant du programme alimentaire mondial (Pam) au niveau de l’Afrique, en visite dans le camp de réfugiés burundais à Nduta en Tanzanie, a été accueilli ce lundi 14 août 2017 par des jets des pierres. Selon nos sources, cette autorité a vite annulé sa visite mais la police tanzanienne a réprimé violement ces émeutes, une femme a avorté suite à ces violences, et plusieurs refugiés ont été blessés. Une dizaine parmi les manifestants ont été arrêtés par la police tanzanienne.
D’après toujours nos sources, les réfugiés réclamaient la majoration d’une ration alimentaire jusqu’ici insuffisante. Ils se plaignaient depuis un certain temps de la réduction sensible de la quantité de la nourriture fournie par le Pam
Burundi - Politique
Luc Michel donne un scoop
Bujumbura, le 15 août 2017 (Net Press) . Le géo-politologue belge, Luc Michel, un proche du pouvoir de Nkurunziza, a donné ce lundi un scoop où il a affirme sans rire qu’il y a un complot américano–belge pour renverser dans le bain de sang le président Nkurunziza à l’occasion d’un voyage à l’étranger et qu’il y a des forces prévues pour bombarder le palais présidentiel.
Luc Michel a souligne qu’il y a des groupes armés en attente à la frontière burundo –rwandaise qui viendraient s’emparer de la capitale Bujumbura et que le président Nkurunziza ne l’ignore pas du tout. La même source le président que Nkurunziza, en suivant la politique anti–Occident, suit l’exemple du pays d’Edouardo dos Santos, l’Angola, qui a lutté contre l’impérialisme occidental qui vise à déstabiliser le pays en s’entremêlant dans le fonctionnement politique des pays africains.
Luc Michel s’en prend violement au royaume de Belgique, son royaume, qui divise ethniquement les peuples burundais et rwandais, ce qui a débouché aux différents génocides qui frapper les deux pays.
Burundi - Economie
Le marché du Cotebu sous le seuil de différents défis
Bujumbura, le 15 août 2017 (Net Press) . Le nouveau marché du Cotebu est exposé à différents problèmes, d’après les personnes contactées par la rédaction ce mardi matin, relocalisées ces derniers jours. Ce marché n’a pas de blocs sanitaires et la même source indique que lors de la saison pluvieuse, les commerçants vont été victimes des maladies dites des mains sales comme le choléra, etc.
A côté de cela, ajoutent les commerçants, faute d’abris, ils s’exposent au soleil de plomb et des cas de paludisme ne devraient pas tarder à se manifester chez ces commerçants. Le complexe textile Afritextile localisé dans les environs n’est pas tendre avec ces commerçants car il émet des gaz à effet de serre qui polluent l’environnement, d’où des risques de maladies respiratoires et ou du cancer.
Les mêmes témoins demandent au gouvernement burundais de reconstruire dans toute urgence le marché central de Bujumbura pour éviter le pire.
Burundi - Zimbabwe - Justice
Plainte contre l’épouse de Robert Mugabe après une altercation en Afrique du Sud
Johannesburg, le 15 août 2017 (Net Press) . La première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, est visée par une plainte pour agression en Afrique du Sud, où elle est soupçonnée d’avoir frappé deux femmes dans un hôtel de Johannesburg, ont indiqué mardi les autorités sud-africaines.
« Une plainte pour agression a été ouverte par deux femmes » contre Grace Mugabe, a déclaré Sizakele Nkosi Malobane, ministre de la sécurité pour la province sud-africaine du Gauteng, qui englobe Johannesburg.
« Je veux condamner ses actions et j’espère que justice sera rendue », a-t-elle ajouté sur la radio Jacaranda FM, précisant qu’une des deux jeunes femmes souffrait de « graves blessures ».
Grace Mugabe « peut être arrêtée » malgré son passeport diplomatique, a déclaré pour sa part le ministre sud-africain de la police, Fikile Mbalula, sur les ondes de radio 702, ajoutant que ses services étaient « en train de travailler sur l’affaire ».
Une des victimes présumées, âgée de 20 ans, assure qu’elle se trouvait avec les fils de Mme Mugabe et deux amis lorsque la première dame zimbabwéenne qui se trouvait dans une chambre voisine est venue les agresser dimanche soir.
« On était tranquillement dans notre chambre et elle est arrivée pour nous frapper. J’ai le front ouvert. Je suis mannequin et je gagne de l’argent grâce à mon look », a raconté Gabriella Engels au quotidien sud-africain The Times.
« Une plainte a été déposée à la police lundi, mais je ne peux pas en dire plus sur l’identité des personnes impliquées », a déclaré à l’Afp le porte-parole de la police, Vish Naidoo. Le gouvernement zimbabwéen n’avait pas réagi mardi matin au dépôt de plainte. Grace Mugabe se trouvait en Afrique du Sud pour soigner une blessure au pied, selon les médias zimbabwéens.
A 52 ans, elle fait partie des favorites pour succéder à son mari de président à la tête du Zimbabwe. Mais pour l’heure, Robert Mugabe, âgé de 93 ans, n’a pas l’intention de céder sa place : il est d’ores et déjà candidat à sa propre succession pour les élections de 2018.