Bujumbura, le 31 août 2017 (Net Press). Le journaliste-reporter de l’agence en ligne Net Press, Norbert Rucabihari, a été arrêté vers 20h 30’ à l’hôtel Arbatros par deux policiers de l’ancienne police judiciaire des parquets au motif qu’il était en, train d’écrire des texto qui font mal au dos au pouvoir. Il se demande si on doit demander la permission a la police pour écrire un texto sur un Smartphone.
Selon les témoins, Norbert Rucabihari était seul en train d’ingurgiter un verre et ces policiers dans leurs murmures ont dit : " Le voila il est parmi les journalistes qui dérangent Bujumbura, pensez à le surveiller jusqu’à vérifier les messages qu’il est en train d’écrire". Il fut interpellé par la suite dans les enceintes de la police judiciaire, puis minutieusement fouillé avant d’être relâché après une trentaine de minutes de calvaires et sous l’intervention musclée de l’avocat, Me Gédéon Mubirigi.
Contacté par la rédaction, le porte parole de la police, Pierre Nkurikiye, parle d’une situation bizarre, un comportement qu’il faut décourager au sein de la police burundaise. Une large opinion dit que le Burundi est devenu comme la Corée du nord au sud du Sahara où il n’est pas permis de respirer sans l’aval de Pyongyang, en témoigne que la liberté d’expression est bafouée.
Pire encore, les journalistes burundais sont toujours sous les traques des autorités administratives et policières, ignorant que ce sont les porte-paroles du peuple, toujours au service de la Nation pour éduquer, former et informer. Il devientt fort étonnant que ces professionnels de medias qui sont toujours au chevet du peuple meurtri par toutes sortes d’intempéries soient toujours la bête noire du pouvoir. Pire encore, selon les hommes de la loi, il n’y a aucune loi qui réprime ou qui censure les envois des messages et cela est considéré comme une immixtion arbitraire de la vie privée.
Norbert Rucabihari n’est pas le seul journaliste à avoir subi des tracasseries, en témoigne que depuis une année, le monde médiatique burundais pleure la disparition mystérieuse du journaliste du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, un crime basculé sous le silence de la justice burundaise.
Pour rappel, le journaliste Norbert Rucabihari est parmi les journalistes pointés du doigt par Bujumbura de poser des questions gênantes lors des émissions publiques des porte-parole du gouvernement, en témoigne qu’il a été inquiété par le président de la République Pierre Nkurunziza lors de l’émission publique tenue le 30 décembre 2016 sur la question de la libération des prisonniers politiques ainsi que les anciens manifestants de 2014-2015.
Burundi - Recherches Scientifiques
Plus de Burundais pour fréquenter certaines universités européennes et américains
Gitega, le 31 août 2017 (Net Press) . Le secrétaire général du gouvernement et porte-parole, Philippe Nzobonariba, annonce que le gouvernement du Burundi, lors de sa retraite de deux jours dans la province de Gitega, a décidé de ne plus envoyer des étudiants burundais dans les universités de certains pays européens comme la France et la Belgique ainsi qu’en Amérique du Nord, spécialement aux Etats-Unis d’Amérique.
Selon la même source d’information, ces pays sont accusés par Bujumbura de retenir les étudiants qui terminent leurs études dans ces pays pour les embaucher car ils deviennent plus intelligents que les Blancs. En outre, ces pays retiennent ces étudiants finalistes dans le souci de déstabiliser le Burundi.
Les étudiants les plus ciblés sont ceux qui terminent la médecine ainsi que la formation militaire et policière. Dans l’avenir, les étudiants qui seront envoyés pour leurs études à l’étranger devront d’abord signer un acte d’engagement attestant qu’ils rentreront dès qu’ils terminent leurs études afin de travailler pour le pays, celui qui ne rentrera pas sera considéré comme un étudiant ayant une dette envers sa patrie.
Pour les fonctionnaires de l’Etat, celui qui sera envoyé en stage de perfectionnement et qui peut ne pas revenir devra demander une mise en disponibilité pour partir sur son propre compte et non continuer à percevoir le salaire de l’Etat qui par ailleurs paie les frais de stage et de séjour pour cette personne.
Burundi - Droits de l’Homme
Acat contre la recrudescence des violences au Burundi
Bujumbura, le 31 août 2017 (Net Press) . L’action chrétienne pour l’abolition de la torture au Burundi, Acat-Burundi, à travers une déclaration de ce matin, dresse un bilan catastrophique du troisième mandat de Pierre Nkurunziza à partir d’avril 2015. Cette Ong évoque plusieurs secteurs de la vie nationale comme l’insécurité causée en grande partie par des agents de l’Etat, les droits de l’homme bafoués, la justice au service du pouvoir, la commission indépendante des droits de l’homme, Cnidh proche du même régime, etc.
Bref, une situation où le pays compte des morts, des blessés, des disparus, des prisonniers politiques, des réfugiés en effectifs effroyables, citant notamment les rapports de l’Onu et d’autres Ongs tant nationales qu’internationales qui travaillent sur le Burundi. L’Acat trouve inacceptable que toute cette situation se fait dans l’impunité totale des agents du pouvoir en place à Bujumbura.
Cette Ong est préoccupée du fait que les mois de juillet et d’août 2017 ont vu la recrudescence des violences suite aux explosions de grenades et à la découverte des corps sans vie dans plusieurs rivières comme Rusizi, Ruhwa et Ndurumu. Elle a déjà enregistré à elle seule 17 cadavres non identifiés au cours des deux dernières semaines du mois d’août.
Face à tout cela, l’Acat attire l’attention encore une fois de tout le monde sur les violations du droit de la personne humaine à l’intégrité physique reconnu par les différents instruments tant nationaux qu’internationaux, qui est bafoué à l’insu de tous, en pleine journée et sans aucun souci. Dans quelques jours, prévient l’Acat, le Burundi se retirera du statut de Rome, mais dans l’entre-temps, la situation des droits de l’homme s’empire, ce qui à ses yeux est une façon de narguer la communauté internationale et régionale.
Elle lance un appel vibrant à l’intention de la cour pénale internationale, la seule et unique chance pour les victimes et leurs familles de recouvrer leur droit de voir les présumés auteurs être poursuivis en justice et être punis. Elle réitère à la Cpi d’agir avant le 27 octobre, date de retrait du Burundi, sinon, les conséquences seront dramatiques et les garanties de non-retour anéanties.
Elle demande enfin à la communauté internationale, surtout à la communauté de l’Afrique de l’Est de s’impliquer davantage pour la résolution de la crise politique que vit le Burundi et de garder un œil vigilant sur les violations des droits de l’homme et s’apprêter à intervenir pour sauver le pays.
Burundi –Politique
Un Imbonerakure plaide pour la reprise de coopération entre le Burundi et le Rwanda
Bujumbura, le 31 août 2017 (Net Press) . « Il y a des jeunes burundais étudiant au Rwanda et vice-versa, des opportunités d’affaires pour les jeunes qui peuvent se présenter dans nos deux pays. Ces querelles politiques ne devraient pas nous empêcher de saisir ces occasions et s’entraider mutuellement.” Clame un membre de la ligue des jeunes du parti présidentiel Imbonerakure, Fridolin Nzambimana, a l’occasion d’une formation des plus de 100 jeunes affiliés au parti sur la non- instrumentalisation politique de la jeunesse en Afrique Orientale et australe tenue ce mercredi le 30/08/2017.
Emboité le pas par un jeune Rwandais représentant légal de l’ong (Governance for Africa), Cyrus Nkusi, qui estime que « les jeunes devraient courir derrière leurs intérêts. “Regardez bien, tu peux manifester dans la rue ou devant une ambassade quelconque et tu te retrouves à côté des gens qui ont des salaires alors que toi tu n’y gagnes rien", constate-t-il avant de conseiller les autres jeunes.
" Il faut que nous arrêtions de suivre ces enseignements de haine qui ne nous apportent rien”.
Joseph Nkurunziza Ryarasa, représentant légal de Never Again au Rwanda affirme que les jeunes “devraient être leaders et promoteurs de la culture de la démocratie, de bonne gouvernance et de la lutte pour le respect des droits de l’Homme”.
Burundi - Justice
Les six personnes appréhendées avec du café condamnées
Kayanza, le 31 août 2017 (Net Press) . Dans son édition de ce 29 août 2017, la rédaction avait fait part de la capture de six personnes dans la commune de Kabarore, province Kayanza, qui se rendaient au Rwanda avec 300 kilos de café pour vente. Elles ont été remises au parquet de Kayanza pour être jugées, ce qui a été fait hier.
Ainsi, les condamnations ont eu lieu en 2 catégories et personne ne conteste les faits qui leur sont reprochés. Le premier groupe de 2 personnes ont été condamnées à cinq de prison ferme et à une amende de 100.000 francs burundais chacun. Les quatre autres, qui étaient au service des deux premiers, ont été condamnés à deux ans de prison et à une amende de 50.000 francs burundais chacun.
Burundi - France - Sécurité Routière - Anniversaire
Jacques Chirac, président introuvable le jour de la mort de la princesse Diana
Paris, le 31 août 2017 (Net Press) . Introuvable la nuit où Diana est morte, Jacques Chirac était chez une célèbre actrice. Alors président de la République française la nuit où la princesse Diana est morte à Paris, Jacques Chirac était introuvable… Et pour cause, un article de l’Est Républicain révèle que le chef de l’État dormait chez une célèbre actrice.
Dans la nuit du 31 août 1997, Diana perdait la vie dans un accident de voiture à Paris. Un drame vieux de vingt ans cette année, mais toujours aussi douloureux pour bon nombre de fans de la princesse des cœurs. À l’occasion de ce triste anniversaire, nos confrères de l’Est Républicain ont relaté une anecdote sur cette effroyable nuit. Alors président de la République française, Jacques Chirac devait être prévenu au plus vite de l’accident. Problème : le chef de l’État est introuvable. « "Le président dort" répète le permanencier de l’Élysée. Il dort si longtemps qu’à 9h30, c’est Bernadette Chirac qui va s’incliner devant la dépouille de la princesse… »
Dans cet article, étayé du témoignage d’Aquilino Morelle publié dans L’abdication (Grasset), nous découvrons où était Jacques Chirac. « Le président dort, en effet. Mais pas à l’Élysée. Comme le révèlera son chauffeur, il passait la nuit au domicile de l’actrice italienne Claudia Cardinale. » Au courant de cette absence, jamais l’opposition ne s’est servie de ce manquement. Bernadette Chirac, en revanche, a toujours gardé une dent envers l’actrice italienne, rapporte l’Est républicain. Il y a peu, alors qu’elle était conviée à l’Olympia pour une soirée de charité en présence de Claudia Cardinale, l’ancienne première dame de l’Hexagone a tout fait pour éviter l’actrice…