Bujumbura, le 3 novembre 2017 (Net Press) . L’immeuble Tropicana Net Café situé au centre-ville, à la chaussée du prince Louis Rwagasore, non loin de l’agence en ligne Net Press, appartenant à M. Samson Mutohera, a été légèrement touché par le feu vers 9h 45 min de ce vendredi le 3 novembre 2017.
Ainsi, le feu allait se déclarer dans un plafond de l’un des bureaux ainsi que dans les sanitaires où se trouve le compteur, le tout ayant été dévoilé par de la fumée qui s’y dégageait. Un court-circuit serait à l’origine.de l’incendie, des témoins déplorent l’intervention tardive de la police de protection civile. Mais, même si la police a tardé à intervenir, elle n’est pas la seule coupable car la régie de distribution de l’eau et l’eau et d’électricité, Regideso, pourtant proche de l’endroit pris par le feu, a mi du temps à couper le courant électrique dans cette zone sous agitation en ce moment.
Selon des sources sur place, la menace d’incendie a commencé juste au premier niveau de cette immeuble, qui abrite les bureaux polyvalents, en l’occurrence un cabinet d’avocat de maitre Salvator Nimubona, un centre d’apprentissage de l’anglais, une maison de consultance en construction Shinning star, etc. Sous l’intervention musclée des travailleurs de ce building et leurs voisins qui ont vite évacué les matériels et les produits ainsi qu’un locataire d’origine arabe connu sous le sobriquet de Lyna qui a mis à disposition des extincteurs pour maitriser le feu, la situation allait tourner vers le calvaire.
La même source parle d’aucun dégât matériel sauf que les installations électriques qui ont endommagés. Cependant, ont indiqué ceux qui étaient sur place, si le feu s’était déclaré pendant la nuit, il y aurait eu beaucoup de dégâts car cet immeuble regorge de beaucoup de bureaux qui allaient tous partir en fumée.
Sur un autre chapitre, un certain Jean Marie Nkunzimana, âgé de 30 ans et originaire de la commune Gashikanwa, province de Ngozi (Nord du pays ), a été appréhendé ce vendredi vers 2 heures du matin au quartier de Gasekebuye, zone Musaga, commune Muha, en train de creuser le passage des cabres électriques pour les voler. Sous la collaboration des sentinelles de cette entité, il a été vite interpellé puis remis à la station de la police de cette localité.
Trente six présumés sorciers de la colline Rushimabarimyi, commune Mugina, en province de Cibitoke (Nord ouest du pays), sont sous le coup de la menace de mort par des tracts largués un peu partout sur cette colline. L’administrateur de cette commune affirme que les conflits fonciers seraient derrière cette menace de mort et au cours d’une réunion convoquée d’urgence, l’administrateur appelle au calme et met en garde les auteurs de ces menaces quand bien même ils ne sont pas encore identifiés.
Burundi - Financement
Un financement qui suscite des interrogations
Bujumbura, le 3 novembre 2017 (Net Press) . L’association des banques et des établissements financiers, Abef, vient d’octroyer un don de 31 millions de nos francs à l’assemblée nationale du Burundi pour financer le voyage et le séjour des joueurs de cette institution qui vont rencontrer avec leurs collègues des assemblées de l’Eac au mois de décembre dans la ville tanzanienne d’Arusha
Ce don a été octroyé par l’Abef via son président, Audace Bukuru, qui a déclaré que son association a accordé une telle contribution dans le but d’aider l’assemblée nationale à répondre présente à cette rencontre parlementaire qui a lieu chaque fois vers la fin de l’année, comme elle l’avait fait d’ailleurs l’année dernière. Pour rappel, ces rencontres de l’année dernière avaient eu lieu à Mombassa au Kenya.
L’assemblée nationale fait savoir de son côté que de tels jeux demandent beaucoup de moyens si bien que quand il y a contribution, elle est toujours la bienvenue. Ces rencontres permettent aux parlementaires de faire connaissance et d’échanger leurs expériences. Il est prévu des matchs de football pour les parlementaires mâles et de Netball pour les parlementaires femelles.
Une contribution financière de l’association des banques et des établissements financiers à l’assemblée nationale, voilà un type de financement totalement opaque car d’une part, l’assemblée nationale trouve de l’argent suivant les lois qu’elle a adoptées. Or, celle de contribution bancaire n’a jamais existé dans notre pays, ce qui est une entorse. En outre, il est difficile de dire non à une institution de la taille de l’assemblée nationale, ce qui suppose que rien ne prouve que cette contribution n’a pas été donnée à contre cœur. Enfin, si jamais l’association des banques venait à demander des avantages à l’assemblée nationale, même si l’on n’est pas de cette institution, il est fort à parier que l’assemblée nationale pourrait dire à son tour non.
Burundi - Société
Des discours haineux tournés vers la peur
Bujumbura, le 3 novembre 2017 (Net Press) . Martin Nzeyimana, de l’opposition proche du Fnl d’Agathon Rwasa rencontré par la rédaction, reste dans la peur bleue occasionnée par des discours haineux de la part des autorités politiques « je me souviens, lorsque j’assistais par curiosité aux manifestations anti occidentales, le plus haut gradé du parti Cndd –Fdd a osé dire qu’il neige ou qu’il preuve, on va foncer sur eux". Martin Nzeyimana estime que ces messages véhiculent des message haineux qui peuvent déboucher sur la chasse aux sorcières des membres de l’opposition
Edouard Ntakirutimana, membre actif du parti aux affaires, dit que ces messages ne sont pas dits pour faire peur aux membres de l’opposition, mais pour décourager les ennemis du pays qui lancent des propos qui ternissent l’image du pays.
Agnès Nahimana, de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, n’accorde pas le même violon que son compagnon de lutte au sein du parti. Elle dit qu’au moment où le Burundi est sur la voie de la démocratisation, il devrait permettre le pluralisme politique, mêlé de la liberté de pensée.
Un ancien haut dignitaire sous le régime Frodebu conseille quelques leaders de différentes formation politiques de suivre l’exemple du héros de l’indépendance du Burundi qui prônait le strict respect des droits de la personne humaine et l’équilibre dans le partage du pouvoir. Un haut cadre du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique indique que le ministère est au courant de ces discours et affirme que le ministère va organiser les renforcements des capacités dans la tolérance politique ainsi que les règles de l’Etat de droit.
Burundi - Commerce
Du cafouillage à l’avenue Mosso
Bujumbura, le 3 novembre 2017 (Net Press) . C’est une histoire somme toute normale mais qui a suscité beaucoup de curiosités ce matin à l’avenue Mosso, sur la route pavée menant vers la zone Bwiza en passant par l’ambassade russe de Bujumbura. Vers 11 heures, des policiers et des populations étaient entassées devant la maison Itis House avec des cartons remplis de produits invisibles dans un premier temps.
Ce n’est que plus tard que l’on a su ce qui se passait réellement. En effet, la banque de la République du Burundi a fait une commande d’uniformes auprès de cet opérateur économique qui fait plusieurs activités à la fois comme la location des véhicules et la fourniture de matériels divers sur commande.
Les uniformes rendus sur place, la banque de la République n’a pas apprécié la qualité de la prestation et a rejeté l’offre. Selon toujours des informations recueillies sur place, les deux parties se sont retrouvées au palais de la justice autour de ce dossier et la banque centrale a gagné le procès.
Aujourd’hui, il était donc question de ramener les uniformes chez le commerçant qui les a fournis. Comme le propriétaire de la maison, le commerçant en question, a voyagé, les agents ont eu peur de les réceptionner dans un premier temps. C’est dans ce contexte que des policiers sont venus pour assurer la sécurité de la place. Mais vers l’après-midi, d’autres policiers de la brigade anti-émeute sont venus et ils ont fait entrer les uniformes. Vers 14h30 minutes, le "film" venait de prendre fin et les policiers ont quitté les lieux.