Bubanza, le 8 septembre 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Bubanza, une femme du nom de Nizigiyimana a enfermé son mari Samuel Miburo, dans sa maison et l’a brûlée avant de prendre le large. Les voisins qui ont vu ce drame se sont précipités sur les lieux et ont défoncé la porte principale par laquelle cet homme est passé pour sortir.
La scène s’est passée hier 7 septembre 2017 soir vers 21 heures. Les mêmes informations indiquent que la maison et tout le contenu ont été littéralement brûlés, mais elles ne précisent pas le sort de la femme qui, semble-t-il, court toujours.
Au Centre du pays, dans la province de Gitega, cinq grenades ont été saisies chez un certain Bankuwunguka dans la localité de Mweya, non loin du grand séminaire Saint Jean Paul II. Cette personne a été directement appréhendée par la police pour des raisons d’enquêtes en date du 6 septembre 2017.
A lest du pays, dans la province de Ruyigi, des éléments non encore identifiés à moto et armés de machettes ont attaqué une famille sur la colline Mutange, commune Butezi et ont tué une jeune fille connue sous le nom de Claudette Iradukunda, son frère Samuel Ntirampeba est dans un état critique tandis que célestin Tangabuntu est porté disparu.
Des sources administratives indiquent que les voisins qui ont tenté de sauver la famille ont été sérieusement tabassés. Selon l’entourage, des suspicions sur la mobilité du crime planent sur les éléments qui ont été mécontents lors d’un jugement rendu par le tribunal de grande instance de Ruyigi sur une affaire qui oppose plus de 700 personnes qui revendiquent un terrain de 9 km². La police parle de 3 personnes arrêtées pour l’enquête.
Dans la province de Rumonge, nous apprenons que le policier qui a tenté de tuer la procureure de la république dans cette province, Donate Niyonsaba, se serait suicidé dans sa cellule la nuit dernière.
Dans un autre chapitre, le moniteur agricole connu sous le nom Frédéric Ngenzebuhoro a été arrêté sur la colline Mubira, commune Mugamba, province de Bururi. Des sources de sa famille indiquent qu’il est emprisonné dans le cachot de la police de Mugamba.
Burundi - Société
Le Cvr présente le bilan de dépositions couvrant une période de trois semaines
Bujumbura, le 8 septembre 2017 (Net Press) . Le président de la commission vérité et réconciliation (cvr), Monseigneur Jean Louis Nahimana, a animé un point de presse ce vendredi le 8 septembre 2017 au siège où il a présenté le bilan de dépositions des déclarations sur les violations des droits humains pour la période allant du 1er juillet 1962 au 4 décembre 2008.
Monseigneur Jean Louis Nahimana qui se réfère à la loi portant création, mandat et composition, organisation et fonctionnement de la Cvr, a prévu que ladite commission soit saisi par la victime, le présumé auteur, le témoin ou toute autre personne physique ou morale intéressée, et n’écarte pas que la commission puisse se saisir.
Monseigneur Jean Louis Nahimana indique que dans la logique d’accomplir la mission de la Cvr, elle a effectué un périple dans les province de Mwaro et de Karusi. Dans la province de Mwaro, 1624 citoyens sont venus se confier à la commission et 110 fosses ont été découvertes dans cette province. Dans la province de Karusi, 3.168 cas ont été enregistrés dans les 7 communes qui composent cette province. En mairie de Bujumbura, 472 déposants ont été observés.
Monseigneur Jean Louis Nahimana lance un appel vibrant à l’administration de base de protéger les fosses communes découvertes afin que les malfaiteurs ne viennent faire disparaitre ces preuves de la barbarie humaine. Il rappelle que le travail fait dans les trois provinces de Ngozi, de Mwaro et de Karusi se poursuivra dans les autres provinces.
Sur la question de la crédibilité des agents provinciaux et communaux, qu’une large opinion indexe qu’ils seraient membres du parti au pouvoir, Monseigneur Jean Louis Nahimana affirme que ces agents sont choisis parmi les personnes en provenance des différentes parties politiques et intègres.
Burundi - Politique - Escroquerie
Le parti Cndd-Fdd conscient d’une escroquerie opérée en son nom
Bujumbura, le 8 septembre 2017 (Net Press) . Le parti au pouvoir, Cndd-Fdd, fait savoir qu’il est au courant d’une escroquerie faite en son nom par certains de ses militants. Il fait savoir que ces personnes demandent de l’argent sans aucun reçu et comme tout le monde a peur de cette formation politique, l’on donne cet argent sans poser de questions.
Sinon, le même Cndd-Fdd indique que normalement, quand les gens veulent cotiser, ils versent leur montant sur le compte du parti et de cette façon-là, l’on connaît qui a cotisé quoi. Le parti demande aux populations de ne plus donner de l’argent main en main sans aucun écrit car par ailleurs, nul n’est autorisé à demander de force de l’argent.
Burundi - Société
Plus de 300 réfugiés Burundais rentrent au Burundi
Bujumbura, le 8 septembre 2017 (Net Press) . L’assistant du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Terence Ntahiraja, a accueilli vers 12 h de ce vendredi le 8 septembre 2017 plus de 301 rapatriés burundais qui rentrent de la Tanzanie. Selon des sources sur place, ces rapatriés étaient accompagnés par le général de brigade Emmanuel Maganga, commissaire régional de la province de Kigoma en Tanzanie.
Terence Ntahiraja invite la population burundaise de réserver à ces rapatriés une hospitalité légendaire qui a caractérisé le peuple burundais et fait savoir que 12000 réfugiés sont attendus à la fin de l’année.
Une large majorité de ces rapatriés sont des ressortissants de la province de Ruyigi et vont séjourner au camps de transit de Nyabitare, 102 réfugiés natifs de la région d’Imbo vont transiter à Gatumba
De son côté, le représentant du haut-commissariat pour les réfugiés au Burundi, Soufiane Adjali. indique que cet organisme onusien va apporter un appui alimentaire dans les premiers jours à ces rapatriés avant qu’ils ne regagnent leur domiciles.
Burundi - Droits de l’Homme - Justice
Le collectif des avocats des parties civiles s’exprime
Bruxelles, le 8 septembre 2017 (Net Press) . Le collectif des avocats des parties civiles "Justice for Burundi" ont rendu public ce 7 septembre 2017 un communiqué de presse qu’il a intitulé "Burundi - Le rapport de la commission d’enquête des Nations Unies - la vérité et la justice en marche".
Ce collectif salue le rapport de la commission d’enquête des Nations Unies qui exhorte la cour pénale internationale à La Haye à mener une enquête sur les faits commis au Burundi. Il remercie d’abord les femmes et les hommes du Burundi épris de justice qui, au péril de leur vie, ont accepté de témoigner sur des faits précis et accablants. Ce rapport fait savoir que près de 500 personnes ont témoigné en semble sur des faits précis et que celles qui sont prêtes à collaborer avec la justice sont de loin plus nombreuses.
Ce collectif place tous ses espoirs dans l’ouverture des enquêtes de la cour pénale internationale. Pour lui, personne ne peut se défausser face à la réalité des faits établis. Pour le collectif, l’œuvre de justice contribuera aussi et de façon décisive à la pacification de la rérion et à éviter de nouveaux massacres.
Aux 800 mandats, viennent désormais s’ajouter plus de 600 nouveaux mandats remis au collectif des avocats "Justice for Burundi" peu avant la conférence du 4 septembre dernier. Ces mandats seront aussi transmis aux autorités judiciaires dans le respect du secret des sources qui sera maintenu.
Le collectif est conscient de l’immensité de sa tâche à la mesure des espoirs des familles des victimes. Il poursuivra son travail sans crainte et sans relâche car c’est un projet en humanité qui donnera sens au sacrifice des hommes et des femmes du Burundi. Que les autorités de la cour pénale internationale soient assurées que le collectif ne vient pas seul, il vient avec des milliers de voix de personne ayant vu, entendu, suivi les crimes et demandent justice.