Bujumbura, le 18 août 2017 (Net Press) . Au moment où Bujumbura parle de la paix et de la tranquillité, une hécatombe est survenue sur la zone de Buyenzi où, selon Pierre Nkurikiye, le porte-parole de la police burundaise, deux grenades ont été larguées par des individus non encore identifiés, dans deux bistrots de bière de banane, faisant au total un mort et vingt neuf blessés.
Pierre Nkurikiye indique que le premier engin explosif a été lancé à la 15ème avenue, numéro 21 faisant un mort et 12 blessés et une autre grenade a explosé au numéro 29 de la même avenue, faisant 17 blessés. Pour rappel, en date du 8 août 2017, la même entité administrative a été la cible d’une attaque à la grenade qui avait fait 2 morts et plusieurs blessés.
A l’intérieur du pays, dans la province de Gitega, au Centre du pays, un corps d’une jeune fille sans vie a été retrouvé dans la rivière Ruvyironza, située entre les communes de Gishubi et de Makebuko, de la province Gitega. Selon des informations sur place, la fille n’a pas été identifiée mais le corps présentait des signes de blessures au niveau de l’oreille droite.
Burundi - Justice
Confirmation de la détention de Germain Rukuki
Ngozi, le 18 août 2017 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Ntahangwa, en itinérance dans la province de Ngozi, a écouté le prévenu Germain Rukuki dans sa chambre de conseil pour statuer sur la régularité de sa détention. Elle vient de décider le maintien de la détention provisoire de cet homme qui fut naguère employé de l’action chrétienne pour l’abolition de la torture, Acat.
Rappelons que Germain Rukuki a été arrêté en date du 13 août 2017 dans sa zone de résidence Ngagara, quartier VI, en mairie de Bujumbura. Il était accusé d’avoir participé aux manifestations anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Il est également poursuivi de collaborer avec les associations de défense des droits de l’homme qui ternissent l’image du Burundi dans le concert des Nations.
Mais d’autres informations semblaient le défendre pour le fait qu’il est resté au pays, que c’est un signe qu’il ne participait plus dans les activités de la société civile, une information vite rejetée par ceux-là même qui le poursuivent en justice. Dernièrement, la fédération internationale de l’action chrétienne pour l’abolition de la torture, Fiacat, avait plaidé pour sa libération, sans succès.
Toujours au chapitre de la justice, nous apprenons, au moment où nous mettons sous presse, que 4 voleurs de vaches de renom dans la province de Cibitike, Nord Ouest du pays, ont été dernièrement appréhendés grâce à la collaboration entre les populations et la police. Ces derniers avaient sérieusement semé la désolation chez les éleveurs de cette entité administrative depuis plusieurs mois.
Dans l’après-midi de ce 17 août, une audience en flagrance a eu lieu au tribunal de grande instance de Cibitoke et au terme de cette dernière, ils ont eu un jugement très sévère car ils ont été condamnés à 10 ans de servitude pénale et à plus de 5 millions de francs burundais pour dédommagement de quatre victimes.
Burundi - Politique
Gertrude Kazoviyo explique un présumé lapsus.
Bujumbura, le 18 août 2017 (Net Press) . La professeure de l’université du Burundi, Gertrude Kazoviyo, spécialiste des langages et ancienne membre activiste des droits de la personne humaine, explique le présumé lapsus de l’archevêque de Gitega, Simon Ntamwana, lors d’une prière interreligieuse organisée par le parti au pouvoir (Cndd-Fdd) où il a dit "nous les Bagumyabanga du Cndd-Fdd"
La professeure Gertrude Kazoviyo dit que sur le plan rhétorique, l’archevêque de Gitega, Simon Ntamwana, n’a pas voulu dire qu’il est membre du parti au pouvoir Cndd-Fdd, il a utilisé une figure de style « le métalepse », très courante en narration, qui consiste à l’implication du narrateur dans son propre discours. L’archevêque Simon Ntamwana s’implique dans la prière du Cndd-Fdd, probablement pour renforcer la voix du parti présidentiel (Cndd-Fdd) afin que ses prières soit entendues.
L’archevêque Simon Ntamwana s’implique totalement pour entrer en communion (Twebwe /nous :lui et eux) avec le parti aux affaires qui l’on invité et que grâce à son autorité morale, il intègre le Cndd-Fdd qui a pris cette initiative de prière, il se met à sa place pour probablement faire aboutir vite et efficacement leur prière.
Burundi - Politique
Un Burundais donne des preuves de la violation de la constitution par le président de la République
Londres, le 18 août 2017 (Net Press) . Le Burundais dont il est question ici est Me Pacelli Ndikumana, qui vient de faire une analyse qui ne ménage pas du tout le régime de Bujumbura. Dans son observation, il donne des éléments que le président a toujours écartés pour qu’ils ne l’empêchent pas de rester au pouvoir.
Il s’agit entre autres de priver la constitution et l’Etat du Burundi de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Il fallait également priver la constitution du Burundi de la haute cour de justice. Il fallait enfin tenter de modifier la constitution du Burundi, spécialement l’article 302 afin d’écarter la limitation de deux mandats.
Burundi - Espagne - Usa - Sécurité
Le président américain crée un malaise sur l’attentat de Barcelone
Washington, le 18 août 2017 (Net Press) . Selon le site de Rfi, l’attentat commis ce jeudi 17 août à Barcelone a aussi été condamné aux Etats-Unis, où Donald Trump n’a pas pu s’empêcher de déclencher une nouvelle polémique quelques heures après la tragédie.
Etant en conférence de presse peu après l’attaque, le secrétaire d’État américain a très vite assuré que son pays était « prêt à assister » les autorités espagnoles. Rex Tillerson ajoute : « Les terroristes à travers le monde doivent savoir que les Etats-Unis et leurs alliés sont déterminés à les trouver et les traduire en justice ».
Le président Donald Trump a tweeté un peu plus tard pour condamner l’attentat terroriste. Une rapidité qui contraste avec la lenteur de sa réaction samedi 12 août après la mort d’une jeune femme tuée par un sympathisant néonazi aux Etats-Unis. « Soyez durs et forts, nous vous aimons », a-t-il d’abord conclu.
Mais le président américain ne s’est pas arrêté là. Il a ensuite encouragé d’« étudier » une méthode qui aurait permis il y a un siècle d’éradiquer le terrorisme islamiste pendant 35 ans, une référence déjà entendue lors de sa campagne électorale. « Il faut étudier ce que le général américain Pershing fit aux terroristes capturés. Il n’y eut plus de terrorisme radical islamique pendant 35 ans ! », a-t-il tweeté.
Selon lui, pendant l’occupation des Philippines, le général Pershing aurait capturé 50 terroristes pour en exécuter 49 et renvoyer le dernier raconter dans son village ce à quoi il avait échappé. Mais double problème : d’une part, la technique est odieuse, et d’autre part il s’agit d’une fable, démentie par les historiens. Ainsi, tout à son envie de promouvoir la loi du talion contre l’islam radical, Trump a raté l’occasion d’afficher une position rassembleuse et digne.