Bujumbura, le 19 octobre 2017 (Net Press) . Elle était allongée tout près du lycée notre dame, sur l’avenue du peuple Murundi menant vers la zone de Ngagara, presqu’en face du siège de la banque burundaise pour le commerce et l’investissement, Bbci. Elle présentait des signes d’une personne affamée car elle a dévoré du lait qu’on venait de lui apporter avant de le vomir aussitôt après.
Sans aucune force, elle s’allongeait juste après avoir bu ce lait mais elle tremblotait également des pieds jusqu’à la bouche. Elle avait les pieds et le visage blessés et ne pouvait plus parler correctement, raison pour laquelle il était difficile d’avoir son témoignage. Mais pour ceux qui sont arrivés sur place un peu avant, elle aurait indiqué qu’elle a été agressée à la 4ème avenue, sans préciser de quelle zone car les zones comme Bwiza ou Buyenzi ont toutes des 4ème avenues.
Ceux qui étaient présents à cet endroit ont privilégié l’hypothèse qu’elle aurait été agressée ailleurs pour être amenée à cet endroit. La police de protection civile était également sur place pour tenter de l’évacuer vers l’hôpital de l’Ong Médecins Sans Frontières de Kigobe car il traite de tels cas gratuitement.
Mais ce n’était pas facile car plusieurs personnes, dont des taximan, ont refusé de transporter cette fille. D’après des informations recueillies sur place, quand on entre à cet endroit, la voiture y est enfermée et peut y passer toute la journée pour des raisons d’identification de la part de l’Ong. Les éléments de cette police étaient en train de contacter la Croix Rouge Burundi pour ce travail. Et en cas d’intervention lente, il y avait inquiétude pour cette jeune fille car, non seulement il faisait froid, mais aussi il allait pleuvoir.
Burundi - Sécurité
Quand les Burundais continuent à fuir
Fizi, le 19 octobre 2017 (Net Press). 150 nouveaux refugiés constitués par des femmes et des enfants ont été accueillis ce mercredi 18 octobre 2017 au camps de refugiés burundais situés dans la localité de Lusenda à Fizi (province du sud Kivu). Selon des sources sur place, ces nouveaux refugiés venaient de passer 9 mois dans le camps de transit de Sange, dans la circonscription d’Uvira et seront transférés de nouveau dans un camps en construction à Mulongwe dans la localité de Fizi. Pour rappel le camp de Lusenda regorge 30.000 refugiés.
Dans un autre chapitre, 6 détenus originaires de la province de Makamba, accusés de participation aux mouvements armés et qui avaient été condamnés à 15 ans de prison, puis acquittés par la cour d’appel de Bururi, restent détenus à la prison de Murembwe. Le procureur près la cour d’appel de Bururi indique que les raisons qui ont poussé le parquet à ne pas les relâcher sont essentiellement des questions de sécurité et l’ordre public.
Burundi - Politique - Sport
La gouverneure de la province Muyinga fait comme les autres
Muyinga, le 19 octobre 2017 (Net Press) . La gouverneure de la province de Muyinga, Aline Manirabarusha, a adressé une correspondance à tous les secteurs de la vie publique et privée de Muyinga pour contribuer aux financements du match de football qui se tiendra sur le sol tanzanien, à Kigoma plus précisément, en date du 20 octobre 2017.
Selon la correspondance, un enseignant doit payer 3000 Fbu, les titulaires des centres de santé doivent verser 10.000 de nos francs au moment où les chefs de services contribuent à concurrence de 15.000 Fbu. Cette somme d’argent doit parvenir à son cabinet avant la date d’aujourd’hui.
Un fonctionnaire qui n’a pas voulu révéler son identité indique que la gouverneure de Muyinga devrait tenir compte de la conjoncture économique actuelle qui n’est pas bonne pour prendre une décision pareille, avant d’ajouter que « la rentrée scolaire nous a couté cher, les financements des élections de 2020 vont nous couter les yeux de la tête, où allons-nous trouver cet argent ? »
De son côté, la gouverneure de Muyinga affirme que ces cotisations rentrent dans le cadre de financement du bon déroulement de ce match de football car il va contribuer à l’amélioration des relations diplomatiques entre le Burundi et le pays de John Pombe Magufuli, ce qui n’est pas évident, selon toujours les fonctionnaires de cette province.
Burundi - Energie - Opinion
"Qu’est-ce qui se passe dans le monde du carburant ?" S’interroge notre correspondant Jean Paul Nizigiyimana
Québec, le 19 octobre 2017 (Net Press). "Décidément, tout est compliqué au Burundi, l’on a l’impression que l’on navigue à vue, sans planification aucune. Il y a pratiquement plus de deux semaines, il n’y avait aucune goutte de carburant dans ce pays, surtout l’essence. Tout le monde à Bujumbura comme à Québec expliquait à sa manière cette pénurie de ce produit plus que stratégique pour le pays.
"Les plus allergiques au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, spécialement des Tutsi, y compris même ceux qui sont membres du parti présidentiel mais frondeurs dans leur for intérieur, placent naturellement ce manque de carburant dans la mauvaise gestion de la chose publique, dans la corruption qui gangrène les plus hautes autorités de ce pays, etc. Pour d’autres de même tendance, le carburant arrive en grande quantité et se vend en République démocratique du Congo pour que le gouvernement puisse avoir des devises.
"Sans toutefois défendre le gouvernement de Pierre Nkurunziza, je pourrais tout simplement dire que la pénurie du carburant n’est pas un phénomène exclusif de son gouvernement A la limite, je peux même le soutenir car il a des difficultés avec le monde occidental alors qu’en 1972, nous avons manqué du carburant car le régime de Michel Micombero venait de commettre un génocide contre les Bahutu.
"Du côté du gouvernement, c’est le silence radio. Le ministre en charge du carburant, ne donne-t-il pas des explications qui se révèlent souvent fausses ? Au ministère de l’énergie, l’on nous disait la semaine dernière qu’une centaine de camions étaient en cours de route vers Bujumbura, mais les camions ont beaucoup traîné monsieur le ministre.
"Les populations n’ont qu’à s’adapter aux nouvelles conditions de vie. Et au moment où tout le monde, du chauffeur de bus au fonctionnaire de l’Etat, commence à abandonner son travail pour faire la queue, hop, le carburant est là. Dans ces conditions, l’explication n’est pas nécessaire, pourvu que l’on tourne ce jour-là.
"Quoi qu’il en soit, la population burundaise a besoin de savoir les tenants et les aboutissants de ce phénomène qui, somme toute, déstabilise le secteur économique de ce pays. C’est la raison pour laquelle nous nous rendons tous les cinq ans aux urnes, nous élisons nos représentants qui nous doivent des explications."
Burundi - Chine - Société
La fille de Willy Nyamitwe élue présidente de l’association des Burundais résidant en Chine.
Beijing, le 19 octobre 2017 (Net Press) . La fille du conseiller principal en communication à la présidence de la République, Glynis Carrel Nyamitwe Nishemezwe, a été élue ce mardi le 17 octobre 2017 présidente de l’association des Burundais résidant en Chine.
Selon nos sources, cette élection de Glynis Carrel Nyamitwe Nishemezwe a été vivement critiquée et contestée. Selon toujours nos sources, le président de l’association des Burundais vivant dans tous les coins du monde, Japhet Legentil Ndayishimiye, un "cnddfddiste" pur sang, aurait influencé pour son élection truffée d’irrégularités. Pour cette opinion, il est anormal qu’une jeune fille sans maturité politique puisse représenter un tas des Burundais autrement plus expérimentés vivant dans l’Empire du Milieu.
Burundi - Education
Des grognes autour du redéploiement
Bujumbura, le 19 octobre 2017 (Net Press) . Amédée Gahungu, ancien enseignant de l’école technique secondaire de Kamenge, dit avoir été redéployé à l’école fondamentale de Gikungu, mais à sa grande surprise, selon lui, il s‘est vu redéployer pour la deuxième fois à l’école fondamentale de Nyabiraba, dans Bujumbura rural.
Ce licencié en langues et littératures françaises affirme qu’il a appris avec amertume qu’il a été remplacé injustement par deux enseignants de qualifications différentes, le premier est diplômé de l’institut supérieur du commerce, Isco, et le deuxième a le diplôme D7 et que cette place d’enseignant de Français est toujours vacante. Amédée Gahungu, lors de son recours relatif à son deuxième redéploiement, a annexé une attestation de service délivrée par la direction de l’Ecofo Gikungu et plaide pour son retour à cette école.
Dans un point de presse de ce 18 octobre, le président de la commission de redéploiement au ministère de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Victor Ndabaniwe, affirme que l’enseignant Amédée Gahungu n’a pas été redéployé à l’Ecofo Gikungu par la commission et que par astuce, il a trompé la directrice de cette école pour prétendre qu’il est parmi les nouveaux enseignants pour occuper une place vacante du cours de Français avant le redéploiement.
Selon Victor Ndabaniwe, la directrice de cet établissement s’est trompée en lui délivrant une attestation de service sans expérience d’au moins une année. Ndabaniwe ajoute que cette attestation lui a été délivrée pour des fins de recours une fois redéployé et invite cet enseignant à regagner l’école où il a été redéployé au risque de s’exposer à des sanctions disciplinaires.
Burundi - Hygiène
D’autres sociétés ou coopératives pour épauler BCCO
Bujumbura, le 19 octobre 2017 (Net Press) . Comme il l’avait promis dernièrement, le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, il y a quelques jours, d’autres sociétés et coopératives pour épauler la société BCCO ont été mises en place depuis ce 18 octobre 2017. Il s’agit notamment de Gira Isuku company de la zone Musaga, de Kanyosha business company et Musaga business company qui vont s’occuper de la propreté dans la zone de Kanyosha, de Abarwaneza Entreprise de Kinindo, de Cooperative Cosmud et Runa business company dans la zone de Gihosha pour la commune de Muha.
Concernant laq commune Ntahangwa, il y aura à Ngagara la Général de service et Usafi business company, Isuku iwacu et House keeping service society pour Kinama, Usafi kwetu pour Kamenge, Dido General business company pour Cibitoke et Société Manirakiza company pour la zone de Buterere.
Les anciens propriétaires des sociétés de salubrité publique contactés par la rédaction indiquent qu’il s’agit en réalité de la société BCCO subdivisée en plusieurs coopératives et sociétés. Ils ont fait part de leur inquiétude car l’un parmi eux, le directeur général de l’entreprise ENTRECCO, Denis Nduwayezu, est détenu dans le bureau spécial de recherche Bsr depuis le 17 octobre et son infraction serait ... Conférence de presse, en tout cas inconnue dans le code de procédure pénal..
Burundi - Kenya - Politique
L’opposant Raila Odinga appelle au boycott du scrutin
Nairobi, le 19 octobre 2017 (Net Press) . Après la démission d’un membre de la commission électorale kenyane, Roselyn Akombe, ce mercredi 18 octobre, l’opposant historique Railla Odinga, qui vient de se retirer de la course électorale de la semaine prochaine, appelle l’opposition à boycotter les élections qui étaient prévues pour le 26 octobre 2017.
Sur les mêmes traces de l’opposant Railla Odinga, le président de la commission électorale Indépendante Wafula Chebukati, a reconnu que les élections ne peuvent pas se dérouler suite aux descensions internes au sein de la commission.
En meeting à Nairobi, Railla Odinga pêche en eau trouble et annonce clairement au boycott, .« Tout cela confirme que l’IEBC prend ses ordres à la présidence. Aujourd’hui, nous changeons nos demandes. Ce n’est plus, sans réforme il n’y aura pas d’élection. Maintenant, c’est tout simplement pas d’élection, a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’en date du 26 octobre, l’opposition organisera des manifestations partout dans le pays.
De la réponse du berger à la bergère, le président Uhuru Kenyatta, en meeting lui aussi, a affirmé que la commission électorale indépendante kenyane veut empêcher le peuple kenyan d’exercer son droit de vote « Ils n’ont pas le droit de bloquer ceux qui préparent notre Nation à l’élection, et donc qui nous permettent de voter sans peur, sans intimidation. Ils n’ont pas le droit de nous empêcher d’exprimer notre choix pour savoir qui devrait diriger ce pays », a-t-il lancé et estime que des actions énergétiques seront déployées pour combattre tout organisation qui tenterait de stopper les élections