Bujumbura, le 7 novembre 2017 (Net Press) . Plus de 100 personnes ont été arrêtées dans la matinée d’hier dans une rafle opérée par la police au centre ville de Bujumbura la capitale. L’opération a eu lieu vers 11h30’ et visait des irréguliers et des délinquants, comme les qualifie la police. Au total, 105 personnes ont été appréhendées.
Presqu’au même moment, une autre équipe de la police menait une fouille-perquisition dans la prison centrale de Mpimba. Selon des informations officielles, 11 bouteilles de bière Primus et Amstel produites par la Brarudi, deux téléphones mobiles et un chargeur ont été saisis à cette occasion.
Un corps sans vie d’une femme du nom de Floride Nibigira a été retrouvé ce matin tout près de la rivière Mpanda dans la commune de Gihanga, de la province de Bubanza. Les premières informations indiquent qu’elle a quitté son domicile dans la matinée d’hier à vélo et qu’elle n’a plus fait signe de vie jusque ce matin, quand elle a été découverte, égorgée. Les mêmes informations indiquent qu’elle cohabitait mal avec son mari, Jérémie Bigirindavyi, qui, à un certain moment, a tenté de se remarier. Il a été arrêté pour des raisons d’enquêtes.
Des éléments non encore identifiés ont effectué une attaque à la grenade la nuit de ce lundi dans un bistrot situé sur la colline Matutu de la commune et province de Rutana, faisant 3 blessés et une somme d’argent non encore connue a été volée. Selon la police de Rutana, les criminels auraient pris le large à destination de la commune voisine de Buraza dans la province de Gitega
Burundi - Justice
Les responsables du Cecad relâchés après une brève interpellation
Bujumbura, le 7 novembre 2017 (Net Press) . Quatre officiers supérieurs responsables de la coopérative d’épargne et de crédit pour l’auto-développement, Cecad, une coopérative des militaires burundais, ont été libérés après avoir été entendus hier dans l’après-midi. Selon des informations recueillies ici et là, ils auraient été interrogés sur des chéquiers qui auraient disparu.
D’autres sources d’informations ont indiqué qu’ils auraient refusé de verser au trésor public les fonds de l’Amissom. D’autres enfin indiquent que les responsables voulaient construire un immeuble de la Cecad et qu’ils auraient refusé qu’on leur impose le constructeur. La rédaction a tenté de contacter le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza à ces sujets, mais en vain.
Un interlocuteur de Net Press a semblé rigoler quand il a appris que tous ces responsables ont été arrêtés pour des chéquiers disparus. Pour lui, la situation serait très grave si les chéquiers étaient conservés par ces 4 personnes. Par ailleurs, ils ne peuvent pas être poursuivis pour des chéquiers, raison pour laquelle il y a anguille sous roche.
Il poursuit en faisant savoir que tout Burundais a le droit d’avoir un compte en devises. Pourquoi les militaires, qui vont les produire dans leur mission de la paix, ne peuvent pas avoir des comptes en devises ? N’ont-ils pas le droit de vivre comme les autres Burundais ? S’est-il interrogé.
Signalons que ces responsables ont été relâchés vers 22 heures du soir et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu’ils ont comparu de nouveau aujourd’hui. Cette information a été vite démentie par les proches des concernés que nous avons pu contacter au cours de la journée.
Ceux qui avaient été arrêtés et conduits dans les cachots du service national des renseignements sont le colonel Viator Munyankindi, directeur gérant de la Cecad, Major Nestor Bigirimana, chargé des finances à la même coopérative, colonel Antoine Bigayi et le lieutenant-colonel Claver Ndikumwami.
Rappelons que trois employés de cette microfinance avaient été renvoyés au mois d’août dernier pour une affaire de vol de plusieurs documents de quelques militaires qui ont ouvert les comptes dans les livres de cette coopérative.
Burundi - Politique
La course au rendez –vous de 2020 interprétée différemment
Kigali, le 7 novembre 2017 (Net Press) . Le site du journal rwandais en ligne www.bwiza.com précise que les fils de Feu Nyamitwe, en l’occurrence le conseiller principal en communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe et son frère-aîné, le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, Alain Aimé Nyamitwe, ont des ambitions présidentielles en 2020 et que le ministre part favori. Selon la même source, interrogé par France 24 si le conseiller principal en matière de communication à la présidence de la République voudrait succéder à Pierre Nkurunziza en 2020, Willy Nyamitwe s’est gardé de tout commentaire.
Selon ce journal, le rendez-vous de 2020 fait couler beaucoup d’encre et de salive et indique qu’il y a des dissensions internes au sein de cette formation politique sur la candidature à la présidentielle de 2020, qui peuvent déboucher au morcellement à l’exponentiel de ce parti avant d’affirmer que la côte de popularité d’Alain Aimé Nyamitwe à l’état-major de l’armée burundaise a atteint son plus haut degré.
Une interprétation vue différemment par nos confrères du groupe de presse Iwacu dans leurs éditions ultérieures car ils informent que le président Nkurunziza, après la révision de la constitution, pourra briguer un septennat renouvelable une fois et n’écartent pas la possibilité de se représenter plus tard. Selon le journal Iwacu, l’amendement de la constitution permettra au président Pierre Nkurunziza de briguer le rendez –vous de 2020 et de 2027 pour remettre le pouvoir en 2034. Avant d’indiquer que lors des assises des dialogues inter burundais, une partie de la population burundaise a souhaité de suprimer la limitation des mandats pour permettre au président Nkurunziza de briguer le plus d’échéances électorales possibles.
Interrogé par nos confrères du groupe de presse Iwacu, le conseiller principal à la présidence de la République, Willy Nyamitwe, cité par le journal rwandais www.bwiza.com, et qui est présenté comme le probable coude à coude avec le président Nkurunziza lors des présidentielles de 2020, il a tout simplement conseillé à l’opinion burundaise et internationale d’« arrêter de spéculer, le parti Cndd-Fdd n’ayant pas encore tenu son congrès pour designer qui sera son candidat en 2020, ce n’est pas encore le moment ".
Burundi - Nécrologie
Jean Baptiste Nsabimana, un parcours court mais très riche
Kampala, le 7 novembre 2017 (Net Press) . La ligue Iteka qui a employé feu Jean Baptiste Nsabimana vient d’informer à l’intention de ses membres et sympathisants, qui était le directeur exécutif de la ligue Iteka. Dans un condensé, la ligue Iteka démontre un parcours d’un combattant de Titan qui vient de voir sa vie pleine de succès percutée par un accident de roulage au pays de Museveni. La rédaction propose l’intégralité de ce résumé.
" Maître Jean Baptiste NSABIMANA est né le 26 décembre 1985 en zone urbaine de Buyenzi en Marie de Bujumbura. Il a fait son école primaire à Cibitoke en Marie de Bujumbura et à Bukemba en province Rutana avant d’entamer ses études secondaires de cycle inferieur au Collège communal de Gifunzo, en commune et province Rutana, de 1998 à 2001, ensuite au Lycée Rutana de 2002 à200 4 pour le cycle supérieur où il a décroché son diplôme des Humanités Générales en Lettres Modernes.
" De 2005 à 2011, il a fait ses études à la faculté de Droit à l’Université du Burundi et à l’Université du Lac Tanganyika où il est sorti avec un diplôme de Licence en Droit, lequel diplôme il a complété et gradé en Masters en Management du Développement Durable et Environnementale à Madison International Institute and Business School des USA. Sa phase doctorale était en cours.
" En 2012, il fût moniteur des rapatriés en Province Bujumbura au sein du « Projet Monitoring des Rapatriés ».
" De 2013 à 2014, il fut coordinateur régional de Muyinga au sein du même « Projet Monitoring des Rapatriés ».
" Il fut admis au barreau de Bujumbura comme avocat au mois de mai 2014. De 2015 à mai 2016, il a presté comme avocat en même temps observateur au sein du projet Réseau National des Observateurs de droits de l’homme.
" Ce titre d’observateur lui a causé des ennuis avec le gouvernement du Burundi qui l’a persécuté et a pris le chemin d’exil pour rejoindre l’équipe de la Ligue Iteka déjà basée à Kampala en Ouganda où il a continué à servir l’organisation.
" Malgré son jeune âge au sein de l’équipe, son dynamisme incontesté et son courage lui ont valu une nomination, à partir de novembre 2016, en remplacement de la Directrice Exécutive qui avait été embauchée par une organisation internationale. Sous sa direction, courte soit-elle, la Ligue Iteka a enregistré beaucoup d’améliorations dans sa manière de travailler, en témoignent la véracité et la régularité des rapports publiés par l’organisation. Ses interventions resteront dans la mémoire des participants au cours de la 36ème session de la Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples à Banjul, sa dernière mission où il avait représenté la Ligue Iteka. Il nous quitte jeune avec beaucoup d’œuvres ".