Bujumbura, le 11 novembre 2017 (Net Press) . L’ambassade de Belgique au Burundi vient d’annuler une semaine belge qui devait débuter ce 11 novembre 2017 pour prendre fin le 19 du même mois. Selon un message écrit et envoyé, l’ambassadeur de Belgique, Bernard Quintin, écrit que " pour des raisons indépendantes de notre volonté et par décision des autorités burundaises, la Semaine belge est annulée. J’ai donc décidé, dans ces conditions, d’annuler la réception à l’occasion de la Fête du Roi."
Cette réception dont parle l’ambassadeur Quintin était prévue le 15 novembre 2017. Cette décision des autorités burundaises n’a pas été expliquée mais elle coïncide avec la surprenante décision de la cour pénale internationale du 9 novembre dernier ou alors à rapprocher avec les relations entre la Belgique et le Burundi qui ne sont pas cordiales ces derniers temps, surtout que la Belgique est la capitale de l’Union européenne qui a pris des sanctions contre Bujumbura.
Burundi - Manifestations
Le gouvernement encore une fois dans la rue à travers tout le pays
Bujumbura, le 11 novembre 2017 (Net Press) . Des manifestations monstres ont eu lieu à travers tout le pays ce matin pour dénoncer les manœuvres dilatoires de la cour pénale internationale qui a autorisé l’ouverture des enquêtes sur le Burundi alors que le pays s’était déjà retiré des statuts de Rome. Pour le gouvernement, la chambre préliminaire III a antidaté la décision car au moment où le Burundi s’est retiré, aucune décision allant dans ce sens n’avait encore été prise. En mairie de Bujumbura, le rassemblent a eu lieu comme d’habitude au Rond Point de la zone de Ngagara, tout près de la permanence nationale du Cndd-Fdd.
C’est une suite logique de la déclaration ce vendredi 10 novembre 2017 de la ministre de la justice et garde des sceaux, Aimée Laurentine Kanyana, qui a fait savoir sans détours que le gouvernement, probablement via son ministère, ne collaborera jamais avec cette cour dans la mise en application de cette décision prise par le gouvernement comme un déclenchement d’une guerre provoquée par la Cpi.
Le gouvernement fait savoir qu’il s’est retiré du statut de Rome le 27 octobre et que toutes les mesures qui seront prises après cette date n’engagent pas le Burundi. En d’autres termes, le gouvernement indique qu’il s’est retiré de ce statut de Rome sans aucun procès à son endroit.
Burundi - Droits de l’Homme
Décision de la Cpi, la société civile en exil s’exprime
Kigali, le 11 novembre 2017 (Net Press) . D’emblée, la société civile en exil estime que "la voie de la justice, la vérité et la dignité des victimes viennent de triompher sur celle de l’impunité, le mensonge et le mépris". La rédaction livre l’entièreté de ma déclaration à son lectorat.
" A la suite de la décision historique de la Cour Pénale Internationale (CPI) de débuter ses enquêtes sur les crimes graves commis au Burundi, les organisations de la société civile engagées pour la justice pénale internationale au Burundi portent à la connaissance du public ce qui suit :
" 1. Elles saluent vivement la décision de la CPI de débuter ses enquêtes depuis le 25 octobre 2017, une décision qui vient au point nommé et qui consacre le droit des victimes à accéder à la vérité et la justice malgré les différentes tentatives du régime de Bujumbura visant à asseoir une impunité absolue ;
" 2. Les organisations signataires condamnent encore une fois les crimes les plus graves commis contre des citoyens burundais depuis la crise de 2015 déclenchée par un troisième mandat contesté de Monsieur Pierre NKURUNZIZA. Ces crimes graves ont été perpétrés par une chaîne de commandement parallèle aux forces régulières en complicité avec la milice Imbonerakure et qui continue à verser le sang des burundais impunément ;
" 3. Les organisations signataires encouragent les milliers de victimes à rester déterminées malgré le contexte d’une répression inouïe et à tout faire pour mieux collaborer avec la CPI afin que les acteurs de leurs malheurs soient traduits en justice le plus promptement possible et que la vérité éclate au grand jour.
" 4. Les organisations signataires félicitent la CPI pour cette décision historique qui est une preuve de plus que cette juridiction pénale internationale est un vrai moteur de lutte contre l’impunité dans un pays où la justice est entièrement prise en otage par ceux mêmes qui étaient censés protéger la population et qui sont devenus des auteurs des différents crimes décriés ;
" 5. Les organisations signataires profitent de cette occasion pour renouveler leur ferme engagement à collaborer avec la CPI à toutes les étapes de la procédure jusque le jour où tous les auteurs des crimes graves seront jugés et les victimes rétablies dans leurs droits légitimes.
" 6. Les organisations signataires appellent tous les Burundais à rester unis et mobilisés à faire face à ces moments durs de l’histoire du Burundi et à continuer à collaborer avec tous les acteurs engagés dans la défense des droits humains afin que toutes les violations soient suffisamment documentées et portées à la connaissance de la CPI."
Cette déclaration a été signée ce 10 novembre 2017 par les organisations Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, Acat-Burundi, l’association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues, Aprodh, le collectif des avocats des victimes de crimes de droit internationale commis au Burundi, Cavib, la coalition burundaise pour la cour pénale internationale, Cb-Cpi, la coalition de la société civile pour le monitoring électoral, Cosome, le forum pour la conscience et e développement, Focode, le forum pour le renforcement de la société civile, Forsc, la ligue Iteka, le mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité, Mffps, le réseau des citoyens probes, Rcp ainsi que la campagne Sos-Torture.
Burundi - Droits de l’Homme
L’Unicef se prépare pour la journée mondiale de l’enfance
Bujumbura, le 11 novembre 2017 (Net Press) . Le 20 novembre de chaque année, une journée mondiale pour l’enfance est célébrée. L’Unicef, une branche des Nations Unies spécialisée dans la protection de l’enfance, estime que ce jour-là, des enfants du monde entier occuperont des rôles de premier plan dans les médias, la vie politique, le sport et le monde du spectacle pour exprimer leur appui aux millions de leurs semblables qui ne peuvent pas aller à l’école, ne sont pas protégés et sont déracinés. Cette « prise de pouvoir », prévue pour le 20 novembre, marque l’anniversaire de l’adoption de la convention relative aux droits de l’enfant et la mobilisation à l’occasion de la première Journée mondiale de l’enfance.
Malgré les énormes progrès accomplis au cours des dernières décennies, d’après les données les plus récentes, 385 millions d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté, 264 millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école, 5,6 millions d’enfants de moins de 5 ans sont morts l’an dernier de causes évitables. Ce jour-là, des activités diverses sont également prévues comme le signale l’Unicef.
Burundi - Usa - Sécurité
Le fils d’Ossama Bin Laden sur le point de venger son père
Damas, le 11 novembre 2017 (Net Press) . Ce vendredi 10 novembre 2017, après la prière collective des musulmans, le fils d’Ossama Bin Laden, Hamza Bin Laden, via les réseaux sociaux et la télévision d’Al Qaeda, a invité tous les musulmans à se préparer à attaquer l’ennemi commun, (les Etats-Unis d’Amérique) qui est largement impliqué dans l’assassinat de Sheikh Ossama Bin Laden, surtout les militaires qui l’ont tué.
Il n’a pas oublié de déclarer qu’il va également venger son petit frère Kalhid Bin Laden et d’autres trois parentés qui sont morts avec son père dans une attaque très violente organisée par les commando des Etats-Unis au Pakistan en 2011. Même si l’Etat islamique perd sur le terrain, Hamza Bin Laden félicite les extrémistes talibans de l’Afghanistan, faisant croire qu’ils mènent une guerre sainte, sans oublier de déclarer publiquement que son père était un homme brave.
Avant de terminer ses propos, le fils d’Ossama Bun Laden a invité tous les Arabes à se révolter contre les Etats-Unis et à ne respecter que les pays qui observent la charia, c’est- dire la loi islamique.