Cibitoke, le 23 septembre 2017 (Net Press) . Une personne du nom de Bitorwa, âgé de plus de 80 ans, a été tué à la machette dans la soirée de ce 21 septembre 2017 vers 19 heures sur la colline Kabere, commune Bukinanyana de la province de Cibitoke. Selon des informations en provenance de cette contrée, il aurait été attaqué par des hommes non encore identifiés, armés de fusils kalachnikov et de machettes.
Ses voisins ont tenté d’intervenir mais l’un d’entre eux a reçu une balle de la part de ces assaillants et il est pour le moment hospitalisé dans cette même province où il reçoit des soins intensifs.
Les mobiles de son assassinat ne sont pas non plus connus. Au moment où certains indiquent qu’il aurait été tué par des Imbonerakure, d’autres avancent qu’il était régulièrement accusé de sorcellerie. Les voisins demandent à la police de mener des enquêtes au plus vite et son fils a été déjà arrêté pour des raisons d’enquête justement.
Burundi - Justice
Ouverture de l’année judiciaire
Bujumbura, le 23 septembre 2017 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, qui est également le magistrat suprême, à procédé hier à l’ouverture de l’année judiciaire 2017 - 2018. Peu avant, le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi, avait fait savoir que la justice burundaise a toujours existé, même avant la colonisation. Le procureur général de la République a indiqué que les portes de la justice sont ouvertes pour tout le monde, que chacun doit bénéficier de ce dont il a le droit.
De son côté, le président de la cour suprême a indiqué que l’année dernière a enregistré un bilan positif car beaucoup de dossiers ont été jugés et que les procédures du service de greffe ont été respectées. Malgré cela, le président de cette cour a fait savoir qu’il y a d’autres tribunaux qui affichent des lacunes dans leur fonctionnement.
La ministre de la justice et garde des sceaux, Aimée Laurentine Kanyana, trouve que l’année dernière, la justice de proximité a pu limiter les déplacements des justiciables en leur trouvant des leurs entités administratives et que des jugements ont été faits. Pour elle, 5468 détenus ont été libérés suite à la grâce présidentielle. Par ailleurs, l’Etat a gagné 64% des procès intérieurs ainsi que 20 procès engagés contre lui dans les instances judiciaires de l’Afrique de l’Est.
Le président de la République, dans son discours, a trouvé qu’une telle ouverture est une occasion d’évaluer l’année dernière, de définir les objectifs et de prendre conscience du rôle de la justice dans la vie d’une nation. Il est satisfait du degré atteint par la justice dans la lutte contre la corruption et a exprimé le vœu que l’année judiciaire 2017 - 2018 soit meilleure par rapport à la précédente.
Il a profité de cette occasion pour décerner des prix aux magistrats et autres cadres qui ont bien presté lors de l’année judiciaire 2016 - 2017. Ces prix étaient constitués de certificats de mérite ainsi que des enveloppes. Ces activités avaient vu la participation du président de l’assemblée nationale, des deux vice-présidents de la République, de certains membres du gouvernement, de certains membres du corps diplomatique ainsi que des officiers des corps de défense et de sécurité.
Burundi - Génocide
L’association Ac-Génocide Cirimoso condamne les massacres de Kamanyola
Bujumbura, le 23 septembre 2017 (Net Press) . L’association de lutte contre le génocide, Ac-Génocide Cirimoso, a condamné avec la dernière énergie l’assassinat de plusieurs dizaines de réfugiés burundais en République démocratique du Congo, plus précisément à Kamanyola, au Sud-Kivu, en violation de la convention internationale sur les réfugiés de 1951.
Ces massacres sont intervenus en date du 15 septembre 2017 lorsque des Burundais sont allés demander au service national des renseignements de libérer quatre des leurs arrêtés et dont l’intention était de les ramener à Bujumbura. Une échauffourée a vite surgi et les militaires congolais ont tiré à balles réelles sur les réfugiés burundais, faisant 34 morts sur place et 117 blessés, dont certains grièvement. Quelques jours plus tard, d’autres réfugiés ont trouvé la mort à l’hôpital, faisant un bilan de 39 morts.
Cette association demande au gouvernement congolais, au Hcr et aux Nations Unies de mener une enquête vigoureuse pour tirer cette situation au clair afin de traduire les auteurs devant la justice. Elle demande également au gouvernement congolais et au Hcr de protéger les autres réfugiés burundais vivant en République démocratique du Congo. Elle demande enfin au pays de Joseph Kabila de soigner correctement les réfugiés blessés qui ont survécu à ces massacres.
Au gouvernement burundais, Ac-Génocide demande de s’impliquer davantage pour connaître la vérité sur ces massacres et de protéger les réfugiés burundais un peu partout où ils se trouvent. Elle lui demande aussi de faire disparaître les causes de la fuite des Burundais vers l’étranger.
Burundi - Allemagne - Elctions
Elections de ce dimanche, Angela Merkel part favorite
Bonn, le 23 septembre 2017 (Net Press) . Après trois mandats, soit douze ans à la tête de l’Allemagne, Angela Merkel a toutes les chances de sortir gagnante du scrutin de ce dimanche et d’être reconduite jusqu’en 2021 à la tête de son pays. La chancelière pourrait partager alors avec son père en politique, Helmut Kohl, le record de longévité politique à la tête de l’Allemagne, soit seize ans.
Une présence aussi longue au pouvoir est, dans l’époque particulièrement instable que nous connaissons, hors du commun. Avec Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel travaille depuis le printemps, par exemple, avec le quatrième président français après Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Cette longévité s’explique pour plusieurs raisons. D’abord, la bonne santé de l’économie. Interrogés, les Allemands sont très largement optimistes pour leur pays mais aussi pour leur situation personnelle. Le chômage est au plus bas et a baissé de moitié depuis l’arrivée d’Angela Merkel au pouvoir, il y a douze ans. La chancelière a mené une politique économique et sociale plus à gauche que la ligne traditionnelle de son parti et « subtilisé » régulièrement des thèmes à ses adversaires, qu’il s’agisse de l’abandon du nucléaire ou du développement des crèches pour les enfants, et bien sûr l’accueil de nombreux réfugiés pour citer l’événement phare des quatre dernières années.
Et quand les impulsions venaient des sociaux-démocrates comme durant la grande coalition qui a dirigé l’Allemagne ces quatre dernières années, c’est Angela Merkel et son parti qui ont d’abord profité de ces avancées. L’introduction d’un salaire minimum ou des améliorations pour les retraites constituent des exemples de la législature qui s’achève. Ce cours plus à gauche de la CDU explique sans doute pour partie les difficultés du SPD depuis le début de l’ère Merkel à sortir des tréfonds où il se trouve toujours.
Le style Merkel, reflet de l’Allemagne et des Allemands
Il y a aussi le style Merkel qui séduit les Allemands au-delà des frontières partisanes et qui explique la popularité de la chancelière. Un style simple, sobre, sans-allure, modeste qui constitue quelque part un reflet de la façon dont beaucoup d’Allemands se perçoivent. Le style présidentiel d’Angela Merkel évitant les polémiques mais aussi les prises de position claires la place d’une certaine façon au-dessus des partis.
Enfin, si beaucoup d’Allemands sont satisfaits, ils perçoivent le monde autour d’eux comme étant souvent aux antipodes de leur situation domestique. Les tensions dans les relations internationales, les nombreuses crises dans le monde, la présence au pouvoir de leaders comme Poutine, Erdogan ou Trump constituent autant d’inquiétudes. Angela Merkel apparaît pour beaucoup comme un synonyme de stabilité et l’expérience de la chancelière sur la scène internationale la sert auprès d’électeurs qui préfèrent la sécurité et la continuité.