Kayanza, le 7 septembre 2017 (Net Press) . Un corps sans vie a été découvert dans la commune de Gatara, en province de Kayanza ce mercredi 6 septembre 2017. Selon les premières informations émanant de la police, ce cadavre a été identifié et la personne étit connue sous le nom de Gérard Gishongomera, âgé d’une quarantaine d’années. Pour le moment, rien ne montre la cause immédiate de cette mort et la police informe qu’elle a déjà commencé ses enquêtes.
Dans la même province, dans la circonscription de la colline Gisara, commune de Muhanga, un corps sans vie d’un jeune homme ligoté a été repêché dans la rivière Ruvyironza dans la soirée de ce 6 septembre 2017. Ce qui a surpris plus d’un, c’est que le procureur de la République dans la province de Kayanza a vite autorisé l’enterrement de ce corps, ce qui risque de fausser les enquêtes.
Plus au Sud, dans la province de Rumonge, le procureur de la République dans cette entité administrative a failli être tué ce mercredi 6 septembre 2017 par un policier alors qu’il se trouvait dans son bureau. Selon nos sources, n’eût été une intervention musclée des policiers qui ont entendu le procureur crier au secours, ses chances de survie étaient très réduites.
Le présumé assassin a été vite arrêté et conduit manu militari au cachot du commissariat de la police de Rumonge pour une enquête préliminaire.
Burundi - Tanzanie - Politique
Vers la reprise du dialogues d’Arusha
Bujumbura, le 7 septembre 2017 (Net Press) . Dans son édition de ce 6 septembre 2017, la rédaction annonçait une tête-à-tête entre l’Ombudsman burundais et le facilitateur dans le conflit burundais, respectivement Edouard Nduwimana et Benjamin William Mkapa à Dr es Salam en Tanzanie. La rédaction informait également que l’Ombudsman devait regagner Bujumbura ce 6 septembre dans l’après-midi.
Dès son arrivée à l’aéroport international de Bujumbura dans la soirée, l’Ombudsman de la République du Burundi, Edouard Nduwimana, a annoncé que la prochaine session de dialogue inter-burundais est fixée au mois d’octobre, sans plus de détails.
S’adressant à la presse, Edouard Nduwimana estime que cette session sera la dernière « pour conclure ce dialogue afin qu’il ne puisse pas s’interférer avec les grands moments que nous projetons très bientôt, notamment la révision de la constitution et les élections de 2020 »
Du côté de la facilitation, rien ne filtre non plus sur l’organisation de ce rendez-vous d’octobre, mais l’on sait qu’elle est vivement critiquée par l’opposition radicale du Cnared et une partie de la communauté internationale d’être penchée sur le côté de Bujumbura au moment où d’autres l’accusent d’incapacité à jouer le rôle de la facilitation.
Dans la tête du gouvernement, il faut absolument préparer les élections de 2020 après la modification de la constitution, une vision que contestent les adeptes du respect des accords d’Arusha qui ont donné naissance à la constitution actuelle.
Burundi - Economie
L’Olucome s’exprime sur la dégradation continuelle de l’économie
Bujumbura, le 7 septembre 2017 (Net Press) . D’emblée, cet observatoire trouve que "Au moment où la dépréciation monétaire s’intensifie, le gouvernement burundais adopte toutes les stratégies possibles pour sucer les citoyens burundais à travers le fisc et contributions au lieu de trouver des solutions durables à la crise économique dans le dialogue inter burundais externe".
Il se dit très préoccupé par la dépréciation monétaire qui s’accélère ces derniers jours à telle enseigne que le taux de dépréciation actuel est le plus élevé depuis que le Burundi est entré dans le système monétaire de gestion. Il est de 60% par rapport à l’année 2015 où un dollar américain s’achetait à 1.700 Fbu contre 2720 en septembre 2017.
Cette dépréciation, selon l’Olucome, continue à provoquer l’augmentation des prix des biens et des services sur le marché alors que le pouvoir d’achat de la population burundaise se détériore progressivement. En effet, les salaires des fonctionnaires de l’Etat, tout comme des privés d’ailleurs, n’augmentent jamais, ce qui pousse les Burundais à vivre dans une pauvreté extrême et sans espoir de s’en sortir aussi longtemps que certains protagonistes ne veulent pas participer au dialogue inter burundais externe alors que c’est la seule voie vers la solution de la crise actuelle.
Cet observatoire interpelle les politiciens burundais, surtout le gouvernement, à prendre conscience sur cette crise que vit le pays et d’en tirer des leçons qui s’imposent afin d’opérer le meilleur choix de participer aux pourparlers externes dans le but de trouver une solution durable à la crise. Sinon, l’Olucome tirera la conclusion que le gouvernement a accepté d’amener son peuple dans un fossé plein de misère inédite et sauver les intérêts de quelques individus qui cherchent à se maintenir au pouvoir, qu’il pleuve ou qu’il neige.
Burundi - Politique
Amendement de la constitution, seule affaire du Cndd-Fdd
Bujumbura, le 7 septembre 2017 (Net Press) . Selon des informations fournies par le site de la radio Bonesha, le premier vice- président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa, regrette que la commission chargée d’analyser les articles de la constitution à amender, n’a pas consulté la coalition Amizero y’Abarundi dont il est le président pour apporter sa contribution dans l’amendement de la constitution. Cependant, cet élu du peuple indique avoir des informations sûres que parmi les articles qui seront annulés, il y a l’article 96 stipulant que « le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois ».
Selon Agathon Rwasa, le mandat du président de la République devrait être de 7 ans au lieu de 5 ans .Le président sortant aura la chance de se faire réélire autant de fois qu’il veut. Il affirme aussi que ce projet d’amendement de la constitution exige aux candidats présidentiels d’avoir au moins le niveau de licence. Pour ce président de la coalition de l’opposition Amizero y’Abarundi, cette commission devrait attendre les conclusions du dialogue inter-burundais de l’extérieur, avant de produire son rapport.
Les mêmes inquiétudes ont été soulevées par le parti Frodebu Nyakuri. Keffa Nibizi, président de ce parti, déplore qu’il n’ait jamais été consulté par cette commission pour donner les propositions de son parti sur les articles qu’il faut amender dans l’actuelle constitution. Ce politicien interpelle les autorités auxquelles cette commission donnera rapport de consulter tout le monde. Il demande également à la facilitation de l’Eac d’accélérer le dialogue pour que les conclusions issues de ce dialogue soient prises en compte.
La commission chargée d’analyser les articles à amender dans la constitution a été mise sur pied le 15 mars 2017. Elle a un mandat de six mois qui prendra fin le 15 septembre 2017. L’opposition burundaise en exil et la facilitation ne cessent d’interpeller le gouvernement à surseoir à ce projet de révision de la constitution et de respecter les accords d’Arusha qui ont donné naissance à cette constitution.
Burundi - Education
Hausse du minerval dans les écoles publiques
Bujumbura, le 7 septembre 2017 (Net Press) . Le ministère ayant l’éducation dans ses attributions vient de revoir à la hausse le minerval dans les écoles publiques, aussi bien pour les élèves internes qu’externes. La ministre Janvière Ndirahisha a révélé que cette mesure doit entrer en vigueur à partir de la rentrée scolaire prochaine qui ouvrira ses portes ce lundi le 11 septembre 2017.
Selon cette mesure ministérielle, les élèves internes paieront désormais un montant de 15.000 francs burundais par trimestre au lieu de 10.000 francs burundais les années antérieures. L’on signalera que le Burundi a gardé le système scolaire d’antan, de trois trimestres plus ou moins de même durée.
Les élèves externes vont payer 7.000 francs burundais par trimestre, soit 21.000 francs burundais par an au moment où avant, ils payaient 3.000 francs burundais par trimestre. Cette décision a été mal accueillie par les parents qui estimaient déjà que même les coûts du matériel scolaire ont augmenté de façon exponentielle, ce qui n’arrange pas du tout les choses.
Burundi - Commerce
Pénurie des boissons de la Brarudi un peu partout dans le pays
Bujumbura, le 7 septembre 2017 (Net Press) . L’inquiétude grandit chez les amateurs de la sainte mousse produite par la Brarudi. En effet, depuis quelques temps, les commerçants ne sont pas aussi approvisionnés qu’auparavant. En outre, il y a des produits qui font défaut dont la bière Primus et les différentes sortes de Fanta.
Les gens se posent des questions sur ce phénomène et l’on croit que c’est dans ce contexte que cette entreprise commerciale a décidé de parler à la presse, donc à l’opinion, pour donner plus de lumière. Ce sera une conférence de presse qui sera animée ce lundi 11 septembre 2017 dans les enceintes mêmes de la Brarudi.
Burundi - Angola – Politique
L’Angola déshabille Saint Paul pour habiller Saint Pierre
Luanda, le 7 septembre 2017 (Net Press) . Sans surprise, le mouvement pour la libération de l’Angola, (Mpla), à la tète du pays depuis plus de 40ans, vient de remporter une victoire écrasante 61,07 %, selon l’annonce de ce mercredi soir par la commission électorale indépendante. Cette victoire est perçue par l’opposition angolaise comme celle qui vient de déshabiller Saint Paul pour habiller Saint Pierre, le président sortant José Edouardo de Santos remettra le pouvoir à son ex ministre de la défense, Joao Laurenco 63 ans, considéré comme « un béni-oui oui ou Ndiyo bwana" à l’hégémonie De Santos .
Le président de la plateforme de l’opposition angolaise Claudio Silva parle d’« une victoire illégale et anticonstitutionnelle » caractérisée par le manque de transparence .
De son coté, Joao Laurenco s’en prend violement à la plateforme de l’opposition qui a embrassé les rues de Luanda pour contester contre la victoire du Mpla, de vouloir « gâcher la fête du peuple et de ne pas respecter la volonté du peuple" . Joao Laurenco, lors de son discours, a indiqué qu’il va améliorer ce qui va bien et corriger ce qui ne va pas.