Cibitoke, le 2 novembre 2017 (Net Press) . Un homme qui allait assister à sa parenté au centre de santé de Rugombo, en province de Cibitoke, a été tabassé par les membres du parti aux affaires (Imbonerakure) dans la soirée de ce mercredi 1er novembre 2017, perdant sur le champ 3 dents , selon nos sources.
Des témoins sur place indiquent que la victime a été évacuée vers l’hôpital de Cibitoke par quelques éléments de la police en compagnie des militaires. Un de ces jeunes a été interpellé pour l’enquête et les autres son en train de courent toujours.
Des sources de Gitega au centre du pays indiquent que quelques éléments de la police ont opéré une arrestation massive de 45 jeunes hier matin dans une salle de cinéma. L’administration policière de Gitega indique que ces arrestations vont dans le cadre de décourager la délinquance et le banditisme et envisage d’infliger à ces jeunes à des travaux d’intérêt publique
Burundi - Belgique – Politique
Le Cnared exige la lumière sur la disparition de 4 leaders du Fpb
Bruxelles, le 2 novembre 2017 (Net Press) . La plateforme de l’opposition burundaise Cnared - Giriteka, à travers un communiqué de presse rendu public ce 1er novembre 2017, exige à la Tanzanie et au Burundi de donner la lumière sur la disparition de 4 leaders du mouvement Fpb, en l’occurrence le général major Jérémie Ntiranyibagira, le colonel Edouard Nshimirimana, le capitaine Libère Nzeyimana et Madame Liberate Nijimbere.
A travers ce communiqué que la rédaction livre entièrement indique que les 4 leaders du mouvement Fpb arreté le 21 octobre 2017 et conduits dans un lieu tenu secret. Des sources concordante, selon ce communiqué, affirment que le service secret tanzanien aurait livré les 4 détenus au service national des renseignements de Muyinga via son responsable Gerard Ndayisenga, accompagné par le président du parti Cndd-Fdd en province de Muyinga.
Le même communiqué estime que Madame Liberate Nijimbere, une citoyenne tanzanienne, ne pouvait en aucun cas être livré à la police burundaise et que si elle a enfreint la loi tanzanienne, c’est la justice tanzanienne qui doit statuer sur le cas et non le service national des renseignements burundais.
Le Cnared rappelle que la Tanzanie, une terre d’exil et d’accueil des Burundais et un pays hôte des pourparlers inter-burundais, a une lourde responsabilité de sécuriser les réfugiés et les acteurs burundais impliqués dans le processus de pourparlers.
Le Cnared –Giriteka rappelle que le 17 août 1990, le président fondateur du Palipehutu-Fnl, Rémy Gahutu, a été tué en Tanzanie dans la prison d’Ukonga, le 11 janvier 2012, le leader du mouvement pour la solidarité et le développement (Msd), Alexis Sinduhije, a été arrêté à l’aéroport de Dar es Salam et après moult tractations, il a été libéré après 4 jours, échappant à une extradition sur Bujumbura.
Le 29 mai 2015, le président Upd–Zigamibanga, Chauvineau Mugwengezo , Maitre Cyriaque Nibitegeka et Pancrace Cimpaye, porte-parole du Cnared–Giriteka ont été arrêtés a l’aéroport de Dar es Salaam et refoulés. En juillet 2017, un activiste de la société civile, Pacifique Nininahazwe, qui participait à la session des pourparlers inter-burundais à Arusha, a échappé à une arrestation-extradition grâce à l’intervention des anciens présidents burundais.
Dans ce communiqué, le Cnared-Giriteka demande au gouvernement tanzanien de protéger les exilés burundais arrivés sur son territoire selon le droit international en matière de protection des réfugiés, de sortir de son silence et d’indiquer clairement ce que sont devenus les 4 leaders du mouvement Fpb qui auraient été livrés au Burundi, de prendre conscience que les actes pareils qui font atteinte aux droits humains ternissent l’image de la Tanzanie qui n’est plus considérée comme terre d’accueil et d’asile dans la sous-région, de savoir que cet acte met en doute la fiabilité de la Tanzanie comme terre d’accueil des pourparlers inter –burundais, conclut ce communiqué.
Burundi - Usa - Sécurité
Vers la suppression de la Lotterie Green Cards aux Etats-Unis
Washington, le 2 novembre 2017 (Net Press) . Le système d’immigration des Etats-Unis est-il la cause de l’attentat de New York ? C’est en tout cas la lecture de Donald Trump. Le chauffeur du camion, d’origine ouzbek, qui a tué mardi 26 octobre 2017 8 personnes et blessé 11 autres, avait un titre de séjour permanent : la fameuse « green card », la carte verte, probablement obtenue par un programme de loterie qui permet chaque année à 50 000 personnes d’obtenir des visas ou des cartes de résident.
Au lendemain de l’attaque, le président américain a réclamé la fin de ce système d’attribution de la carte verte qui fonctionne par un tirage au sort. « J’ai demandé au Congrès de se pencher immédiatement sur cette loterie pour y mettre un terme et nous en débarrasser. Nous voulons des gens qui contribuent à la sécurité de notre pays. Nous ne voulons pas de loteries qui amènent de mauvaises personnes », a déclaré Donald Trump.
Le président américain s’en est ensuite pris au démocrate Chuck Schumer qui avait participé en 1990 à la création de ce programme de loterie censé garantir la diversité de l’immigration vers les Etats-Unis. L’actuel chef de file des démocrates au Sénat en vient à regretter le président George W. Bush.
« Le président Bush nous a unis. Au lendemain des attentats du 11 septembre, il nous a invités à la Maison Blanche en nous demandant : comment pouvons-nous travailler ensemble ? Alors que le président Trump ne fait que tirer un horrible bénéfice d’une tragédie et tente de diviser. S’il voulait vraiment faire quelque chose pour venir à bout du terrorisme, il garantirait les financements du contre-terrorisme afin d’aider la police new-yorkaise et toutes les autres. Au lieu de quoi, il prévoit d’opérer des coupes dans le cadre du budget qu’il a proposé », souligne Chuck Schumer.
Le gouverneur de New York, le démocrate Andrew Cuomo, a également accusé Donald Trump d’utiliser l’attentat de New York à des fins politiques.
Burundi - France - Médias - Anniversaire
Quatre ans après l’attentat de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, de nombreuses zones d’ombre
Paris, le 2 novembre 2017 (Net Press) . C’est aujourd’hui le 4ème anniversaire de la disparition de nos deux collègues de Rfi, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués à Kidal dans le nord du Mali en 2013. Quatre ans après les faits, l’enquête française n’avance que très lentement. Ce qui provoque le désarroi des familles des victimes.
Il y a bien eu une seconde déclassification de documents au printemps, mais en raison du secret-défense, de nombreux passages ont été caviardés, rendant leur lecture très difficile. La Minusma, la Mission des Nations unies au Mali, présente à Kidal, a certes fourni des documents à la justice, mais ils n’ont rien apporté de bien nouveau. L’enquête française n’a pas beaucoup progressé ces derniers temps. Au Mali, c’est pire : elle est quasiment au point mort. Un état de fait qui désespère Apolline Verlon. « Notre temps à nous n’est pas le temps de la justice, c’est ce qu’on entend depuis quatre ans, se désole la fille de Claude Verlon. Mais voilà, c’est quand même deux ressortissants français journalistes qui ont été tués ! Ils étaient là pour faire leur métier et c’est vrai que c’est inacceptable de se dire que quatre ans après, on n’a toujours aucune réponse valide, certaine. »
Apolline Verlon regrette ainsi qu’aucun magistrat n’ait encore pu se rendre sur les lieux de l’assassinat, à Kidal dans le nord du Mali. Sur place, la situation est toujours extrêmement tendue. Les attaques jihadistes y sont régulières. Certes, l’administration commence à faire son retour dans une ville jusque-là tenue par les groupes armés, mais les conditions de sécurité empêchent toute venue des autorités judiciaires françaises et maliennes. « Au niveau local, les questions de justice, d’enquête, sont des questions un peu sensibles parce qu’elles touchent à certains intérêts, elles touchent à des groupes, explique Sidi Mohamed Ag Ichrach, le nouveau gouverneur de la ville qui a récemment pris ses fonctions. Je pense qu’il faut savoir patienter pour faire un bon travail. L’important est qu’un jour ou l’autre la vérité se fasse ».