Cibitoke, le 15 septembre 2017 (Net Press) . Les personnes qui ont averti le service national des renseignements de Cibitoke, pour sauver la vie d’un homme dans un état critique retrouvé au bord du lac Dogodogo, entre la colline Kagazi et Mparambo 2, commune Rugombo, province de Cibitoke, ont été interpellées et conduites manu militari au cachot de la commune Rugombo.
Selon nos sources, la victime a été sérieusement battue par des éléments nos encore identifiés lorsqu’il revenait de la République démocratique du Congo. Le malheur ne vient jamais seul, dit-on, car selon des sources concordantes, la victime en état très critique, au lieu d’être évacué à l’hôpital pour les premiers soins, jusqu’à 18 hoo de ce jeudi, il était lui aussi gardé par le service national des renseignements, au cachot de la commune de Rugombo, dans la même province.
Dans la même foulée, le porte-parole de la police nationale, Pierre Nkurikiye, indique que la police de Bubanza a procédé à une fouille-perquisition dans la prison centrale, 16 téléphones portables ont été saisis, 26 chargeurs, 8 bouteilles de bière vides ainsi que des tenues militaires. Il affirme que tous ces objets sont gardés au commissariat de la police de Bubanza.
Dans la province de Gitega, deux cadavres ont été découverts ce jeudi. Le premier est celui d’un homme et le deuxième est une dame. Les deux corps sans vie ont été trouvés dans des endroits différents et l’on ignore pour le moment les mobiles de ces disparitions, ni l’identité des auteurs de ces forfaits.
Sur un tout autre chapitre, 486 Burundais vivant au camp de réfugiés de Nduta sur le sol tanzanien sont arrivés dans les heures de l’après-midi de ce jeudi avant de passer dans le camp de transit de Gitara en commune de Mabanda, province de Makamba.
Burundi - Justice
Le collectif "Justice for Burundi" s’exprime après l’attaque des locaux de l’Onu
Bruxelles, le 15 septembre 2017 (Net Press) . Le collectif "Justice for Burundi" informe que ces 15 et 16 septembre 2017, 107 nouveaux mandats et une liste de 594 plaignants du Fnl ont été adressés au bureau du procureur à la cour pénale internationale. Il informe par la même occasion la population burundaise que l’entrée d’un groupe armé par effraction dans les locaux du bureau du haut-commissariat des droits de l’homme des Nations Unies à Bujumbura n’a pas permis aux auteurs criminels de ces infractions de s’emparer de quelque information sensible concernant le présent dossier, parce que ces données n’ont jamais été communiquées par le collectif à une autorité résident au Burundi.
La population burundaise doit savoir que la protection des données du collectif est contractuellement, légalement et matériellement assurée. Concernant les données du collectif conservées par les avocats, les dispositions en vue de renforcer la protection de ces données ont immédiatement été prises. La violation de la résidence de travail des Nations Unies à Bujumbura, les assassinats des Imbonerakure susceptibles de témoigner sont des aveux de la fébrilité des auteurs des infractions. Les membres du collectif ne se laisseront pas impressionner et continueront à mener leur combat pour la justice sans discontinuer.
Le collectif des avocats des parties civiles "Justice for Burundi" participera à la 36ème session du Conseil des droits prévue ces 18 et 19 septembre 2017 à Genève et maintiendra intégralement l’exigence de ses mandants qu’une enquête soit menée concernant les crimes commis et que des poursuites judiciaires soient entamées contre les auteurs, coauteurs et complices de ces infractions.
Burundi - Sécurité
La chambre basse du parlement face aux crimes de Bujumbura !
Bujumbura, le 15 septembre 2017 (Net Press) . Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi le 14 septembre 2017, la chambre basse du parlement indique qu’en date du 31 août 2017, le parlement a mis en place une commission spéciale chargée de vérification du rapport de la commission d’enquête sur le Burundi. Au cas où il y’aurait des individus coupables des violations massives des droits de l’homme, ladite chambre prendra en main cette affaire en concertation avec Bujumbura.
Le porte-parole de l’assemblée nationale, l’ancien journaliste de la radiotélévision nationale Alexis Badian Ndayihimbaze, dans la lecture de communiqué, indique que le parlement vient de saisir le conseil de sécurité des Nations Unies pour l’informer de la nouvelle de la mise en place de cette commission. Alexis Badian Ndayihimbaze affirme qu’au cas où ce rapport est biaisé, l’assemblée nationale recommandera au gouvernement burundais de porter plainte auprès des cours et tribunaux compétents en matière contre les auteurs de ce qui sera alors avéré être un rapport mensonger et dommageable.
Dans ce communiqué, l’assemblée nationale exhorte la population burundaise de rester sereine et s’atteler aux travaux de développement. Elle demande à la communauté internationale de prendre en considération le contenu de cette correspondance.
Une large opinion s’interroge pourquoi l’assemblée nationale n’a pas réagi durant ces deux ans de crise burundaise caractérisée par des enlèvements mystérieux, des tueries, ou autres barbaries à la burundaise, avant d’ajouter que ce sont des manœuvres dilatoires pour distraire le conseil de sécurité des Nations Unies pour qu’il ne se penche pas dans un temps raisonnable sur la crise burundaise.
Burundi - Malversations Economiques - Dialogue
L’Olucome pour une reprise urgente du dialogue inter burundais
Bujumbura, le 15 septembre 2017 (Net Press) . L’observatoire pour la lutte contre la corruption et les malversations estime qu’il y a urgence de reprendre du dialogue inter burundais afin d’arrêter la crise économique et ses conséquences qui pèsent sur les citoyens burundais.
Cet observatoire écrit au facilitateur dans le conflit burundais pour exprimer ses inquiétudes en rapport avec le manque de volonté non exprimé des politiciens, plus particulièrement du gouvernement et de ses alliés de participer au dialogue inclusif inter burundais externe. Pour l’Olucome, ce comportement est motivé par des calculs égoïstes et le manque de courage de dépasser le moi qui domine dans leurs manières de raisonner et d’agir.
Cet observatoire fait savoir au facilitateur que les indicateurs économiques de ce pays sont au rouge comparativement aux périodes de 2015 à aujourd’hui, une dette intérieure de plus de 1250 milliards de francs burundais, soit plus de 94% du budget général de 2017, le revenu par habitant qui est passé de 315.2 US$ en 2015 à 284 US$ en 2016, une dévaluation continuelle de la monnaie, etc.
Comme conséquences, le volume des importations exigeants des devises diminue et certains produits commencent à manquer au pays. L’Olucome évoque le cas de la Brarudi qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers jours alors que cette entreprise permettait à l’Etat d’encaisser une quantité énorme de taxes à hauteur de plus de 100 milliards de francs burundais par an.
Il revient également sur le manque de carburant qui entraîne l’augmentation des prix des denrées alimentaires, la hausse de l’électricité, etc. La Regideso, l’unique société de distribution de l’eau et de l’électricité, compte augmenter le prix de l’électricité à hauteur de 460.8% suite à un contrat signé avec la société Interpetrol qui a le monopole de presque tous les marchés publics.
Pour cela, l’Olucome demande au facilitateur, pour l’honneur de la sous-région, des pays hôtes et des plus hautes autorités qui ont piloté et obtenu les accords d’Arusha en 2000, de contourner dans l’urgence ce jeu politique égoïste des politiciens pour sauver l’avenir de 12 millions des Burundais.