Makamba, le 11 septembre 2017 (Net Press) . Dans la nuit de samedi à dimanche le 10 septembre 2017, des Imbonerakure de la colline Rubimba, commune Kibago, ont arrêté une dizaine de personnes dont quatre blessées. Ces derniers, qui étaient en patrouille, tentaient d’imposer un couvre-feu à toutes les buvettes de la colline Kibago.
Selon des informations en provenance de cette entité, il semble que ce phénomène est assez régulier dans ce coin et cette soirée-là, les populations de la place avaient résisté contre cette mesure coercitive, d’où des bagarres ont éclaté entre les deux parties, les Imbonerakure munis de gourdins. La police est pointé du doigt comme étant complaisante dans ce comportement des Imbonerakure. Parmi les personnes interpellées figurent les ex Fab ainsi que des militaires en congé.
Daniel Gahungu, âgé de plus de 80 ans, a été tué sur la colline de Bihanga, commune et province de Gitega par des éléments non encore identifiés. L’administration locale indique que la victime vivait seule mais n’écarte pas la version que ce sont des bandits qui ont commis ce crime pour lui voler de l’argent.
Eric Mbitsemunda a été attaqué ce dimanche par des individus armés de machettes sur la transversale 4 , colline Kagazi , commune de Rugombo province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. La victime soupçonne le groupe des jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure qui seraient derrière cette attaque et la même source affirme que ces jeunes lui ont volé tout son argent.
Au mois de décembre de l’année dernière, la rédaction faisait part d’une mésaventure d’un Congolais agent du PAM avec le service national des renseignements. Pour la deuxième fois consécutive le domicile de monsieur Kasongo Jose , responsable du département ICT ( informations, communications et technologies) au PAM au Burundi est la cible d’une attaque à la grenade sans faire de dégâts humains. Pendant que monsieur Kasongo tentait de récupérer le matériel qui a été emporté par les agents du renseignement il y a plusieurs mois, son domicile a été visé par 5 grenades et plusieurs coups de feu vers 23 h45minutes.
Les grenades ont été lancées dans les quatre coins de la parcelle pendant que les tirs ciblaient sa chambre à coucher et le salon. Interrogé par notre rédaction, l’agent de gardiennage, Dieudonné Manirakiza, estimé avoir reconnu trois hommes et deux femmes cagoulés à bord d’une voiture TI sans immatriculation.
Cette voiture a été précédée par une autre à bord de laquelle il y avait un homme et une femme. La jeune femme est venue avec un carton bien emballé et prétextant que c’était un cadeau pour son patron. Le gardien a répondu qu’il ne pouvait prendre de courrier au moment où José était déjà endormi. La dame a rétorqué que le salon était encore allumé. Et le gardien de poursuivre qu’il y avait des visiteurs qui regardaient encore un match à la télévision. La voiture est repartie en position de marche arrière, ce qui a empêché le gardien de pouvoir identifier le numéro d’immatriculation.
Deux heures après le passage de ces deux individus, est venue la mission nocturne pour attaquer le domicile. Un seul fait a permis au gardien d’échapper au forfait. La voiture est arrivée sans feu et en marche arrière vers le portail. Cette façon de faire a vite alerté le gardien qui a pu s’enfouir sans être atteint ni par les grenades ni par les coups de feu.
Au petit matin, quand Jose Kasongo a été joint par notre rédaction, il a affirmé avoir été sauvé par son gardien car ce dernier l’a averti au passage de la première voiture. Il a aussi averti ses visiteurs, des concitoyens venus lui rendre visite au Burundi. Interrogé sur l’identité des deux premiers arrivés à son domicile, Jose affirme ne connaitre personne mais qu’il n’attendait aucune visite nocturne. Par ailleurs selon José, la femme qui prétendait lui apporter un cadeau n’a pas téléphoné avant de venir ou après son passage à son domicile. Il y avait donc de quoi douter surtout qu’il avait du mal à récupérer ses biens. J’ai jugé bon de ne pas rentrer ce soir et nous avons passé la nuit à l’hôtel avec mes visiteurs.
L’attaque a été confirmée par le chef de poste de la police en zone Kinindo. D’après lui, les enquêtes ont déjà commencé pour identifier ces malfaiteurs. Quant à José Kasongo, il n’a pas voulu détailler à notre rédaction ce qu’il compte faire après cette attaque. Sans doute qu’il est en train de consulter sa hiérarchie.
Le cas de Jose Kasongo n’est pas isolé car d’autres employés du PAM ont été inquiétés notamment les chauffeurs de convois de la nourriture pour les réfugiés congolais au Nord Est du Burundi.
Burundi - Confessions Religieuses
Les évêques du Burundi s’expriment sur l’évolution de la situation politico-sécuritaire
Bujumbura, le 11 septembre 2017 (Net Press) . Les évêques de l’Eglise catholique du Burundi se sont réunis en date du 8 septembre 2017, le 8 septembre symbolisant la Fête de la Nativité de la Vierge Marie et en ont profité pour délivrer un message qui a été lu ce dimanche 10 septembre 2017 dans toutes les paroisses du Burundi.
Rappelant qu’ils avaient donné un message similaire au mois de juin de l’année dernière, ils avaient indiqué qu’il ne peut y avoir de paix que fondée dans la vérité et la justice. Dans ce message d’hier, les évêques ont repris cette même idée en demandant aux chrétiens de porter le souci d’édifier notre pays le Burundi sur les valeurs de la vérité, de la justice, de l’amour et de la liberté pour tous, afin qu’ils arrivent à une paix durable.
Les évêques affirment qu’en tant que citoyens, ils ont le droit de s’exprimer sur la situation du pays, non pas pour faire de la politique, encore moins pour supplanter les autorités en place, mais pour prodiguer des conseils afin que tout citoyen de ce pays puisse vivre en paix dans son propre pays. C’est pour cette raison que les mêmes prélats ont décliné l’identité de l’église catholique ainsi que sa mission.
Concernant leur conseil, en tant que successeurs des Apôtres, ils n’ont pas le droit d’être superficiels en accomplissant leur mission d’interpréter la parole de Dieu en matière de mœurs et des questions sociales. Ils doivent plutôt l’interpréter de manière à la faire pénétrer jusqu’au fin fond des gens sous toutes ses dimensions. C’est pourquoi rien ne leur est indifférent, que ce soit en matière de politique, d’économie, de travail, de droit ou de culture.
Revenant sur le conseil proprement dit, les évêques de l’Eglise catholique ont encore une fois insisté sur le dialogue inclusif qui doit être privilégié pour l’intérêt supérieur de la Nation et en vue de barrer la route à tous ceux qui voudraient emprunter la voie de la guerre. Un dialogue inter burundais a été organisé à l’intérieur du pays, mais n’a pas rassuré tout le monde. Puisqu’il y a un dialogue destiné à se tenir là où même ceux qui sont en exil peuvent facilement se rendre, il est bon que tous les concernés y soient conviés et y prennent part afin de trouver des solutions adéquates à cette situation d’impasse.
Si ce dialogue tardait à avoir lieu, les pasteurs de l’Eglise catholique craignent que les problèmes actuels ne se compliquent plus. Ils pensent notamment à ceux du sens de la démocratie, du respect de la vie et des droits de l’homme, de la promotion du bien commun, de la garantie de la liberté d’expression pour tous les Burundais, etc...
En conclusion, ils réaffirment leur devoir de veiller à l’unité de l’Eglise en enseignant que Jésus Christ est le seul Messie, le seul Sauveur et qu’il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Ils réaffirment aussi que dans l’accomplissement de leur ministère d’enseigner, il leur est demande de projeter la lumière de l’Evangile sur tous les domaines de la vie des personnes et du pays.
Burundi - Communication
Quand la vérité se parle en coulisse
Bujumbura, le 11 septembre 2017 (Net Press) . Va-t-on vers l’isolement complet de ce qui restait de la presse encore libre dans ce pays ? A l’occasion de la tenue d’un atelier centré sur la gestion des mémoires à l’endroit des corps de défense et de sécurité, un atelier organisé par la commission vérité et réconciliation, tous les journalistes des medias privés ont été sommés de quitter la salle, à l’exception de ceux de la radiotélévision nationale (Rtnb )du Burundi.
Serait –il une vérité qui se parle en coulisse ? S’interrogent ces journalistes ?
Le chef du cabinet à la Cvr, l’ancien journaliste ancien directeur à la radio nationale, Gérard Mfuranzima, justifie que les images prises par la Rtnb seront utilisées pour des fins d’archives. Mais ce qui a étonné les journalistes, c’est que les attachés de presse du ministère de la sécurité publique et la défense nationale ont été permis de couvrir cet évènement.
Un évènement semblable s’est produit ce dimanche 10 septembre 2017 où une organisation pour la promotion des jeunes, Apj, avait organisé un match de football entre les jeunes membres de cette association et les prisonniers de Mpimba. Seuls les journalistes de la Radiotélévision nationale ont été permis de faire la couverture médiatique alors que le président de cette association avait invité tous les organes de presse .
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport n° 91
Bujumbura, le 11 septembre 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 2 au 9 septembre 2017 concernant les violations des droits de l’homme au Burundi. Au moins quatre personnes ont été assassinées au cours de la période. Parmi les victimes, figure un homme non identifié dont le corps a été repêché d’une rivière dans la province de Kayanza. La victime avait les bras et les mains ligotés dans le dos.
Au cours de la période, onze autres personnes ont été blessées dans des attaques et des affrontements. Ce même rapport évoque la tentative d’assassinat du procureur de la République à Rumonge par un agent de police. Cet homme a été interpellé, mais la police a annoncé son suicide le lendemain dans des circonstances non précises. Le rapport évoque aussi des cas d’arrestations arbitraires ainsi que des tortures. Au moins trois personnes ont été torturées par des miliciens Imbonerakure à Ruyigi. Un autre détenu a été sorti de son cachot pour être torturé par un responsable de police dans la province Makamba.
Burundi - Usa - Anniversaire
Le 11 septembre ou une date noire pour les Etats-Unis
New York, le 11 septembre 2017 (Net Press) . Le World Trade Center de la ville de New York (abrégé WTC est un complexe composé d’immeubles d’affaires situé dans le quartier de Lower Manhattan, aux États-Unis. Conçu par l’architecte Minoru Yamasaki et développé par la Port Authority of New York and New Jersey, il a été inauguré le mercredi 4 avril 1973.
Son nom est similaire à ceux d’autres World Trade Center, bien que celui de New York ait atteint une notoriété supérieure. Il signifie « centre de commerce mondial » ou « centre d’affaires international ».
Marquées par un incendie le 13 février 1975 puis par un attentat à la bombe le 26 février 1993, les tours jumelles ont été intégralement détruites par deux avions détournés le 11 septembre 2001. Leur position a alors été surnommée Ground zero (bien que les New-Yorkais préfèrent l’appellation World Trade Center site). Le site accueille aujourd’hui un mémorial sur l’emplacement des tours détruites et un nouveau complexe, dont le One World Trade Center est la plus haute tour.
Identifié par ses deux bâtiments les plus célèbres, les Twin Towers (tours jumelles), il était un symbole de la puissance américaine aux yeux du monde entier et une icône de New York, au même titre que l’Empire State Building et la statue de la Liberté.
Lors de cette catastrophe, les terroristes avaient prévu bien de dégâts tant humains que matériels. Outre le Word Trade Center, il y avait également le Pentagone qui était ciblé par un autre avion ainsi que le Maison Blanche ou le Capitole. Mais ce dernier a échoué très loin dans la Pennsylvanie. Par ailleurs, le président des Etats-Unis de l’époque, George Bush fils, un républicain, n’était pas sur place, ce qui aurait créé une panique au niveau mondial si un président des Etats-Unis encore en fonctions était tué par des terroristes.
Les Américains, démocrates ou républicains, ont le même réflexe lorsqu’il s’agit de défendre des intérêt de leur pays. En effet, ces attentats du 11 septembre 2001 ont été commandités par un djihadiste apatride, Oussama Ben Laden, né le 10 mars 1957 à Ryad en Arabie Soudite, chef d’un réseau terroriste Al Qaida, est entré en clandestinité aussitôt après l’attentat du 11 septembre 2017.
Près de 10 ans plus tard, le 2 mai 2011, il a été tué par un commando américain des SEAL à Abbottābād au Pakistan. Cette riposte des Américains a eu lieu longtemps après le départ du pouvoir du président George Bush et le pays était dirigé Barack Obama, démocrate. Il avait dirigé en toute discrétion l’opération de filature d’Oussama Ben Laden pendant près de 8 mois et les Américains ont été surpris d’apprendre que leur grand ennemi venait d’être tué, ce qui avait accru l’estime du premier président noir des Etats-Unis.