Bujumbura, le 9 septembre 2017 (Net Press) . Ce samedi 9 septembre 2017, des manifestations sont prévues dans tout le pays par le parti au pouvoir et les partis satellites pour dénoncer le récent rapport des experts des Nations Unies sur le Burundi. Ce dernier est accablant encore une fois pour les responsables politiques et sécuritaires de ce pays et demande à la cour pénale internationale d’arrêter une liste des coupables de divers crimes contre l’humanité dans ce pays, essentiellement dans le camp du pouvoir.
Dans la ville de Bujumbura, les manifestations ont débuté sur le rond point dénommé Onu, dans la zone de Ngagara, tout près de la permanence nationale du Cndd-Fdd et ont échoué au terrain de football "La Tempête" situé dans le quartier Kabondo où sont prévus des discours de circonstance.
Au moment où ils étaient rassemblés à la place de l’indépendance, sur la banderole l’on pouvait lire " le rapport qui fait états de la violation massive des droits de l’homme au Burundi est biaisé, est reste commandité par les anciens putschistes et l’Union européenne qui veulent ternir l’image du pays".
De leur côté, les femmes de deux chambres du parlement burundais ont manifesté ce samedi matin contre les rapports onusiens faisant état de violations des droits de la personne humaine au Burundi.
Une certaine opinion, de l’opposition surtout aussi bien au Burundi qu’à l’étranger, estime que de telles manifestations ne changent rien car les décisions de l’Onu et des autres instances internationales ne s’arrêtent pas parce que Bujumbura a organisé une manifestation, fut-elle grandiose. Le gouvernement de Bujumbura devrait se pencher plutôt sur la façon de renouer avec la communauté internationale pour l’intérêt de son peuple.
Burundi - Politique
Le Facilitateur des conflits Burundais rencontre la plateforme de l’opposition burundaise
Dar Es Salam, le 9 septembre 2017 (Net Press) . Le facilitateur dans le conflit burundais, Benjamin William Mkapa, a rencontré ce vendredi le président de la plateforme de l’opposition burundaise (Cnared) Charles Nditije dans le but de bien préparer le rendez-vous des négociations prévues au mois d’octobre sur le sol tanzanien.
Accompagné par Chauvineau Mugwengezo, le président de la Cnared, Charles Nditije, a plaidé pour un dialogue inclusif et avec les politiciens qui sont sous le coup des mandats d’arrêt internationaux.
De son coté, le président du rassemblement des démocrates pour le développement au Burundi, Raddebu, Jean de Dieu Mutabazi, dans une entrevue accordée à la rédaction, plaide pour le rapatriement des dialogues burundais sur Bujumbura avant d’affirmer que les assises d’Arusha devraient être clôturées coûte que coûte au mois d’octobre pour bien préparer le rendez-vous de 2020.
Jean de Dieu Mutabazi affirme que le troisième mandat du président Nkurunziza est légal au regard de la constitution qui stipule que le mandat du président de la république se limite à deux mandats. Or, selon lui, le président Nkurunziza, lors de son premier mandat, il a été élu indirectement par les deux chambres du parlement burundais.
Sur la question de savoir si les deux chambres ne représentent pas le peuple burundais, Mutabazi indique que la balle reste dans le camp du parti Frodebu et de l’Uprona qui étaient au pouvoir qui ont mal conçu la constitution de 8 mars 2005 pour des spéculations politiciennes.
Jean de Dieu Mutabazi plaide pour la renormalisation des relations diplomatiques du Burundi avec son voisin du nord, le Rwanda, ainsi que l’Union Européenne. La rédaction est restée sur sa soif sur la probable candidature du président de la république Pierre Nkurunziza aux présidentielles de 2020. Jean de Dieu Mutabazi dit que la candidature au sein du parti au pouvoir reste inconnue.
Burundi - Justice
Deux anciens administratifs de Musaga pensionnaires de la prison Mpimba
Bujumbura, le 9 septembre 2017 (Net Press) . Il s’agit d’Alexis Ntimpirangeza et d’Emmanuel Ntahobansigiye, respectivement chef de quartier Gitaramuka et chef de quartier Kinanira I, tous de la zone Musaga, qui sont locataires de la prison centrale de Mpimba depuis le mercredi 6 septembre 2017.
Ils avaient été arrêtés lundi de cette même semaine qui s’achève et avaient été conduits manu militari dans les cachots du service national des renseignements. Selon des informations des proches de ces détenus, ils seraient accusés de délivrer de cartes d’identité à des gens qui n’en ont pas le droit, ce qui émet des doutes sur l’usage de ces papiers. Le chef de zone Musaga, Antoine Rumenyetso, écarte des mobilités politiques comme cause d’arrestation.
Trois personnes accusées de fabriquer illégalement les cachets ont été arrêtées ce matin, en zone Buterere, conduit au cachot de la police Buterere pour l’enquête.
Burundi - Justice
L’Union africaine contre la justice de La Haye
Addis Abeba, le 9 septembre 2017 (Net Press) . L’Union africaine estime que la cour pénale internationale ne devrait pas convoquer les autorités burundaises soupçonnées de crimes divers. Selon cette Union, l’Afrique dispose de ses propres instances judiciaires compétentes pour juger les crimes commis par des dirigeants africains.
Ismaël Chergui, de la commission paix et sécurité à l’Union africaine, trouve qu’avant que la cour pénale internationale de La Haye convoque les dignitaires africains, la cour africaine devrait d’abord se prononcer sur des questions que les pays africains ne parviennent pas à résoudre.
L’opposition, surtout radicale, le Cnared, trouve inacceptable cette position de l’Union africaine car c’est une façon des Africains d’afficher une solidarité négative pour soutenir les dirigeants qui commettent des bavures contre leurs peuples. D’autres spécialistes des questions juridiques internationales indiquent que l’Union africaine ou l’Onu n’ont pas le droit de s’ingérer dans le fonctionnement de la cour pénale internationale.
Burundi - Commerce
Après la bière, le carburant ?
Bujumbura, le 9 septembre 2017 (Net Press) . Depuis hier, quelques stations d’essence ne dispose pas d’assez de carburant. Certaines d’entre elles possèdent du mazout sans essence et vice-versa. Sur d’autres stations, l’on constate que des véhicules commencent à constituer des files indiennes dans le but de s’approvisionner.
Même si l’administration n’a pas encore dit un mot sur cette situation, les citadins contactés par la rédaction ont indiqué qu’ils sont inquiets de cette pénurie qui pointe à l’horizon. Pour eux, si le pays n’a ni carburant ni la bière, les prix des autres produits de première nécessité grimperont de façon exponentielle alors que le pouvoir d’achat des populations est voisin de zéro.
Pour revenir sur les produits de la Brarudi, nous apprenons que la conférence de presse qui était prévue ce lundi 11 septembre 2017 par le patron de la Brarudi a été annulée à la dernière minute. Elle sera de nouveau convoquée dans un futur qui n’a pas été précisé.
Burundi - Usa - Catastrophe Naturelle
La villa de luxe de Donald Trump à Saint-Martin lourdement touchée par l’ouragan Irma
Marigot, le 9 septembre 2017(Net Press) . Estimée à 25 millions d’euros, une villa de luxe appartenant à Donald Trump aurait été sérieusement endom¬ma¬gée par l’oura¬gan Irma qui sévit dans la mer des Caraïbes. Le président est déjà dans l’oeil du cyclone. Voilà que sa maison était sur la trajectoire de l’ouragan Irma.
Selon The Washington Post, la météo s’est abattue sur une villa de luxe du chef de l’État américain située sur l’île de Saint-Martin dans la mer des Caraïbes. Passé en catégorie 5 - le plus haut degré sur l’échelle des ouragans - le souffle dantesque accompagné de précipitations aurait touché la demeure de Donald Trump ce mercredi matin.
L’état de cette villa qui comporte onze chambres, douze salles de bain, un terrain de tennis et une piscine n’a pas été pour l’instant communiquée. D’après les premières informations émanant du gouvernement français, qui contrôle cette partie du territoire, l’île souffrirait d’importants dégâts. "Nous savons que quatre bâtiments parmi les plus solides ont été détruits. Cela veut donc dire que, vraisemblablement, les bâtiments qui étaient plus rustiques sont partiellement ou totalement détruits" a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
"Toutes les précautions et protections ont été prises et jusqu’à maintenant, nous pouvons seulement prier pour tous ceux qui vont croiser la route de l’ouragan Irma dans les Caraïbes et au-delà" a déclaré Amanda Miller, une porte-parole de la Trump Organization, assurant que les responsables de la société surveillaient de près la situation à Saint-Martin. Emmanuel Macron et son gouvernement s’attendent à un bilan humain très lourd alors que les premières estimations du ministère de l’Outre-mer parlent d’au moins deux morts et deux blessés graves.