Rutana, le 20 septembre 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de cette province du Sud-est du pays, dix-sept jeunes garçons, tous âgés de moins de 18 ans, ont été arrêtés ce lundi 18 septembre dans la commune de Gihofi alors qu’ils tentaient de se rendre en Tanzanie voisine pour y chercher de l’emploi.
Ils sont originaires de 4 provinces du pays à savoir Ngozi, Karuzi, Kayanza et Gitega. Ils sont pour le moment dans les cachots de la commune Gihofi. Selon les mêmes informations, les enquêtes chercheront à savoir s’il n’y aurait pas d’autres mobiles, sociaux, politiques ou sécuritaires, qui auraient poussé à ces jeunes à tenter de quitter le pays.
A propos des tueries des Burundais qui ont eu lieu la semaine dernière à Kamanyola en République démocratique du Congo, le Cnared, plateforme d’opposition radicale en exil, sous la présidence de Charles Nditije, a écrit ce 19 septembre 2017 au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, lui demandant la protection des réfugiés burundais, spécialement ceux qui sont dans les pays limitrophes.
Burundi - Politique - Dialogue
L’Olucome crie au secours pour sauver les accords d’Arusha
Bujumbura, le 20 septembre 2017 (Net Press) . D’emblée, l’Olucome, présent à Genève, trouve qu’ "en vue de faire respecter la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ainsi que la Charte africaine pour la gouvernance et la démocratie, la communauté internationale devrait exiger du gouvernement en place au Burundi d’accepter un dialogue inclusif et sans condition pour sauver les accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation dans le but de relever le peuple burundais du marasme socio-politico-économique et sécuritaire d’une part et se pencher véritablement vers une renaissance sociale et économique d’autre part."
A travers cette déclaration, l’Olucome fournit des indicateurs qui montrent que l’économie du Burundi est dans le rouge, que le chômage est très élevé, avec une démographie incontrôlée de 6 enfants par femme. A ces données, l’Olucome montre également que des problèmes politiques et sécuritaires sont venus s’y ajouter suite au troisième mandat contesté du président Pierre Nkurunziza.
Pourtant, les accords d’Arusha avaient mis en place des mécanismes de développement post-conflit comme les Cslp I et II, la vision 2025, etc, et malgré cela, le pouvoir de Bujumbura, quoi que légitime entre 2005 et 2010, n’a pas pu atteindre le taux de développement qu’on attendait de lui. Alors que l’on escomptait un taux de 8%, le pays n’en a atteint que 4.
Ce sont donc des problèmes de corruption et de mauvaise gestion qui ont paralysé la société et que suite à ce phénomène, le pays, au lieu d’avancer, a tout simplement reculé. Avec la fermeture des robinets par les partenaires techniques et financiers, le gouvernement a fait recours à des hausses de taxes et impôts tous azimuts, créant une diminution du pouvoir d’achat des populations.
Les manques de devises, selon toujours cet observatoire, a engendré la rareté des produits de première nécessité comme le carburant et les médicaments dits spécialités, des risques de faillite des entreprises qui versent beaucoup d’impôts et taxes comme la Brarudi ainsi que la diminution sensible du secteur du tourisme.
Pour tout cela, l’Olucome fait une série de recommandations notamment aux partenaires techniques et financiers, au conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme et à la médiation burundaise. A tout ce monde, l’Olucome demande de faire pression sur les parties en conflit, plus particulièrement au gouvernement, afin qu’elles acceptent un dialogue inclusif et sans condition. Il leur demande également de considérer les accords d’Arusha comme un pilier des autres textes légaux sur les questions politiques, économiques et sociales du Burundi.
Il demande particulièrement au conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme de prolonger le mandat de la commission d’enquête pour le Burundi pour poursuivre les enquêtes sur les droits de l’homme, spécialement sur les droits économiques, sociaux et culturels. Bujumbura ne veut pas entendre parler de cette proposition.
Quant au gouvernement du Burundi, l’Olucome demande de prendre toutes les dispositions nécessaires pour abandonner cette stratégie de tout nier mais plutôt d’accepter les problèmes existants afin de trouver des solutions durables à ces derniers avec tous les concernés sans exception.
Burundi - Hcr - Réfugiés
Le 3ème groupe des Burundais réfugiés à Nduta dans nos murs
Makamba, le 20 septembre 2017 (Net Press) . Au moins 503 réfugiés qui étaient dans le camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie sont rentrés ce mardi 19 septembre 2017. Parmi ceux qui sont rentrés, les uns disent qu’ils ont fui l’insécurité de l’année 2015 au moment où les autres déclarent ouvertement qu’ils ont fui la faim.
Au moins 137 familles parmi ceux-là sont originaires de Rutana mais ils ont été d’abord placés dans un centre d’accueil de la commune Mabanda, dans la province de Makamba. Ces réfugiés ont été accueillis, selon des informations concordantes, par le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye.
De son côté, le Hcr a donné aux rapatriés des vivres et des frais de poches variant entre 20 et 40 dollars américains suivant l’âge du bénéficiaire. Pour rappel, le phénomène de rapatriement des réfugiés se poursuivra jusqu’à la fin de décembre 2017 où un effectif de 12.000 personnes est attendu.
Burundi - Usa - Politique
Devant l’Onu, Donald Trump s’en prend aux « Etats voyous »
New York, le 20 septembre 2017 (Net Press) . Dans son premier discours devant l’assemblée générale de l’Onu, le président américain Donald Trump a dénoncé ce 19 septembre les « Etats voyous » qui mettent le monde en danger, dont l’Iran et la Corée du Nord, qu’il a menacé de « détruire totalement », lit-on sur le site de Rfi.
Alors que le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres avait ouvert les débats en plaidant pour un monde sans armes nucléaires et une solution politique à la crise coréenne, le président américain s’est est pris violemment au « régime vicieux » de Pyongyang. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un s’est embarqué dans « une mission-suicide », a lancé le président américain devant l’assemblée générale de l’Onu ce mardi, le qualifiant à nouveau d’« homme-fusée ».
Pour le président américain, "l’Etat-nation reste le meilleur outil pour améliorer la condition humaine. Les Etats-Unis seront toujours un excellent ami pour le monde et notamment pour leurs alliés, mais nous ne pouvons plus nous contenter d’une situation dans laquelle les autres profitent de nous et les Etats-Unis n’obtiennent rien au retour. Tant que j’occuperai ce poste, je défendrai les intérêts de l’Amérique avant toute autre chose"
Dénonçant les « Etats voyous qui violent tous les principes sur lesquels reposent les Nations unies », Donald Trump a également attaqué l’Iran et dénoncé à nouveau l’accord signé par les grandes puissances avec Téhéran pour encadrer le programme nucléaire de ce pays et s’assurer qu’il ne serve pas à le doter de l’arme atomique.
L’accord nucléaire de 2015 est « un des pires auxquels les Etats-Unis aient jamais participé » et représente un « embarras » pour eux, a-t-il lancé. Nous ne pouvons pas laisser un régime meurtrier continuer ses activités déstabilisatrices et nous ne pouvons pas respecter un accord s’il sert à couvrir l’éventuelle mise en place d’un programme nucléaire », a déclaré Donald Trump, en qualifiant l’Iran de « dictature corrompue ».
"Il est temps pour le monde entier de se joindre à nous pour exiger que le gouvernement iranien cesse de semer la mort et la destruction", a-t-il poursuivi.
Parmi ses autres cibles, le Venezuela. Le président américain a dénoncé une « situation inacceptable » dans la « dictature socialiste » du président Nicolas Maduro. « Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. En tant que voisin et ami responsable, nous devons avoir un but pour les Vénézuéliens : récupérer leur liberté, remettre le pays sur les rails et regagner la démocratie », a-t-il souligné, en se disant prêt à « de nouvelles actions », sans préciser lesquelles.
"Les vénézuéliens sont en train de mourir de faim, et leur pays est en train de s’effondrer. Les institutions démocratiques sont en train d’être détruites. Cette situation est totalement inacceptable et nous ne pouvons pas rester sans rien faire", a-t-il conclu.