Bujumbura, le 2 septembre 2017 (Net Press) . C’est au matin de ce samedi 2 septembre 2017 qu’un incendie s’est déclaré à Kibenga, avenue Ibis n° 04, où une maison en étage a failli prendre feu n’eût été l’intervention rapide des policiers de la protection civile. Ils sont venus à bord d’un extincteur bien garni d’eau pour éteindre le feu.
Mais la tâche n’a pas été facile car il y avait dans la parcelle des voitures sans clés de contacts, donc impossibles de sortir de la parcelle. Selon la police, même les voisins n’étaient pas en sécurité au regard de l’intensité de l’incendie dans un premier temps. Selon des habitants qui étaient sur place, le feu a été vu dans un premier temps dans une maison en annexe de l’étage et une cigarette allumée pourrait être à l’origine de l’incendie même si d’autres versions contestaient cette hypothèse.
Mais là où tout le monde convergeait, c’est que ce n’était pas à cause de l’électricité de la Regideso car au moment des faits, cette dernière manquait dans tout le quartier de Kibenga, de la zone urbaine de Kinndo. Et au regard de l’intervention déterminée de ces éléments de la police, ils ont été applaudis des deux mains et des gens disaient que les policiers avaient le droit à une bière car ils transpiraient de façon étonnante. Malheureusement pour les policiers, les propriétaires de la maison sauvée n’étaient même pas sur place.
Au nord de la capitale, dans le quartier Carama III, zone Kinama, commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, un fusil de type Kalachnikov caché dans un sac a été découvert. Le sac en question était tout près d’un immeuble dénommé "Maison Palma". La police a saisi ce fusil sur information des populations de la place, tout en ignorant celui qui aurait transporté l’engin jusque-là. A côté de ce fusil, il y avait dans le sac deux chargeurs et 42 balles.
Burundi - Trafic des Hommes
Arrestation d’un homme suspecté de trafic des êtres humains dans les pays arabes
Bujumbura, le 2 septembre 2017 (Net Press) . Une personne a été arrêtée ce 1er septembre dans la zone de Cibitoke, commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, à la 5ème avenue. Il est soupçonné de trafic des filles et des femmes dans les pays asiatiques, soi-disant qu’elles y vont pour le travail
Au moment de son arrestation, il avait des documents de voyages pour plusieurs personnes, dont ceux d’une femme avec qui il était en ce moment précis. Signalons que ces derniers jours, il y avait des informations faisant état d’un trafic des femmes et des filles dans les pays arabes et que rendues sur place, ces filles et ces femmes étaient maltraitées, certaines y perdant la vie et d’autres déprimées.
Des associations des droits humains ont toujours dénoncé cette pratique mais elles se heurtent à la résistance de ces hommes versés dans le trafic des femmes et des filles pour la simple raison que ce commerce est vraiment lucratif, générateur de devises.
Burundi - Education - Santé
Certaines sections des écoles paramédicales frappées d’interdiction temporaire
Bujumbura, le 2 septembre 2017 (Net Press) . Sur décision ministérielle du 1er septembre 2017, le ministère de la santé et de lutte contre le sida a décidé l’interdiction temporaire de certaines sections dans certaines écoles secondaires jusqu’à ce que ces écoles remplissent les conditions exigées pour être autorisées à rouvrir leurs portes.
Ce sont des sections soins infirmiers, laboratoire et assainissement qui ont été frappées par cette mesure. Quant aux écoles concernées, il s’agit de Ecole Paramedicale SALAMA, Groupe Scolaire Paramedical, Institut Technique Medical de Bujumbura, Ecole Technique Medical de Makamba, Ecole Paramedicale de Kinyana, Medical Mercy Institute de Mugoboka, Ecole Paramedical de Kamenge, n’ishure Ecole Paramedical d’Assainissement et de Laboratoire de Rutana.
Le ministère demande aux parents dont les élèves fréquentaient ces écoles de leur chercher des places dans d’autres écoles qui fonctionnent toujours. Il prévient qu’en cas de non-respect de cette mesure, le ministère peut aller jusqu’à fermer définitivement les écoles qui se montreront récalcitrantes.
Burundi - Sport
L’athlète Francine Niyonsaba au pays natal pour ses vacances
Bujumbura, le 2 septembre 2017 (Net Press) . Son avion s’est posé à l’aéroport international de Bujumbura hier matin aux environs de 9 heures. Parmi ceux qui étaient à son accueil, l’ambassadrice des Etats-Unis au Burundi, ses parents naturellement, des représentants du ministère de la jeunesse, des sports et de la culture ainsi que responsables de l’athlétisme au Burundi.
Elle vient pour ses vacances après une série de compétitions internationales dans les pays européens, et elle fait la fierté des Burundais du fait que sa participation aux compétitions est pratiquement synonyme du hissement des couleurs nationales malgré les difficultés politiques et économiques qua traverse ce pays.
Elle a cependant un cauchemar devant elle, une Sud Africaine du nom de Castel Semenya qu’elle ne parvient pas à dédoubler, ce qui la place toujours au deuxième rang, la première étant toujours la sienne sans la participation de cette Sud Africaine. Cependant, elle ne perd pas l’espoir qu’un jour viendra où elle occupera la place d’honneur qu’elle a tant attendu.
Burundi - Politique - Anniversaire
Il y a 30 ans, Pierre Buyoya prenait le pouvoir à la tête des blindés
Bujumbura, le 2 septembre 2017 (Net Press) . Dans 24 heures, 30 ans jour pour jour se seront écoulés après que le major Pierre Buyoya, inconnu du grand public à l’époque, eut accédé à la tête du pays par un premier coup d’Etat, après avoir renversé le colonel Jean Baptiste Bagaza, au terme de 11 ans de pouvoir.
Comme d’aucuns l’ont toujours évoqué, il n’était pas facile de remplacer une personne aussi visionnaire que Jean Baptiste Bagaza, si bien que le pays a enregistré une rechute dans tous les secteurs de la vie nationale. Ceux qui l’on côtoyé diront que c’était un consultant de la communauté internationale à la tête du Burundi. En effet, il avait pris la décision d’écouter beaucoup plus les conseils de la communauté internationale, espérant qu’un jour il va bénéficier d’un prix international à la Mikhaïl Gorbatchev de l’ex Urss. D’ailleurs, cette dernière n’a pas condamné son retour en 1996 par un deuxième coup d’Etat contre Sylvestre Ntibantunganya.
Entreprenant ses changements, il le fit d’une façon tellement maladroite qu’il en a été lui-même victime car, apprend-on aujourd’hui, il ne sait pas lui non plus mettre les pieds dans son pays qu’il a dirigé bon an mal an pendant 17 longues années. Mais on devrait lui dire bon anniversaire, quand même, monsieur l’ex-président !