Ngozi, le 17 octobre 2017 (Net Press) . Une jeune demoiselle du nom d’Evelyne Mishima, âgée de 12 ans, est morte foudroyée dans la soirée de ce lundi 16 octobre 2017, vers 18 heures. Cette catastrophe a eu lieu dans la zone de Mubanga, en commune de Ruhororo de la province septentrionale de Ngozi.
Dans la même rubrique d’insécurité, des malfaiteurs ont lancé une grenade dans les familles d’Ismaël Ntacobita et de Didace Nsabimana habitant sur la colline Rugajo, en commune Mugina de la province de Cibitoke au Nord ouest du pays. Les informations en provenance de cette contrée font état de 6 personnes blessées dont.5 ont été vite évacuées à l’hôpital de Cibitoke.
Et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que l’un deux, Kansuraheba, agé de 15 ans, vient de succomber à ses blessures. Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, affirme que les présumés assassins ont été arrêtés.
Les écoliers du camp de réfugiés burundais de Lusenda ont refusé de reprendre les cours ce mardi 17 octobre 2017, pour manifester devant les bureaux de l’Ong "Save the Children" afin de réclamer le minerval ainsi que le matériel scolaire. Des sources sur place indiquent que cette Ong chargée de les assister a promis d’être à leur chevet dans un proche avenir.
Par ailleurs, la police burundaise dispose des informations d’un éventuel départ de jeunes hommes burundais vers les réseaux des terroristes. Cela a été évoqué par l’inspecteur général de la police, le commissaire de police André Ndayambaje. Il s’exprimait ainsi hier dans un point de presse tenu après la présentation des réalisations de l’opération régionale conjointe Usalama IV qui a eu lieu du 4 au 5 octobre 2017 à Bujumbura..
Pour lui, cette opération a ciblé les crimes transfrontaliers. Il s’agit notamment du trafic de drogues, le trafic des êtres humains et la migration clandestine, la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre (Alpc), les crimes contre l’environnement, le vol des véhicules, les marchandises contrefaites et illicites, le vol des câbles électriques et métaux non ferreux, le trafic des minerais, le terrorisme et les malfaiteurs en fuite.
Burundi - Politique
Le Cnared-Giriteka sur les traces des Troyens
Bruxelles, le 17 octobre 2017 (Net Press) . Dans la Grèce antique, les Grecs ont voulu annexer la ville de Troie pendant 10 ans mais en vain. Ils ont fini par recourir à une ruse de guerre, la fabrication d’un cheval en bois qui allait servir d’offrande aux Troyens. Mais c’était un piège car à l’intérieur, il y avait des soldats qui devaient prendre de force la ville.
Un des habitants de Troie, à la vue du cheval, disait : "J’ai peur des Grecs, même quand ils m’offrent un cadeau" Il avait raison sur toute la ligne car au moment où les Troyens festoyaient, les soldats sont sortis du cheval et ont attaqué les Troyens en état d’ébriété. Ils ont tué les hommes et ont pris les femmes qu’ils ont emmené chez eux comme des esclaves. Les enfants males furent également assassinés pour éviter la vengeance.
Au Cnared Giriteka, l’on fait savoir qu’au mois de juin 2017, après la soi-disant retraite des partis politiques dans la province de Kayanza organisée par l’Ombudsman, cette plateforme avait dénoncé à l’époque cette activité dont le but était de distraire et de tromper l’opinion nationale et internationale afin de montrer à la face du monde qu’il y a une amorce de dialogue. Selon un communiqué du Cnared, ce dernier doutait également de ses capacités et de sa bonne foi de conduire objectivement un tel processus.car en tant qu’ancien ministre de l’intérieur, il s’était illustré par le démembrement des partis politiques, la destruction du tissu associatif, la fermeture des médias privés et la réduction des espaces et des libertés publics au Burundi.
La plateforme constate qu’aujourd’hui, l’Ombudsman multiplie des réunions avec des partis politiques d’opposition qu’il a lui-même démantelés, au motif qu’il veut les réunifier ou les organiser en coalitions. En retour, il leur demande de produire un document de sortie de crise partagé avec le régime de Bujumbura, illégal aux yeux du Cnared-Giriteka. C’est dans ce cadre que deux acteurs politiques et deux partis politiques, à savoir Fnl Amizero y’Abarundi, Uprona Amizero y’Abarundi, le Mrc et le Parena ont sorti une déclaration portant leur vision commune de sortie de la crise. La plateforme se réjouit tout de même que quoi que tardivement, les signataires de la déclaration se sont rendu compte de la supercherie de l’Ombudsman.
Pour le Canred, il s’agit des manœuvres dilatoires du régime de Bujumbura pour torpiller le processus d’Arusha et il condamne les manœuvres et tricheries d’Edouard Nduwimana, indignes d’un Ombudsman et contraires aux missions attachées à cette fonction. Il trouve que les négociations inclusives doivent avoir lieu entre le pouvoir et ses partis satellites d’une part et la véritable opposition en lutte pour le rétablissement de l’accord d’Arusha et de la constitution qui en est issu d’autre part.
Les entités politiques en création sous la houlette de M. Nduwimana doivent être considérées comme des acolytes du pouvoir de Bujumbura. Le Cnared interpelle tous les politiciens burundais qui se laissent manipuler par le pouvoir burundais de se ressaisir et d’œuvrer pour un retour consensuel d’un Etat de droit. Il demande à la facilitation de couper court à ces manœuvres, à la communauté est-africaine, à l’Union africaine, aux Nations Unies et aux autres partenaires de prendre des mesures coercitives pour contraindre Bujumbura à participer aux négociations dont la convocation rapide est plus que souhaitée.
Burundi - Pauvreté
Les Batwa, principaux bénéficiaires de la journée internationale de lutte contre la pauvreté
Bujumbura, le 17 octobre 2017 (Net Press) . A l’occasion de la journée internationale de lutte contre la pauvreté, "End Poverty Day" le 17 octobre de chaque année, la banque mondiale fait savoir qu’hier, les Batwa étaient les pires ennemis de la réserve naturelle forestière de Bururi, mais qu’ils sont aujourd’hui ses protecteurs grâce au projet PADZOC qui leur a offert de l’emploi et els appuie dans la recherche d’autonomie financière et foncière
Ils ont déjà place en banque, depuis mars 2017, près de 12.000.000 francs burundais dont le but final est l’achat des terrains pour les abriter. C’est la première dans l’histoire du Burundi. Des représentants de cette communauté seront donc à Bujumbura ce mardi pour partager ce succès qui s’inscrit, non seulement dans la lutte contre la pauvreté, mais aussi dans l’inclusion sociale qui fait matière de la journée cette année.
Burundi - Médias
La radio Isanganiro a un nouveau patron
Bujumbura, le 17 octobre 2017 (Net Press) . Selon des informations concordantes, la radio Isanganiro est dirigée depuis ce 17 octobre 2017 par Sylvère Ntakarutimana qui travaillait jusqu’ici à la commission vérité et réconciliation. Les mêmes informations font savoir que le nouveau directeur a travaillé à cette station par le passé comme journaliste.
Il a travaillé aussi dans la coalition de la société civile pour le monitoring électoral, Cosome, avant d’œuvrer à la Cvr comme conseiller principal chargé de la planification. Il vient de remplacer Pascal Niyoyankunze, qui était directeur a.i pendant une durée de trois mois, après le licenciement de Samson Maniradukunda, ancien directeur de cette station. Pascal Niyoyankunze rejoint sa rédaction dont il était toujours chef.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 80
Bujumbura, le 17 octobre 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 9 au 15 octobre 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’Homme ont été enregistrées. Au moins 11 personnes ont été tuées dont 4 cadavres, 7 portées disparues, 5 torturées, 17 arrêtées arbitrairement et 2 victimes de violation basée sur le genre. Le phénomène de cadavres continue à se manifester dans plusieurs endroits du pays et aucune enquête n’est diligentée, ce qui est très inquiétant.
Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers, des militaires ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ce bulletin relève des cas d’assassinat, d’enlèvement, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza.
Le bulletin s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du parti Cndd-Fdd. Des membres de ce parti impliqués dans différents crimes jouissent de l’impunité avec une complicité affichée des pouvoirs publics. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du gouvernement du Burundi pour le changement de la situation précaire des droits de l’homme dans le pays.