Cibitoke, le 16 octobre 2017 (Net Press) . Une personne du nom de Jimmy Yamuremye a été abattue par une foudre vers 15 heures de ce samedi le 14 octobre 2017 dans la zone Buhayira, commune Murwi, en province de Cibitoke.
Dans la même rubrique, en zone Maramvya, à la transversale 13, commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural, deux enfants Rukundo et Eddy ont trouvé la mort après avoir consommé des médicaments dits traditionnels offerts par leur grand-mère, Pascasie Siniremera. Cette sexagénaire est entre les mains de la police, selon son porte-parole, Pierre Nkurikiye.
Il s’observe des cas d’accidents qui sont devenus comme une catastrophe qui s’abat sur le Burundi, en témoigne que vers 18h 45 de ce samedi, un véhicule de type Noah, à défaut du système de freinage, a connu un accident à Kayenzi qui a occasionné quatre morts sur le champ, dont la députée Anne Marie Ndimurwanko, élue dans la circonscription de Muyinga de 2010 à 2015 au moment où sur la colline Nyakibanda, en commune Kigamba de la province de Cankuzo, sur la route Cankuzo–Kigamba, une autre voiture de plaque d’immatriculation C 2462A, se renversait, entraînant là aussi la mort immédiate de Mme Jacqueline Ndaruzaniye. Quatre autres personnes ont été blessées et ont été transférés à l’hôpital de Cankuzo.
Signalons que ces deux accidents interviennent une semaine jour pour jour après un autre qui a fauché la vie d’un administrateur de la commune Kirundo. Il rentrait sur sa commune en provenance de Bujumbura et son véhicule a connu un accident à 2 kilomètres de Kayanza, à l’endroit communément appelé "Kubanyabururi", probablement parce que beaucoup de gens originaires de Bururi ont perdu la vie dans ce virage très dangereux.
Un ex Fab du nom de Therence Nicimpaye, accusé d’avoir agressé les militaires de la position militaire de Musave, zone Kivyuka, commune et province de Rumonge et de détenir des armes à feux a été arreté ce samedi par les agents du service national des renseignements de Rumonge conduit manu militari au cachot de la commune.
Selon les témoins, Therence Nicimpaye, avant d’être interpellé, il a été sérieusement tabassé par les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd. La même source d’information indique que cette arrestation est vue par la population comme un règlement de compte car Therence Nicimpaye aurait refusé de donner un pot de vin de 300.000 de nos francs au chef de colline pour autorisation de se construire une maison.
Burundi - Manifestations
Une quinzaine de membres du parti présidentiel manifestent en pleine soirée
Bujumbura, le 16 octobre 2017 (Net Press) . C’était hier dimanche vers 18h38’ quand un groupe de membres du parti présidentiel, une quinzaine à peu près, ont couru sur la chaussée du prince Louis Rwagasore vers l’ancien marché central de Bujumbura, drapeau du Cndd-Fdd à la main, entonnant des chansons qu’un rédacteur de Net Press n’a pas pu retenir par cœur.
L’on a appris que vers 13 heures, un autre groupe plus costaud de manifestants avait été vu tout près de la banque Bgf, sur la route Bujumbura - Rumonge. L’on se demandait d’où ils venaient et où ils allaient car dans la capitale, l’on avait l’habitude de voir des manifestations du parti au pouvoir organisées les samedi, surtout qu’il y en avait eu la veille, de façon officielle.
Burundi - Santé Publique
Une information assassine pour la ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida
Bujumbura, le 16 octobre 2017 (Net Press). Dr. Josiane Nijimbere, ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, a certainement mal accueilli une correspondance lui adressée par le fond mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et la malaria en date du 12 octobre, l’informant que les fonds qu’il débloquait passeront désormais au programme des Nations Unies pour le développement, Pnud.
Selon cette correspondance envoyée par Mark Eldon Edington, le chargé des aides au sein de ce fond, il a été indiqué que le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida ne bénéficiera plus directement de ces fonds à partir de 2018, mais devront passer par le Pnud. Selon toujours cette correspondance, le ministère n’a pas démontré la capacité de d’utiliser les fonds lui alloués. Il donne pour exemple qu’au moins 30 millions de dollars n’ont pas encore été utilisés alors que l’année 2017 touche à sa fin.
Le ministère ayant en charge la santé publique et la lutte contre le Sida est accusé en outre de ne pas donner de rapport financier, ce qui a des conséquences sur les aides prévues pour l’année suivante car le déblocage se fait tardivement. Les fonds avoisinant 72,3 millions de dollars américains devraient être fournis à ce ministère pour la lutte contre le Sida, la tuberculose et la malaria pour la période 2018 - 2020 transiteront par le Pnud.
Selon des informations concordantes, le fond mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et la malaria est au chevet du Burundi depuis 2003 et il a déjà débloqué à ce jour 275 millions de dollars américains. Avec ce montant, l’on a déjà fait un suivi pour 51.726 personnes malades du Sida, acheté des microscopes ultra modernes, des véhicules de service, etc.
Enfin, le fond mondial pour la lutte contre le Sida, la tuberculose et la malaria accuse le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida de ne pas satisfaire à ce fond au regard des objectifs ainsi que l’attribution opaque des marchés. Sinon, ce fond indique qu’il achetait 83% des médicaments contre le Sida, 100% des médicaments contre la tuberculose ainsi que 80% contre la malaria.
Burundi - Environnement
Une journée internationale qui a changé de couleur
Bujumbura, le 16 octobre 2017 (Net Press). Le ministère de la sécurité publique, en collaboration avec les différentes organisations internationales, a célébré une journée internationale de la réduction des risques et catastrophes sur la colline Rutambiro, zone Kankima commune Mugongo –Manga dans Bujumbura, une journée qui a viré vers une propagande politique, selon les participants .
Cette journée a été marquée par le traçage des haies anti érosives sur cette même colline, suivi de la plantation des tripsacum pour protéger les terres cultivable contre l’érosion, selon les organisateurs de la descente.
Dans son discours, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a indiqué que le gouvernement va s’atteler à diminuer les risques liés aux catastrophes naturelles et il a remercié vivement les différents partenaires techniques et financiers pour leur implication dans l’éradication des risques et catastrophes qui s’abattent sur le Burundi.
Gaston Sindimwo a fait savoir que les risques et catastrophes ne sont pas liés directement par les pluies diluviennes, quand les habitants de la commune Mugongo-Manga sont descendus dans la rue pour protester contre le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, ils ont occasionné la fuite d’un bon nombre d’habitants de cette entité.
Il a cité un certain Rufuku, ancien administrateur de cette commune qui a conseillé la population de cette localité de voter, arguant que si elle ne vote pas, elle sera gouvernée par un intrus. Gaston Sindimwo a remercié le ministre de la sécurité publique, Alain Guillaume Bunyoni, pour son rôle-clé dans le retour de la paix et la tranquillité du pays.
Le secrétaire permanant au ministère de l’agriculture et de l’élevage, Severin Bagorikunda, dans son allocution, a indiqué que les pluies diluviennes occasionnent l’infertilité des sols due à l’érosion et il a donné des chiffres alarmants. En effet, par an, les régions naturelles de Kirimiro et de Buyenzi perdent 4 tonnes de terres, 18 tonnes de terres par an pour la région de Buyogoma et 100 tonnes de sols par an dans la région des Mirwa.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport hebdomadaire n° 96
Bujumbura, le 16 octobre 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 7 au 14 octobre 2017 concernant les violations des droits de l’homme au Burundi. Au moins neuf personnes ont été assassinées au cours de la période ci-haut citée. Parmi les victimes, figurent six personnes assassinées par un même individu dans la commune de Buhiga à Karusi, qui s’est donné la mort après ce massacre.
Au cours de la même période, un nouveau détenu est décédé à la prison de Muyinga suite au refus de la direction de l’autoriser à se rendre dans un hôpital pour recevoir des soins appropriés. Un autre détenu avait été victime des mêmes pratiques il y a une année dans cette prison, ainsi qu’un autre prisonnier détenu à Mpimba au cours de cette année.
Ce même rapport évoque des tortures subies par sept hommes habitant la commune Nyabitsinda à Ruyigi. Des miliciens Imbonerakure les ont ligotés et tabassés avant de les remettre à des agents de la police. Au moins six autres personnes ont été victimes d’arrestations arbitraires et illégales au cours de la période.