Rumonge, le 5 octobre 2017 (Net Press) . Des sources d’information concordantes indiquent qu’un fusil de type Kalachnikov a été découvert hier sur la colline Gitaramuka, zone Murago, dans la commune de Burambi de la province de Rumonge. Il a été trouvé avec son chargeur qui contenait 30 balles dans une brousse et ce sont les populations qui l’ont vu pour la première fois avant qu’elles n’alertent la police.
Selon toujours ces informations, ce fusil et ce chargeur ont été récupérés puis conservés dans le magasin d’armes dans la même province. L’on ne précise pas cependant si l’arme avait été retirée du magasin ou si elle aurait été détenue par quelqu’un d’autre illégalement. La police s’est montrée plutôt discrète sur cette affaire.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka publie son rapport trimestriel sur les droits de l’homme
Bujumbura, le 5 octobre 2017 (Net Press) . Ce rapport couvre la période de juillet à septembre 2017 et il est le troisième produit par cette ligue au cours de l’année en cours 2017. Il se trouve être un condensé des informations parues dans les rapports mensuels des trois derniers mois.
Comme les autres, celui-ci évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées. Au moins 125 personnes ont été tuées dont 48 cadavres jetés dans les rues, dans les brousses ou dans les rivières, 10 portées disparues, 62 torturées, 659 arrêtées arbitrairement, 11 victimes de violences basées sur le genre et 164 personnes blessées.
Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers et des militaires ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Des militaires ex-Fab en fonction ou en retraite et des policiers continuent à faire objet de séquestration, d’arrestations arbitraires, de tortures et d’assassinats. Au moins 8 militaires ont été tués, 4 torturés et 5 arrêtés. Au moins 1 policier a été tué et 5 autres blessés.
Le phénomène de viol est signalé dans ce rapport avec au moins 11 personnes violées au cours de ce trimestre. Trois fosses communes ont été signalées, l’une en province de Mwaro et deux autres en province de Makamba Les membres des partis de l’opposition, surtout Fnl aile d’Agathon Rwasa, Msd et Uprona de Charles Nditije, Ranac, Frodebu, ainsi que ceux des membres des associations issues de la société civile ont été une cible privilégiée du pouvoir Cndd-Fdd.
Il évoque aussi le phénomène de justice populaire où la population choisit de se faire justice suite à l’impunité qui règne dans le pays et le manque de confiance en la justice locale. Des contributions forcées fixées par des administratifs et collectées par des Imbonerakure dans certaines provinces du pays, des entrainements paramilitaires, des rondes nocturnes, des slogans, des chansons encourageant et faisant appel à la violence ont été observés de la part des jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd au pouvoir et constituent une source d’insécurité.
Le rapport dénonce aussi les discours de haine et d’incitation à la violence prononcés par certaines autorités du pays et certains leaders des partis Cndd-Fdd au pouvoir et leurs alliés. Ce rapport émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Economie
Le deuxième vice-président de la République satisfait du bilan du premier semestre
Bujumbura, le 5 octobre 2017 (Net Press) . Le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, était ce matin l’invité du parlement burundais (assemblée nationale et sénat réunis) pour faire le bilan des six premiers mois de l’année 2017 dans les domaines économique et social. Pour cette autorité, jusqu’à la fin du mois de juin 2017, le fisc a enregistré 348,9 milliards de nos francs contre 305,6 milliards à la même époque en 2016.
Il y a eu donc 43,3 milliards de francs burundais de plus que l’année dernière, soit une augmentation de 14,2%. Il a déclaré que ce sont les taxes issues des différents secteurs économiques qui ont produit un tel bilan plus que positif. S’agissant de l’inspection des réalisations, Joseph Butore a répondu que 14 études ont été faites et que leurs rapports sont déjà disponibles. Signalons que la deuxième vice-présidence englobe au total 12 ministères ayant en charge l’économie et le social.
Burundi - Commerce
Le carburant, toujours un casse-tête chinois
Bujumbura, le 5 octobre 2017 (Net Press) . Depuis quelques jours, le manque de carburant se fait sentir encore une fois, un problème qui cause un peu trop de désordres dans la vie au quotidien des populations tant citadines que rurales. En ce qui concerne les populations des villes, il y a des centaines de milliers de gens qui vivent de ce produit comme les chauffeurs de transport rémunéré.
Ces derniers passent des journées et des journées à chercher du carburant et malgré cette situation, ils n’ont pas le droit de revoir le ticket à la hausse, ce qui fait qu’ils travaillent à perte. Même les fonctionnaires moyens passent tout leur temps à courir derrière le carburant, d’où un rendement pas du tout enviable.
Au ministère de l’énergie et des mines, une explication donnée est peu convaincante la nouvelle technologie utilisée dans le commerce au niveau de la sous-région est à l’origine de cette pénurie du carburant car ce produit arrive tardivement dans le pays. Cependant, le même ministère se montre rassurant car, dit-il, au moins 100 véhicules remplis de carburant sont en route de la Tanzanie vers notre pays, ce qui fait que dans un futur proche, il n’y aura plus de problème de carburant.
Burundi - France - Politique
Dominique Strauss-Khan, DSK, adresse un message très politique à Emmanuel Macron
Paris, le 5 octobre 2017 (Net Press) . Il y a bien longtemps qu’il n’avait pas parlé de politique. Depuis que la très médiatique affaire du Sofitel l’a contraint à renoncer à son ambition présidentielle en 2011, Dominique Strauss-Kahn s’est retiré de la vie publique. Mais mardi soir, lors d’un hommage à la défunte sénatrice PS Nicole Bricq, l’ancien patron du Fmi est sorti du silence et a prononcé un long discours. Selon plusieurs témoins, il serait apparu sur scène avec les cheveux longs, le visage vieilli, et les traits tirés.
D’après L’Opinion, Paris Match et RTL, l’ex-ministre de l’Économie aurait profité de cette intervention pour adresser un message très politique à l’actuel président, Emmanuel Macron. « Quand on est sûr de ce qu’on pense, on peut faire des compromis avec des adversaires d’hier et peut être de demain. (Nicole Bricq) l’a fait par conviction, très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu’elle savait que les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes », a-t-il glissé.
De Chevènement à Macron, en passant par DSK et Hollande
Pour DSK, le clivage entre la droite et la gauche est « nécessaire à l’équilibre de la société », et « leur opposition dialectique vivra tant que vivra la démocratie ». « Les mêler, ce n’est pas les confondre. Les faire avancer ensemble, c’est savoir garder leur équilibre », a-t-il ajouté. Difficile de ne pas y voir une pique au chef de l’État qui, en plus d’avoir un parcours similaire à celui de DSK, a théorisé le « ni droite-ni gauche » puis le « et droite-et gauche » durant la campagne présidentielle.
La présence de Dominique Strauss-Kahn à cet hommage, qui s’est tenu mardi soir au « Conseil économique, social et environnemental », s’explique par le parcours politique de Nicole Bricq. Engagée d’abord aux côtés de Jean-Pierre Chevènement, au sein du Ceres, elle a en effet rejoint DSK, via son courant « Socialisme et démocratie ». Puis, en 2012, elle s’est rangée derrière François Hollande, qui l’a faite ministre... Mais elle a finalement été l’une des premières à soutenir Emmanuel Macron.
Burundi - Canada - Fisc
Canada : polémique autour des exemptions fiscales de Netflix
Ottawa, le 5 octobre 2017 (Net Press) . Dans ce pays, rarement une question de taxe fiscale aura autant enflammé les réseaux sociaux. Depuis jeudi 28 septembre, les internautes s’échangent des chiffres, les commentent, les dénoncent. Ces chiffres concernent les sommes que la plateforme numérique Netflix devrait ou non verser au gouvernement canadien pour desservir ses millions d’abonnés canadiens.
Tout a commencé le 28 septembre, lorsque la ministre du Patrimoine canadien a dévoilé la nouvelle politique culturelle. Une politique qui concerne en partie les plateformes numériques, de plus en plus présentes dans la vie des Canadiens. 41% des citoyens en effet disposent d’un abonnement pour ce type de service, une proportion qui grimpe à près de 61% lorsqu’il s’agit des 18-34 ans.
Netflix, dont le siège social se trouve aux Etats-Unis, s’arroge la part du lion parmi les différentes entreprises permettant de visionner en ligne des films ou des émissions. Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est que la ministre responsable a indiqué que Netflix ne serait pas soumise aux mêmes règles fiscales que ses concurrents canadiens.
Contrairement à ce que l’Union européenne ou même l’Australie ont imposé, la plateforme est dispensée de verser des taxes sur ses abonnements au Canada.
Les plateformes canadiennes montent au créneau
Mélanie Joly, la ministre du Patrimoine canadien l’a répété sur toutes les tribunes : le gouvernement canadien ne veut pas taxer davantage les contribuables. La classe moyenne canadienne paie déjà suffisamment d’impôts.
Une situation qui provoque la colère non seulement des concurrents directs de Netflix, les plateformes numériques canadiennes, mais aussi de celle des défenseurs de la culture francophone et du milieu culturel en général.
Non seulement l’entreprise américaine ne paiera pas de taxes au Canada, mais en plus elle n’aura pas à contribuer au Fonds des médias du Canada qui finance en partie les productions locales en matière de séries télés ou d’émissions.