Bururi, le 26 septembre 2017 (Net Press) . Jean Marie Ngendakuriyo, connu sous le sobriquet Bugemeri, a été tué par un policier au marché de la commune Matana en province de Bururi au Sud du pays.
Le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, affirme que la victime venait d’être relâchée à la prison centrale de Mpimba. Il a attaqué ledit policier pour lui voler son arme et dans la bagarre, ce dernier a tiré sur Bugemeri qui est mort sur le champs, blessant une jeune demoiselle connue sous le nom de Nadine Sabimbona.
Au Nord Ouest du pays, accusés de tenir une réunion illégale, le pasteur de l’église des amis, Gaspard Ntawundondera ainsi que 6 fidèles de cette église ont été interpellés par les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires vers 19 heures de ce lundi en commune Rugombo province de Cibitoke. Selon des sources concordantes en provenance de cette entité, ces les interpellés étaient venus rendre visite à la femme du pasteur qui est malade.
Burundi - Rdc – Sécurité
Vers la relocalisation des réfugiés Burundais de Kamanyola
Sud-Kivu, le 26 septembre 2017 (Net Press) . Après le carnage de Kamanyola où 39 réfugiés ont été tués et plus de 130 blessés, Kinshasa affirme que les réfugiés burundais vivant dans le camp de réfugiés de Kamanyola vont être relocalisés dans un endroit non encore connu.
Dans la même foulée, la plateforme de l’opposition burundaise ainsi que les associations des activistes des droits de l’homme radiés par Bujumbura vont marcher sur Bruxelles en date du 30 septembre 2017 pour protester contre les tueries de Kamanyola et faire un appel à l’organisation des Nations Unies, l’office du haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ainsi que le pays d’accueil de traiter dignement les refugiés.
Pour rappel, une large majorité de victimes de Kamanyola sont des adeptes d’Eusèbie Ngendakumana. Malgré leur statut de réfugiés, ils ne veulent pas du tout être enregistrés dans les ordinateurs car cela est interdit pas leur foi !
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome contre une pression fiscale à outrance
Bujumbura, le 26 septembre 2017 (Net Press) . D’entrée de jeu, l’Olucome demande au ministre ayant les finances dans ses attributions de retirer ses propos en rapport avec la politique de son gouvernement de continuer de sucer à fond les citoyens burundais déjà pauvres et lui demande plutôt de proposer l’instauration d’une taxe sur fortune et de rehausser l’impôt sur les revenus des hautes autorités de l’Etat burundais.
Cet observatoire affirme avoir appris que le ministre Domitien Ndihokubwayo, lors de l’ouverture d’un atelier réunissant les cadres de son ministère et les services de l’Etat chargés de la collecte des ressources du budget à Ngozi en date du 22 septembre 2017, aurait déclaré que le budget général 2017 était financé à hauteur de 70.3% sur des ressources domestiques, souhaitant qu’en 2018, le budget général soit financé à 100% par des ressources propres.
Outre que l’Olucome trouve que le projet de loi du budget 2018 est présenté tardivement mais sciemment à l’assemblée nationale pour étude à fond, et ce, en contradiction avec la constitution, il estime également que les chiffres présentés par le ministre en charge des finances publiques sont biaisés. Loin d’être corrects, l’Olucome pense plutôt qu’ils ont été manipulés pour avoir une stratégie de communication dans le but de préparer les citoyens burundais à la prochaine hausse des taxes sur tous les produits.
Il revient sur le manque de dévises qui affecte pratiquement tous les secteurs de la vie nationale, le carburant, la ralentissement de la production des grandes sociétés commerciales telles la Brarudi, la dépréciation de la monnaie burundaise, d’où sa conclusion est que la situation du pays résulte d’une mauvaise gouvernance qui a causé cette crise économique et sociale même si elle tire sa racine dans la crise politique.
L’Olucome est contre cette proposition du ministre des finances publiques d’augmenter la pression fiscale quitte à s’autofinancer à 100%. Pour cela, il propose au gouvernement cinq voies de solutions pour le projet de loi budgétaire de 2018. D’instaurer une taxe sur fortune sur toute personne physique ou morale ayant plus d’une maison construite en matériaux durables ou ayant une maison à deux étages sans avoir un crédit y relatif à la banque en ce moment. Il propose également de rehausser l’impôt sur revenus des hauts cadres de l’Etat comme tout autre fonctionnaire de l’Etat.
En troisième position, il propose de commanditer un audit indépendant de tous les marchés publics attribués depuis 2008 comme la loi sur les marchés publics en son article 14 l’exige. De participer en outre au dialogue inter burundais inclusif externe pour trouver des solutions durables à la crise politique actuelle afin d’ouvrir la porte à tous les citoyens burundais de s’atteler aux travaux de développement de leur pays et aux financements extérieurs. Et d’appliquer enfin le contenu de la déclaration universelle des droits de l’homme et le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, dans le but de garantir l’équité sociale.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka produit son bulletin hebdomadaire n° 77
Bujumbura, le 26 septembre 2017 (Net Press) . Le bulletin couvre la période du 18 au 24 septembre 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées. Au moins 16 personnes ont été tuées dont 4 cadavres, 2 enlevées, 1 torturée et 12 arrêtées arbitrairement. Le phénomène de cadavres continue à se manifester dans plusieurs endroits du pays et aucune enquête n’est diligentée, ce qui est très inquiétant.
Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ce bulletin relève des cas d’assassinats, d’enlèvements, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza.
Le bulletin s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du parti Cndd-Fdd. Des membres de ce parti impliqués dans différents crimes jouissent de l’impunité avec une complicité affichée des pouvoirs publics. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du Gouvernement du Burundi pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Politique
Obamacare : nouveau revers pour Donald Trump
Washington, le 26 septembre 2017 (Net Press) . Le projet républicain de détricoter la loi sur la couverture maladie de Barack Obama s’est heurté lundi à la défection de trois sénateurs de la majorité. Avec 52 sièges sur 100, les sénateurs républicains peinent à entériner un compromis.
Décidément, Donald Trump peine à se débarrasser de l’"Obamacare", comme il l’avait promis durant sa campagne. Après John McCain et Rand Paul, c’est la sénatrice modérée Susan Collins qui a annoncé, lundi 25 septembre, son opposition à la nouvelle proposition de loi bâclée et aux conséquences graves pour les patients. "Cette proposition de loi aurait un impact négatif important sur le nombre de gens couverts par une assurance", a-t-elle déclaré.
C’est donc un revers cinglant pour le camp républicain qui espérait faire voter cette nouvelle mouture avant la fin de l’année budgétaire 2017. Depuis huit mois, jamais la majorité, qui ne dispose que de 52 sièges sur 100 au Sénat, n’est parvenue à élaborer un compromis capable de rassembler à la fois ses membres modérés et les plus conservateurs.
"C’est désolant"
Déjà en juillet, une mouture précédente de la réforme républicaine avait échoué à une voix près, provoquant l’ire de Donald Trump, qui avait promis de débarrasser le pays de l’"Obamacare". "C’est désolant", s’est lamenté le dirigeant américain lundi sur une radio locale d’Alabama. "On m’avait promis que j’aurais une loi à promulguer sur mon bureau dès le premier jour".
Le plan républicain consistait à transférer aux États une partie du budget fédéral de la santé, tout en réduisant les crédits et en autorisant les autorités locales à déréglementer le marché privé des assurances santé, quitte à supprimer des garde-fous imposés par l’Obamacare pour garantir un niveau de remboursement ou la couverture de certains soins essentiels.
"Tuez la réforme, pas nous !"
Une coalition de médecins, d’associations de malades, de compagnies d’assurance et d’élus démocrates s’est mobilisée contre le plan. Le coup de grâce a été donné par le Bureau du budget du Congrès (CBO), qui a publié lundi une analyse alarmante sur la proposition de loi dite Graham-Cassidy. Selon les économistes du CBO, des "millions" de personnes supplémentaires seraient poussées hors des systèmes de couverture maladie par cette réforme.
Lundi, une audition parlementaire a ainsi été perturbée par des dizaines de manifestants en fauteuils roulants, qui ont dû être expulsés de la salle par la police. "Tuez la réforme, pas nous !" ont-ils scandé, créant un vacarme dans les couloirs d’une annexe du Capitole.
"Obamacare est un échec", a pourtant défendu l’un des coauteurs du projet républicain, Bill Cassidy. "La réalité est que les classes moyennes ont vu leurs primes d’assurance exploser".
Environ 10 % des 273 millions d’Américains de moins de 65 ans vivent actuellement sans couverture maladie, un point bas historique, alors que cette proportion était de 18 % en 2010, l’année de l’adoption d’Obamacare.