Bujumbura, le 10 novembre 2017 (Net Press) . Deux bandits ont été arrêtés ce jeudi vers 23hoo à la 15ème avenue en zone Cibitoke, par les militaires en patrouille, puis frappés sérieusement comme Jésus sur la croix à Jérusalem.
Selon nos sources, ces bandits dont l’un est surnommé Santos, très connu comme un grand bandit de cette entité, ont été attrapés lorsqu’ils s’apprêtaient à voler un Taxi-Vélo. Notre sources affirme en outre que ces bandits étaient sortis fraichement du cachot de la zone Cibitoke pour la même infraction, ils avaient payé un pot de vin pour être libérés. Ces bandits ont été emmenés manu militari au cachot de la zone Cibitoke la même nuit.
Burundi - Pays Bas – Justice
La procureure Bensouda réagit après l’autorisation d’ouvrir une enquête sur le Burundi
La Haye, le 10 novembre 2017 (Net Press) . Apres avoir obtenu des juges l’autorisation d’ouvrir une enquête sur les crimes commis au Burundi, la procureure de la cour pénale internationale, la Gambienne Fatou Bensouda, a sorti ce jeudi une déclaration que la rédaction livre entièrement à son lectorat.
" Comme annoncé plus tôt dans la journée, le 25 octobre 2017, les juges de la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») ont autorisé mon Bureau à ouvrir une enquête sur la situation en République du Burundi. Le jour même où la Chambre préliminaire a rendu sa décision, au mois d’octobre, j’ai informé le Greffe que j’ouvrais officiellement une enquête sur cette situation, à compter du 25 octobre 2017 ; une mesure que j’ai prise conformément à la décision de la Chambre dans le but de préparer et de mettre en place des mesures de protection.
" Conformément à la décision rendue par la Chambre préliminaire, mon enquête peut porter sur les crimes présumés commis sur le territoire burundais ou sur ceux commis hors du Burundi par des ressortissants de ce pays. Quant au cadre temporel, l’enquête se concentrera sur les crimes prétendument commis entre le 26 avril 2015 et le 26 octobre 2017, mais pourra également s’étendre aux crimes connexes perpétrés pendant une autre période ou à ceux qui ont continué d’être commis.
" La Chambre a en outre confirmé que le retrait du Burundi du Statut de Rome n’avait aucune incidence quant à la compétence de la Cour à l’égard des crimes qui auraient été commis lorsque ce pays était partie au Statut et que le Burundi était toujours tenu de coopérer avec la Cour dans le cadre de l’enquête, puisque celle-ci avait été autorisée et amorcée avant que ledit retrait ne prenne effet.
" Ma demande d’autorisation d’ouvrir une enquête a été adressée sous scellés à la Chambre préliminaire le 5 septembre 2017 afin de protéger l’intégrité de l’enquête et la vie et le bien-être des victimes et des témoins potentiels dans cette situation. La Chambre s’est rangée à mon avis et a confirmé que cette mesure exceptionnelle, pleinement conforme au cadre juridique de la Cour, était nécessaire compte tenu des circonstances de la situation.
" Le maintien de cette demande sous scellés a permis à mon Bureau de disposer d’un laps de temps précieux pour parachever l’organisation du déploiement de ses équipes et de la collecte d’informations, et pour mettre en place sa stratégie globale liée aux opérations et en matière de protection, afin de limiter et de réduire les risques décelés.
Depuis le début des violences au Burundi en 2015, il semblerait que des centaines de personnes aient été tuées, que des milliers d’autres aient été détenues, que d’autres en très grand nombre aient disparu et que plus de 400 000 Burundais aient été contraints de se réfugier dans des pays voisins.
" Après avoir mené un examen approfondi, en fait et en droit, des informations disponibles, j’ai estimé – et la Chambre partage cette opinion – qu’il existait une base raisonnable permettant de croire que des membres des forces de sécurité burundaises et des éléments des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, avaient, en application de la politique d’un État, mené une attaque délibérée contre la population civile qui s’est soldée par de nombreux meurtres, emprisonnements, actes de torture, viols et autres formes de violences sexuelles, disparitions forcées et persécutions, constitutifs de crimes contre l’humanité.
" Ces crimes s’inscrivaient dans le cadre d’une campagne menée contre des civils qui s’opposaient au parti au pouvoir ou qui étaient perçus comme des opposants, à savoir des manifestants réels ou présumés s’opposant au troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza, des membres des partis de l’opposition, des membres d’organisations de la société civile, des journalistes, des membres de groupes armés d’opposition et des sympathisants de ces groupes ou des personnes soupçonnées de les avoir ralliés et des membres des anciennes
Forces armées burundaises.
" Les crimes commis à grande échelle, le nombre de victimes et le fait que les actes de violence avaient un caractère organisé et coordonné fournissent une base raisonnable permettant de croire que l’attaque en question était systématique et généralisée. Bien que les violences aient perdu de leur intensité en décembre 2015, des actes présumés de violences connexes continuent d’être commis.
" En outre, un certain nombre d’actes de violence, dont des meurtres, auraient été commis par des groupes armés opposés au Gouvernement ainsi que par d’autres acteurs non identifiés. À ce stade, le Bureau manque d’informations pour pouvoir conclure qu’il s’agit de crimes relevant de la compétence de la Cour. Toutefois, dans le cadre de son enquête, il cherchera à déterminer si le Burundi était le théâtre d’un conflit armé non international à l’époque des faits, si des crimes de guerre ont été commis et, enfin, si les auteurs de ces crimes devraient être traduits en justice.
" Les autorités burundaises ont ouvert un nombre limité d’enquêtes à l’échelon national au sujet d’actes de violence. Cela étant, au vu des informations dont le Bureau dispose à ce jour, lesdites autorités n’ont engagé aucune procédure pénale liée aux crimes en cause. Compte tenu de l’inaction des autorités, mon Bureau peut exercer sa compétence pour que justice soit rendue aux victimes des atrocités liées aux violences commises au Burundi. Nous en avons le devoir.
" Nous entamons un processus qui prendra le temps qu’il faudra pour rassembler les éléments de preuve requis. Nous entendons mener au plus vite une enquête rigoureuse. Les enquêteurs du Bureau recueilleront les éléments de preuve nécessaires à son dossier.
" Ma décision d’ouvrir une enquête ne permet pas de conclure, de façon déterminante, sur la culpabilité ou l’innocence de telle ou telle personne. Ce n’est que, lorsqu’au vu des éléments recueillis, il y aura raisonnablement lieu de penser qu’une personne est pénalement responsable de crimes relevant de la compétence de la Cour, que mon Bureau demandera aux juges de délivrer un mandat d’arrêt ou une citation à comparaître.
" Le Bureau reste déterminé à poursuivre sa quête de justice au Burundi, en toute indépendance et en toute impartialité, uniquement sur la base des éléments de preuve qu’il recueillera et dans le strict respect du cadre juridique du Statut de Rome.
" Malgré son retrait du Statut de Rome, pour ce qui est des enquêtes autorisées à être menées, le Burundi continue d’être légalement tenu de coopérer avec mon Bureau et la Cour. Cette coopération peut faciliter le travail du juge des faits et aider à faire jaillir la vérité dans le cadre de la procédure judiciaire engagée devant la Cour. Mon Bureau et moi-même comptons également sur le soutien des États parties et de la communauté internationale dans son ensemble pour atteindre notre objectif, qui est de veiller à ce que les auteurs des crimes commis dans le cadre de la situation au Burundi rendent des comptes.
" Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, en toute indépendance et en toute impartialité. Il poursuit actuellement des enquêtes en Ouganda, en République démocratique du Congo, au Darfour (Soudan), en République centrafricaine (deux enquêtes distinctes), au Kenya, en Libye, en Côte d’Ivoire, au Mali et en Géorgie. Il conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Afghanistan, en Colombie, au Gabon, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine et en Ukraine et de la situation relative aux navires battant pavillons comorien, grec et cambodgien ".
Burundi - Education
Le Conapes continue à cibler des problèmes de l’éducation au Burundi
Bujumbura, le 10 novembre 2017 (Net Press). Il le fait à travers le journal "La Voix de l’Enseignant" où il trouve que 8 heures de cours constituent un lourd fardeau pour les élèves. Pour ce syndicat, avec un ventre creux sous une chaleur étouffante, les élèves peinent à suivre correctement les cours programmés à la huitième heure. Certains enseignants de la capitale indiquent que ce n’est pas rare de voir des élèves s’évanouir en plein cours, d’où ils n’introduisent pas une nouvelle leçon ou donner une évaluation pendant les dernières séances de la journée. Certaines écoles privées ont décidé de dispenser les cours samedi au lieu de huit heures de cours par jour.
Il faudrait rappeler ici qu’au début de cette année scolaire, le ministère ayant l’éducation dans ses attributions a augmenté la charge horaire hebdomadaire, passant de 7 à 8 heures par jour. Même les enseignants indiquent qu’à la 8ème heure, ils sont à bout de force et ne peuvent pas conduire correctement la leçon.
Par ailleurs, le torchon brûle entre une enseignante et le directeur du lycée Scheppers de Nyakabiga. En effet, cette dame se plaint du fait d’avoir été dépossédée d’une partie de sa charge horaire au profit d’une encadreuse. Cette dame est qualifiée en sciences religieuses et dispense le cours de religion depuis bien longtemps à cette école. Le ministère de la fonction publique a estimé qu’il ne peut plus payer une personne qualifiée uniquement dans le domaine religieux et que l’école devrait chercher un prêtre pour la remplacer. C’est dans ce contexte qu’elle a été déchargée de quelques heures de se prestation de toujours pour se voir attribuer des cours d’arts et de travaux pratiques d’agriculture pour justifier son statut de fonctionnaire, d’où la colère de Madame.
Enfin, les enseignants constatent que le gouvernement ne tient pas toujours à ses engagements. En effet, l’octroi des documents pédagogiques aux personnels enseignants est un des engagements du gouvernement depuis l’an 2002. Aujourd’hui, à voir comment ils les reçoivent, les enseignants se demandent si le gouvernement croirait à leur nécessité.
Burundi - Santé
L’Oms lance un cri d’alarme pour la mauvaise utilisation des antibiotiques
Addis Abeba, le 10 novembre 2017 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques prévu du 13 au 20 novembre 2017, retenue sur le thème « demandez toujours conseil à un professionnel de santé qualifié avant de prendre des antibiotiques », la directrice régionale de l’organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, à travers un communiqué rendu public ce vendredi le 10 novembre 2017 alarmant que les antibiotiques sont mal utilisé peuvent emporté la vie du patient.
Dr Matshidiso Moeti, affirme que les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour prévenir et traiter les infections bactériennes chez l’homme et chez l’animal, et indique que les antibiotiques risquent de perdre leur efficacité non seulement à cause d’une prescription et dispensation excessives par les professionnels de la santé, d’un mauvais usage par les patients, par exemple quand ils ne suivent pas les conseils reçus des professionnels de la santé – d’un usage excessif dans l’agriculture et l’élevage, d’un contrôle inadéquat des infections, mais également fautes de nouveaux antibiotiques.
Le Dr Matshidiso Moeti estime que la résistance des antibiotiques représente une grave menace pour la santé et le développement dans le monde, car elle atteint désormais des niveaux dangereusement élevés dans toutes les régions. Le traitement devient parfois impossible pour des infections comme la pneumonie, la tuberculose et la gonorrhée.
Le Dr Matshidiso Moeti conseil aux patients d’utiliser des antibiotiques qui sont prescrits par un professionnel de santé qualifié , et de n’est pas donner des antibiotiques qui leur ont été prescrit à son entourage
Burundi - Japon – Diplomatie
Le Japon au chevet du Burundi
Tokyo, le 10 novembre 2017 (Net Press) . L’ambassadeur du Japon au Burundi, Miyashita avec résidence à Kigali au Rwanda, à travers les dons microprojet locaux contribuant à la sécurité humaine, en date du 8 novembre 2017, a octroyé un don d’un montant de 67.717 dollars américain servant au projet de construction d’un hébergement avant l’accouchement des femmes enceintes à l’hôpital de Mutoyi, commune Bugendana, province de Gitega. Ce contrat de financement a été signé entre l’ambassade du Japon au Burundi et l’Ong italienne Volontaria Italiani Solidariti paesiemergenti.
Dans la même foulée, en date du 9 novembre 2017, l’ambassade du Japon a accordé un financement à la Croix Rouge du Burundi d’un montant qui s’élève à 105.382 dollars américains pour la réhabilitation et l’extension d’une adduction d’eau potable en province de Kayanza. Des cérémonies de lancement d’adduction d’eau potable ont été rehaussées par l’ambassadeur du Japon au Burundi, Takayuki Miyashita, en zone Makaba–Mubogora, en commune de Muhanga province de Kayanza.
L’Ambassadeur Miyashita indique que ce projet vise à élargir le système d’adduction d’eau potable dans les communes de Muhanga et de Gahombo pour améliorer le niveau de vie de la population. Il estime que la construction d’une adduction d’eau potable en commune de Gahombo , (zone Gikombe –Nzewe ) sera terminée au mois de décembre 2017.
L’ambassadeur Miyashita dit que le don aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine (GGP) est conçu pour promouvoir l’auto assistance et développer un sens d’initiative parmi les communautés de base afin de les inciter à résoudre les défis qui gangrènent la population et surtout dans le domaine de l’éducation, de la santé et de l’environnement
Burundi - Usa - Justice
Barack Obama victime de son aura
Illinois, le 10 novembre 2017 (Net Press) . Barack Obama, un Américain comme les autres convoqué pour être juré. L’ex-président américain Barack Obama a été tiré au sort sur les listes électorales pour être juré dans une cour d’assises.
Il n’est pas arrivé comme tout le monde, mais avec six voitures de sécurité. Barack Obama a honoré la convocation qu’il avait reçue du tribunal du comté de Cook, dans l’Illinois (États-Unis). L’ancien chef d’État américain a fait le déplacement depuis Washington DC. Comme n’importe quel citoyen, il a été tiré au sort pour faire partie d’un jury populaire. À la foule de curieux, il répond qu’il est juste venu faire son devoir citoyen. Ce qui ne l’a pas empêché de passer beaucoup plus de temps que les autres membres du jury à signer des photos et à écrire des autographes.
Un déplacement sous escorte
Le juge du comté de Cook (Illinois) qui l’avait convoqué est admiratif, alors qu’il voit de nombreux citoyens traîner des pieds. Barack Obama aura fait le déplacement pour rien : de manière prévisible, il a été récusé, son aura risquant d’influencer les autres jurés.