Bujumbura, le 5 septembre 2017 (Net Press) . Au moment où les autorités burundaises tant administratives que policières parlent que le Burundi a renoué avec la tranquillité et la sécurité, sur terrain, c’est l’inverse car dans un coin c’est l’attaque à la grenade, dans un autre, ce sont les rivières qui regorgent des cadavres, etc.
Cette triste réalité se passe dans plusieurs coins du pays si bien que l’on compte pratiquement tous les jours des personnes qui ont perdu leurs vies, qui ont disparu de façon mystérieuse ou qui fuient tout simplement le pays.
Des sources en provenance de Kirundo au nord-est du pays, tout près de la frontière rwando-burundaise, la famille de Hassan Nduwimana résidant sur la colline Kigoma, commune de Busoni, province de Kirundo, a été attaquée à la grenade, faisant deux blessés.
L’administration policière de cette entité indique qu’une personne soupçonnée d’être derrière cette attaque est entre les main de la police pour des raisons d’enquête.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Des premiers Burundais qui rentrent de l’exil tanzanien arrivent incessamment
Nduta, le 5 septembre 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance du camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie, les premiers Burundais qui veulent rentrer de ce camp arriveront au Burundi ce jeudi 7 septembre 2017. Ils ont été informés de cette date après que certains parmi eux, environ 3.500, eurent observé un sit-in devant les bureaux du Hcr pour exiger de rentrer car ils avaient demandé ce rendez-vous depuis trois mois.
Des sources concordantes indiquent que ces refugiés ont séquestré les employés des agences humanitaires comme La Croix Rouge, un geste qui a été réprimé violement par la police tanzanienne.
Ces réfugiés qui ne désirent plus vivre en exil avaient pris la résolution de rentrer au Burundi à pieds tout en demandant aux autorités tanzaniennes de mettre en application les engagements qu’elles avaient pris. Selon des informations concordantes, une réunion tripartite Burundi - Tanzanie - Hcr serait tombée d’accord sur la date du 7 septembre comme le début de rapatriement de ceux qui le veulent.
Une certaine opinion indique qu’il y’aurait une zone d’ombre sur cette réclamation et que Bujumbura serait derrière pour persuader la communauté internationale que la paix règne, la preuve étant qu’il y a un retour massif des réfugiés.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka produit son bulletin hebdomadaire n° 74
Bujumbura, le 5 septembre 2017 (Net Press) . Il couvre la semaine du 28 août au 3 septembre 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées pendant cette période. Pour le bulletin, au moins 12 personnes ont été tuées dont 9 cadavres, 6 personnes ont été torturées et 82 autres ont été arrêtées arbitrairement. Il est très inquiétant de voir que le phénomène de cadavres se manifeste toujours dans plusieurs endroits du pays.
Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ce bulletin relève des cas d’assassinat, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza.
Des membres des partis de l’opposition en l’occurrence ceux du Fnl aile d’Agathon Rwasa et ceux de l’Uprona aile de Charles Nditije ont été une cible privilégiée de la répression organisée par le régime du président Pierre Nkurunziza. Le bulletin s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du parti Cndd-Fdd.
Des membres de ce parti impliqués dans différents crimes jouissent de l’impunité avec une complicité affichée des pouvoirs publics. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du Gouvernement du Burundi pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Rwanda - Justice
Diane Rwigara entendue par la police rwandaise ce lundi
Kigali, le 5 septembre 2017 (Net Press) . Présumée disparue depuis le 30 août dernier, l’opposante rwandaise Diane Rwigara n’avait en réalité jamais quitté son domicile de Kigali. Faute d’avoir répondu à une convocation dans la matinée, la jeune femme qui constitue une épine dans les chaussures du président rwandais Paul Kagame était entendue ce lundi 4 septembre au soir par la police de Kigali.
Selon le "Jeune Afrique", en date du 29 août 2017, la police rwandaise avait fait une fouille-perquisition au domicile d’Assinapol Rwigara, père défunt de Diane Rwigara, sis dans le quartier Kiyovu, où vivait l’opposante Diane Rwigara, sa sœur Anne, les deux frères Arioste et Aristiote ainsi que leur mère Adeline pour deux affaires, selon la police rwandaise.
Il s’agissait d’une accusation de fraude portant sur le recueil de ses signatures, elle présentait des signatures de personnes absentes au pays ou décédées. La seconde, l’entreprise immobile et les cigarettes gérés par sa sœur Anne était visait par des soupçons de fraude.
La fille de l’ancien homme d’affaires et financier du front patriotique rwandais, Assinapol Rwigara, dont sa mort en février 2015 a suscité beaucoup d’encre et de salive, est entrée dans l’histoire du pays de Paul Kagame en se portant candidate aux élections présidentielles depuis le 3 mai, une candidature qui a été vite invalidée par la commission électorale indépendante en rejetant une fraction des 600 signatures requises. Sur sa soif de maintenir sa candidature présidentielle, la jeune femme a déposé les signatures supplémentaire qui seront rejetées par la commission.
Burundi - Kenya - Elections
Une nouvelle date des élections connue des candidats
Nairobi, le 5 septembre 2017 (Net Press) . Après que la cour suprême kenyane eut invalidé les élections de ce pays ce 1er septembre 2017, les qualifiant "de fraudes massives par l’Iebc", la plus haute juridiction kenyane vient d’annoncer ce lundi 4 septembre 2017 la nouvelle date pour l’élection présidentielle qui est fixée au 17 octobre 2017.
Pour rappel, le président sortant Uhuru Kenyatta avait été déclaré vainqueur lors des élections de 8 août dernier par la commission électorale indépendante (Iebc ), une élection largement critiquée par la plateforme de l’opposition kenyane dirigée par Railla Odinga, candidat malheureux de ces élections ainsi que la communauté internationale.
La cour suprême kényane avait invalidé ce 1er septembre l’élection d’Uhuru Kenyatta et ordonné l’organisation de nouvelles élections endéans 60 jours. Trois jours plus tard, la plus haute juridiction du pays a donné une nouvelle date pour le prochain scrutin, à savoir le 17 octobre.
Battu en 1997, en 2007 et 2013, le président de la plateforme de l’opposition Kenyane, Railla Odinga, a exigé ce lundi le départ des membres de la commission électorale indépendante kenyane pointés du doigt comme étant derrière les fraudes massives de ce dernier rendez –vous présidentiel, pour réorganiser des élections crédibles, apaisées et transparentes.
Réponse du berger à la bergère, le président sortant, Uhuru Kenyatta, avait invité dans un premier temps ses partisans à sauvegarder la tranquillité mais, vous chassez le naturel, il revient au galop, dit-on dans la langue de Molière. Le lendemain, alors qu’il retournait sur terrain pour sa campagne, il n’a pas hésité à déclarer haut et fort que la cour suprême de son pays, surtout son président, avait été corrompu.
Il avait également rejeté la requête de son rival de changer l’équipe de la commission électorale, ce qui, comme Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, démontre qu’Uhuru Kenyatta a prouvé qu’il avait triché les élections d’août dernier sans le savoir.