Bujumbura, le 26 octobre 2017 (Net Press) . Le marché de la zone Buterere au Nord de la capitale Bujumbura a pris feu dans la nuit du 24 octobre 2017. Selon des informations recueillies sur place, l’on ne connaît pas encore l’origine de l’incendie mais les gens ont été surpris par l’allure de l’incendie car, estime-t-on à Buterere, 5 minutes ont suffi pour que le marché parte en fumée.
Au niveau de la police, l’on tente de minimiser les dégâts car l’on avance un effectif de 8 kiosques qui auraient pris feu au moment où les populations parlent de 40 kiosques qui ont été brûlés.
Pout un autre chapitre, 4 jours viennent de s’écouler sans goutte d’eau dans la zone Kanyosha, plus précisément à Busoro et à Musama. Quant il y a provision, ce produit est disponible dans les heures avancées de la nuit et pour un petit moment. Les populations sont obligées de recourir aux personnes qui vendent de l’eau dans des bidons et celui de 20 litres coûte entre 500 et 600 Fbu alors qu’auparavant, il revenait à 200 Fbu.
Le même problème est visible dans la zone Gihosha à Nyabagera. Là, c’est plus grave car les populations puisent de l’eau dans la rivière et elles ont une inquiétude d’attraper les maladies dites des mains sales.
Burundi- Politique
Le conseil des ministres adopte un projet de révision en profondeur de la constitution
Bujumbura, le 26 octobre 2017 (Net Press) . Le conseil des ministre a tenu une réunion extraordinaire ce 24 octobre 2017 et a adopté un projet de révision de la constitution qui doit également être adopté par référendum. La nouvelle constitution devrait permettre au président Pierre Nkurunziza de briguer un quatrième mandat en 2020.
Selon ce projet de loi, l’article 96 qui limite le nombre de mandat à deux devrait être élagué du texte fondamental et les mandats deviendraient désormais des septennats. Dans ces conditions, le président Nkurunziza se voit à la tête du pays jusqu’en 2034 à la Kagame. Avec la nouvelle mouture, le système de deux vice-présidences serait aboli et faire place à un premier ministre chef du gouvernement issu du parti présidentiel et à un vice-président issu de l’opposition, apparemment sans pouvoir.
Désormais, si le projet est adopté, les lois simples seraient adoptées à la majorité absolue au parlement alors qu’il fallait avant deux tiers des voix, obligeant le Cndd-Fdd à négocier avec ses adversaires politiques. Ce référendum pourrait donc avoir lieu au mois de février 2018.
Burundi - Société
Une commémoration controverse
Bujumbura, le 26 octobre 2017 (Net Press) . Des monuments des victimes de barbaries qu’a connues le Burundi implantés dans quelques coins du Burundi font l’objet de controverse. Certains sujets suggèrent qu’il n’y ait pas des mémoires parallèles mais que Bujumbura puisse construire un seul monument en la mémoire des victimes des évènements malheureux qui ont frappé douloureusement le Burundi.
Kw’ibubu, en commune Giheta, de la province de Gitega, se trouve implanté un monument commémorant le carnage des élèves tutsi du lycée de Kibimba en 1993. Une vieille femme qui a perdu son mari lors des évènements du 1972 qui observait le dépôt des gerbes de fleur sur la tombe commune de cette hécatombe hocha la tête : « ils ont eu la chance de récupérer les leurs, mon mari a rejoint les autres Hutu dans des fosses communes qu’on n’a pu identifier".
Même son de cloche d’un Tutsi ressortissant de Rumonge qui contemple avec amertument la construction du monument des victimes hutu des massacres de 1972 sur la colline Nyambeho, commune Giheta, province de Gitega, hocha la tête : « il fallait les tuer car ils ont connu le sort qu’ils méritaient, je n’oublierai jamais ma famille qu’ils ont décimée lors des massacres des Tutsi en 1972 en zone Gatete, commune et province Rumonge.
Jean Ndikumana, un habitant de cette contrée estime que pour éradiquer le sentiment de haine ethnique suscité par la commémoration parallèle des mémoires des victimes des crimes du passé, lance un appel vibrant au gouvernement du Burundi de construire un seul monument des victimes des évènements malheureux qui ont frappé sur le Burundi. Madeleine Nzeyimana, une habitante de Kw’ibubu, emboite le pas à Jean Ndikumana.
Coté administration de cette commune, l’on affirme que la commémoration des mémoires parallèles attise le sentiment de méfiance et de haine ethnique : « J’ai réussi à convaincre la population de ces deux entités de ne plus se regardait en chiens de faïence car la haine ethnique a broyé les fils et les filles du pays car le Burundi constitue un seul peuple qui partage la même histoire et la même langue, la même culture et de se mettre ensemble pour consolider l’esprit d’unité et de solidarité qui sauvera le Burundi de toute forme d’impasse « et invite le plus haut sommet de l’Etat à construire un seul monument commémoratif des victimes des évènements du passés".
Burundi - Politique
"Le président Nkurunziza est riche", dixit Jean Claude Karerwa
Bujumbura, le 26 octobre 2017 (Net Press). Au cours de l’émission publique tenue ce mercredi le 25 octobre 2017, dédiée à mettre la lumière sur les dix mensonges dont Bujumbura est accusé par la communauté internationale et les ennemis du Burundi, le porte-parole du président de la république, Jean Claude Karerwa, s’en est pris au récent rapport qui remet en cause le président Pierre Nkurunziza l’accusant de détenir une somme colossale tirée des trésors publics dans les banques étrangères mais affirme que le président Nkurunziza est riche.
Jean Claude Karerwa estime que la richesse du président Nkurunziza, c’est la population car selon lui, le numéro un burundais a investi dans les activités agro-pastorales qui ont procuré l’emploi à 2500 individus. Jean Claude Karerwa indique que le président Nkurunziza ne peut pas ouvrir ses comptes à l’étranger au risque de connaitre le même sort que l’ancien président de la République démocratique du Congo, le Marechal Mobutu, le président libyen, le colonel Mouammar Kadhafi dont leurs avoirs dans les banques occidentales ont été bousillés par les Occidentaux.
Prenant la parole, le porte-parole de la police nationale, Pierre Nkurikiye, a remercié ceux qui ont détruit les radio Rpa, Bonesha qui véhiculaient les mensonges et a invité la foule de huer l’Ong l’Amnistie International qui transmet des rapports biaisés qui ternissent l’image du Burundi. Pierre Nkurikiye estime que les fosses communes éparpillées dans les provinces de Kirundo et commune Bugenyuzi en province de Karuzi n’étaient pas destinées à y enterrer les Tutsi, mais aux travaux de développement, en l’occurrence ces fosses communes constituaient les réserves d’eau potable et rejette en bloc qu’il y ait des fosses commune à Buringa en province de Bubanza.
De son côté, le conseiller principal en communication à la présidence de la république, Willy Nyamitwe, pointe du doigt les différentes organisations qui ont contribué à ternir l’image du pays, en l’occurrence l’Union européenne, les medias étrangers et locaux comme la radio Isanganiro, radio publique africaine, la radio Bonesha, l’office du haut-commissariat des Nations Unies, la commission des droits de l’homme de l’Union Africaine, les putschistes du 13 mai 2015, les frondeurs du parti au pouvoir et les organisations de la société civile en exil.
Coïncidence ou pas, cette émission publique a été organisée 48 heures seulement avant que le pays ne se retire définitivement du statut de Rome régissant la cour pénale internationale, le 27 octobre 2017..