Cibitoke, le 12 octobre 2017 (Net Press) . Un groupe de malfaiteurs armé d’un fusil a tué ce mardi soir le 10 octobre 2017 trois personnes non loin de la colline Rukana, dans la commune Rugombo, en province de Cibitoke, à la frontière congolo-burundaise. Des sources militaires indiquent que les victimes étaient originaires de la localité de Gatogota, dans le district d’Itaba –Luvungi en République démocratique du Congo.
Dans la capitale Bujumbura, un fusil de type Kalachnikov, trois grenades, une tenue policière et une paire de bottines, deux radios Motorola, tels sont les effets policiers qui ont été saisis dans la zone Kamenge, au Nord de Bujumbura, ce mercredi 11 octobre 2017.
Trois personnes qui étaient à bord d’un véhicule de type "Probox" étaient détentrices de ces effets. Par ailleurs, juste à côté, dans la zone de Kinama, un fusil, une grenade, deux tenues policières, une bottines ainsi qu’une radio Motorola, ont été saisis dans la soirée de ce mercredi 11 octobre 2017 chez un certain Isidore Ngendanzi, au quartier Ngozi, 7ème avenue, n° 27.
De sources concordantes, la police a saisi également chez cette personne une moto qui avait été volée trois jours avant, toujours dans la capitale Bujumbura. Tous les suspects sont entre les mains de la police pour enquête.
Burundi - Politique
L’Uprona de l’opposition contre le professeur Evariste Ngayimpenda
Bujumbura, le 12 octobre 2017 (Nety Press) . Les membres des organes dirigeants du parti Uprona se sont réunis dimanche le 8 octobre 2017 et ont constaté une situation dramatique du pays caractérisée par la violence, la peur, la paupérisation extrême de la population et la privation de toutes les formes de libertés. Ils ont noté les difficultés dans lesquelles se trouve le parti à la suite du comportement de certains cadres dirigeants qui dénigrent sans cesse le président du parti, Charles Nditije et qui se sont arrogés illégalement le droit de le suspendre et de surcroît, qui sont en pourparlers avec ceux-là même qui planifient la destruction de l’accord d’Arusha et de la constitution qui en est issue.
Ils sont particulièrement contre le comportement répréhensible du groupuscule dirigé par le professeur Evariste Ngayimpenda sous l’appellation Uprona-Amizero. Ce dernier, élu vice-président du parti en février 2014, au lieu de coordonner les activités du parti en l’absence du président, est entré en dissidence et collabore activement avec l’Ombudsman Edouard Nduwimana, ancien ministre de l’intérieur et principal fossoyeur des partis politiques, particulièrement l’Uprona.
Ils ont noté avec satisfaction l’élection du professeur Charles Nditije, président de l’Uprona de l’opposition à la tête du Cnared Giriteka et son rôle dans la cohésion au sein de la plate-forme et le rayonnement de ses idéaux et de sa vision aux niveaux national et international. Pour les membres des organes dirigeants du parti Uprona de l’opposition, la coalition Amizero y’Abarundi a pris fin avec la période électorale comme le stipule la constitution.
Pour tout cela, les membres des organes dirigeants de l’Uprona réitèrent leur soutien au professeur Charles Nditije, président du parti Uprona de l’opposition et l’encouragent à aller de l’avant. Ils condamnent sans équivoque les agissements du professeur Evariste Ngayimpenda qui comprennent le dénigrement du président du parti, la suspension illégale de celui-ci ainsi que les accointances avec l’ex-ministre de l’intérieur en vue de la création d’un prétendu Uprona-Amizero et de l’exclusion du Cnared Giriteka du processus de négociations.
Ils rejettent fermement tous les écrits du professeur Ngayimpenda tendant à faire croire qu’il représente un parti politique alors qu’il ne s’agit que d’un groupuscule de personnes qui cachent mal leur engagement à collaborer avec le pouvoir. Ils en appellent à tous les politiciens burundais qui se laissent manipuler par le pouvoir en place de se ressaisir et d’œuvrer pour un retour consensuel de l’Etat de droit. Ils demandent enfin à la facilitation de Mkapa de couper court avec les tergiversations du pouvoir et organiser des sessions de négociations en vue d’une sortie rapide de cette crise qui continue à enfoncer le peuple dans la misère et la désolation. Ce document a été signé par 60 personnes.
Burundi - Justice - Confessions Religieuses
Un pasteur emprisonné pour stigmatisation du pape François
Bururi, le 12 octobre 2017 (Net Press) . Il s’appelle Didier Hakizimana, de l’Eglise adventiste du 7ème jour qui est détenu dans un cachot de la police de Bururi, accusé d’outrage à Eglise catholique et à Pape. Dans ses prêches, il ne cesse de désigner le Pape François "d’Anti-Christ 666". Il a un livre où est dessiné un animal à sept têtes qu’il compare au Pape François.
Cet animal porte un chapeau où est écrit le chiffre 666 et le pasteur n’hésite pas à enseigner que le pape porte exactement le même chapeau. Par ailleurs, il n’y va pas par quatre chemins quand il dit que même l’église catholique est "Anti-Christ" du fait qu’elle ne célèbre pas la jour du Seigneur les samedi comme cela se fait chez les Adventistes du 7ème jour.
Il est emprisonné pour viol de la liberté de culte et de traîner dans la boue la personnalité du Saint-Père. D’après des informations de la police dans cette province, l’on confectionne un dossier à présenter à la justice.
Burundi - Droits de l’Homme
"La situation des droits de l’homme au Burundi est normale", dixit l’inspecteur général au ministère en charge des droits de l’homme
Arusha, le 12 octobre 2017 (Net Press). Lors de la conférence sur la bonne gouvernance des pays de la communauté est africaine, tenue ce mardi à Arusha sur le sol tanzanien, l’inspecteur général au ministère en charge des droits de l’homme, Célestin Sindibutume, affirme que la situation des droits de l’homme est normale. Sindibutume indique que depuis l’année 2015, il y a eu la détérioration des droits de la personne humaine causée par quelques éléments inconnus en tenues policières ou militaires qui planifiaient et exécutaient des crimes sur Bujumbura et à l’intérieur du pays et qui ternissaient l’image de la police burundaise .
L’inspecteur Sindibutume a invité les pays de la communauté est africaine de ne pas prêter oreille attentive aux rapports mensongers et tendancieux des Nations Unies sur la violation massive des droits de la personne humaine. Il estime que les Nations Unies ont été corrompues et a invité ces pays de venir visiter le Burundi dans le but de faire le constant sur la paix et la tranquillité qui règnent sur tout le territoire national.
Burundi - Société
Des personnes arrêtées en train de voler des biens d’un mort
Kayanza, le 12 octobre 2017 (Net Press) . Deux hommes de la province de Kayanza ont été arrêtés après avoir volé de l’argent sur le compte de l’ancien administrateur de Kirundo décédé dans un accident de roulage en date du 8 octobre 2017. L’un est un enseignant et l’autre est un cordonnier qui se rendaient régulièrement retirer de l’argent sur le compte ouvert dans la banque Bcb au moyen d’une carte Sésame.
Les informations concordantes indiquent que le jour de l’accident mortel de feu Stany Misago, ces deux hommes qui étaient tout près du lieu de l’accident se sont empressés de fouiller les poches du disparu où ils ont trouvé cette carte. Les mêmes informations indiquent que ces personnes avaient déjà volé 1.800.000 Fbu avant d’être attrapées. Le cordonnier est allé de nouveau retirer de l’argent et c’est à ce moment qu’il a été découvert, révélant sur le champ son complice.
Burundi - Education
" Vers un génocide intellectuel ? ", s’interroge une opinion ?
Bujumbura, le 12 octobre 2017 (Net Press) . Une opinion sous couvert d’anonymat indique que le Burundi se dirige vers " un génocide intellectuel " car selon lui, le redéploiement du personnel enseignant de Bujumbura vers les points les plus reculés du pays va dévaluer le système éducatif burundais sous plusieurs facettes.
Notre source donne un témoignage d’un détenteur du niveau A2 en Gestion et sans expérience dans l’enseignement, qui a été manu militari muté vers l’intérieur du pays pour enseigner à l’école primaire. Dans l’embarras total de savoir comment il va s’y prendre sans expérience dans l’enseignement devant les écoliers, son directeur lui a signifié : « fais comme tu veux tu as vu quelqu’un qui réveille les morts sauf le Seigneur Jésus Christ ? » Et d’ajouter « Bujumbura à nié le plan macabre du génocide des Tutsi que le monde occidental lui colle, mais sans surprise, le ministère de l’éducation prépare le génocide intellectuel". Selon toujours notre source, les enseignants perçoivent des salaires de misère et vivent dans l’océan de belle misère, et s’interroge comment un enseignant se détachera de sa famille et aller survivre loin de son ménage et avec des difficultés financières et estime que cela va constituer des retombées négatives sur les écoliers et les élèves.
Des sources proches du ministère de l’éducation indiquent que suite au manque criant du personnel enseignant et que le ministère des finances et de la planification économique n’autorise plus le recrutement, le ministère ayant l’éducation dans ses attributions n’avait pas d’autres choix que désengorger les professionnels de l’éducation pour aller combler le vide à l’intérieur du pays