Ruyigi, le 22 août 2017 (Net Press) . Des informations en provenance de Ruyigi, à l’Est du pays, font état d’un homme, Léonidas Barengayabo, qui a tué son épouse Imelda Mbabarempore sur la colline Batye, dans la commune Butaganzwa en province de Ruyigi. Les mêmes sources d’informations indiquent que l’homme âgé de 42 ans a tué sa femme de 38 ans pour des raisons de concubinage.
Cet homme entretenait une deuxième femme, une concubine et sentait le besoin de se débarrasser de la première afin de vivre "tranquillement" avec le nouvel "arrivage". C’est ainsi que dans le matin de ce lundi, un conflit entre les époux est né du fait que le monsieur voulait payer une visite aux parentés de la concubine, avec quelques affaires dans un panier.
Son épouse a tenté de résister car elle estimait qu’il s’agissait d’un gaspillage de la richesse familiale. Non content de la réaction d’Imelda Mbabarempore, cet homme, fou de colère, lui a donné un coup de pied violent au niveau de l’abdomen. La victime est tombée par terre pour ne plus s’en relever.
Cette mort subite a créé un choc dans le voisinage, surtout chez les femmes et les filles qui estimaient qu’elles méritaient mieux et se sont empressées, pilons et gourdins à la main, pour "venger" la défunte. Il a été sérieusement battu et les femmes en "intervention" rapide l’ont laissé pour mort.
Les autorités provinciales se sont également empressées sur les lieux et se sont insurgées à la fois contre ce phénomène de concubinage et contre la justice populaire. Les auteurs de cette bastonnade devraient également traduits devant la justice, selon toujours ces autorités et Léonidas Barengayabo a été dépêché à l’hôpital où il reçoit des soins
Soupçonnés d’être derrière l’attaque à la grenade de ce lundi en commune Rusaka, province de Mwaro, Donatien Bihumugani (enseignant à l’école secondaire de cette entité et membre du parti Sahwanya Frodebu non Nyakurizé et Salvator Budigoma (enseignant à l’école primaire) ont été arrêtés et conduits au cachot du commissariat de Makamba, dans la commune de Rusaka, province de Mwaro.
Le commissaire provincial de police de Makamba, Dismas Niyongabo, précise qu’ils ont été arrêtés pour des raisons d’enquêtes. Mais d’ores et déjà, les familles respectives de ces deux détenus dénoncent des arrestations arbitraires des leurs pour des raisons politiques car ils sont de l’opposition radicale.
Burundi - Politique
Parti Msd, vers la dissolution ?
Bujumbura, le 22 août 2017 (Net Press) . Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, vient de saisir le président de la cour suprême pour l’informer que les membres du mouvement pour la solidarité et la démocratie, formation politique dirigée par Alexis Sinduhije, ont continué à afficher un comportement récidiviste, encourageant la haine et la violence.
Pour le ministre Barandagiye qui fait référence aux manifestations du 8 mars 2014, il indique qu’à cette période, les membres de ce parti s’étaient rendus coupables des actes de barbarie en enlevant, en séquestrant, en prenant en otage, en battant et en déshabillant les agents de police en mission de service... Il accuse également le Msd d’avoir violé la loi régissant les partis politiques en entretenant des groupes armés. Enfin, ce parti n’a jamais fourni de rapport financier depuis son agrément en 2009, d’où il demande une dissolution pure et simple de cette formation politique de l’opposition radicale.
Burundi - Administration - Santé
"Jusqu’où va la compétence du gouverneur de Makamba ?", clame une opinion !
Makamba, le 22 août 2017 (Net Press) . Selon les habitants de Makamba qui ont requis l’anonymat, ils s’indignent du fait que le gouverneur de cette province, Gad Niyukuri, qui est devenu le roitelet du sud du pays, incarne la justice et la police, ce qui fait que depuis un certain temps, son travail n’est plus au bureau mais sur terrain pour traquer tout membre de l’opposition au Cndd-Fdd.
Les mêmes habitants se disent curieux de savoir jusqu’où vont les droits et les limites d’un gouverneur de province car, selon nos sources, sans recourir aux autorités policières et à la justice de Makamba, Gad Niyukuri a procédé lui-même à une arrestation de l’anesthésiste de l’hôpital de Makamba, Thomas Harerimana ce matin, après l’échec d’une opération chirurgicale qui a couté la vie à une femme.
Selon les hommes de loi, cette autorité s’ingère dans les dossiers du judiciaire alors que c’est précisément la justice qui devait savoir comment traiter des délits du genre, une preuve de plus que l’exécutif pèse lourdement sur le fonctionnement de la justice.
Burundi - Education
Le ministère de l’éducation annonce les points retenus permettant aux élèves d’avancer
Bujumbura, le 22 août 2017 (Net Press) . Ce matin, la ministre de l’éducation nationale a animé une conférence de presse pour annoncer les points retenus qui devraient permettre aux élèves de 9ème et de 10ème ayant passé le test dernièrement, d’avancer dans le deuxième cycle de l’école fondamentale.
Pour les élèves qui fréquentent la 9ème année, la note retenue est de 85 sur 200, soit 42 ;5% au moment où ceux qui sont en 10ème année, ont été également informés de leur situation. Le ministère a considéré la note 115 sur 345 pour ceux qui seront admis aux années suivantes, toujours dans le cadre de l’école fondamentale.
La ministre Janvière Ndirahisha a fait savoir que 131.769 élèves ont passé les tests de 9ème parmi ceux-ci, 82.303 ont réussi, soit un taux de 66.0%. Ceux de 10ème qui ont passé le test étaient au nombre de 8.270 dont 5.520 qui ont obtenu la note exigée, soit 67%.
Burundi - Culture
La 1ère réunion panafricaine des jeunes se tient à Bujumbura
Bujumbura, le 22 août 2017 (Net Press) . L’association des jeunes en action panafricaine (Ajap) a organisé une réunion du 21 au 25 août 2017 à l’endroit des jeunes ressortissants du Burundi, du Rwanda, de la Tanzanie, du Tchad, du Niger, de l’Ouganda et du Kenya.
Selon le président de cette association, Éric Nsengimana, l’objectif de la tenue de cette réunion est de conscientiser ces jeunes afin de bâtir l’Afrique unie et prospère et de lancer un appel aux gouvernements respectifs pour qu’ils planifient des projets qui visent à l’épanouissement de la jeunesse de leurs pays afin de les tirer de l’océan de belle misère dans lequel ils sont plongés.
Eric Nsengimana dit que parmi les défis qui hantent la jeunesse africaine, il y a le chômage, d’où les hommes politiques les manipulent dans des divisions à caractère ethnique. Selon la même source, cette assise permettra à ces jeunes ressortissants de différents pays africains de mettre les idées ensembles qui visent à l’autopromotion.
Une jeune fille en fleur de l’âge d’origine tchadienne s’est adressée à l’ex président Sylvestre Ntibantunganya, lui demandant par cette occasion ce qu’il a fait au cours de son pouvoir pour épanouir la jeunesse burundaise, une question qui a fait mal au dos à l’ancien président. Il a répondu que son pouvoir a été le régime pompier des jeunes qui ont été manipulés par l’opposition d’alors qui voulait son départ, ce qui fut d’ailleurs fait.
Burundi - Energie
Le carburant de nouveau un casse-tête dans la province de Gitega
Gitega, le 22 août 2017 (Net Press) . C’est le constat amer dès le début de cette semaine car dans la province de Gitega, sur 10 stations que compte la ville, aucune n’est ouverte. Les populations de la place se refusent à croire qu’il s’agirait d’une nouvelle pénurie et préfèrent penser qu’il s’agit d’une situation passagère suite aux multiples activités de la semaine dernière, à savoir la prière de trois jours ainsi que des activités des ImbonerakureDay.
Mais sur place, la sanction ne se fait pas attendre pour les usagers des engins à usage de l’essence car un litre sur le marché noir est de 4.000 Fbu alors qu’officiellement, il est à 2.100 Francs burundais. Au niveau du transport, une augmentation variant entre 1000 et 2000 Fbu se fait remarquer de Gitega vers les autres provinces comme Ruyigi, Karusi, Ngozi, Muramvya et Bujumbura.
Burundi - Circulation Routière
Inauguration de la Rn5 Bujumbura - Nyamitanga
Gihungwe, le 22 août 2017 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a inauguré ce matin la route nationale 5, Bujumbura - Rugombo, section Bujumbura - Nyamitanga. Les travaux se sont déroulés dans la localité de Gihungwe, dans la commune de Gihanga, dans la province de Bubanza.
Ces travaux ont été financés par la banque arabe pour le développement économique en Afrique, Badea, le fond international pour le développement, Ofid, l’Oped et le fond de développement de l’Arabie Saoudite. Les routes menant sur le centre ville étaient bouclées par une armada de policiers armées jusqu’aux dents. Les populations étaient obligées de quitter leurs voitures pour entrer dans des parcelles ou alors se rendre le plus loin possible de la route. C’est dans ce contexte que les populations de la ville de Bujumbura ont commencé à deviner qu’il allait y avoir un passage du président de la République dans les environs, ce qui n’était pas faux.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka publie son rapport hebdomadaire n° 72
Bujumbura, le 22 août 2017 ((Net Press) . Il couvre la période du 14 au 20 août 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées lors de cette semaine. Au moins 10 personnes ont été tuées, dont 7 cadavres, 2 portées disparues, 7 personnes torturées et 184 arrêtées arbitrairement.
Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers et des militaires ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ce bulletin relève des cas d’assassinat, d’enlèvement, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza.
Des membres des partis de l’opposition en l’occurrence ceux du Fnl aile d’Agathon Rwasa et ceux du Msd ont été une cible privilégiée de la répression organisée par le régime du Président Pierre Nkurunziza. Des militaires ex-Fab en fonction et en retraite ont été aussi victimes de la répression du pouvoir Cndd-Fdd. Le bulletin s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du parti Cndd-Fdd.
Des membres de ce parti impliqués dans différents crimes jouissent de l’impunité avec une complicité affichée des pouvoirs publics. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du Gouvernement du Burundi pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.