Muramvya, le 15 novembre 2017 (Net Press) . Un corps en extrême décomposition d’un homme d’ethnie twa, nommé Buringo, a été trouvé ce mercredi matin dans le quartier Rwasazi, commune et province de Muramvya. Selon diverses informations des témoins, la victime était originaire de la colline de Birimba, dans cette même province La police de cette entité indique que les enquêtes ont déjà commencé pour élucider les mobiles de ce meurtre.
Un jeune homme du nom de Nzitunga a été sérieusement tabassé vers 24 heures par un groupe de 6 personnes armées de gourdins sur la colline de Munyika, commune Rugombo, province de Cibitoke au nord-ouest du pays. La police indique avoir interpellé 4 personnes pour l’enquête
Dans nos éditions antérieures, la rédaction avait fait savoir qu’un septuagénaire accusé de sorcellerie a été assassiné ce lundi 13 novembre 2017 dans la localité de Kizi, commune Gasorwe, province de Muyinga. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu’une famille de 6 personnes de la commune de Buhinyuza, province de Muyinga, accusée également de la sorcellerie, a fui ce mercredi le 15 novembre 2017 à destination du centre jeunes de Muyinga, par crainte d’être tuée. Selon nos sources, Vénérande Mukampumvya, mère de cette famille des déguerpis témoigne que ses voisins ont détruit leur maison.
Burundi - Manifestation
Le Cndd-Fdd fête la semaine des combattants pour la paix
Bujumbura, le 15 novembre 2017 (Net Press) . Le parti Cndd-Fdd organise une semaine des combattants pour la paix qui aura lieu du 16 au 18 novembre 2017. Selon des informations concordantes, la semaine sera officiellement lancée à la permanence nationale du parti de l’Aigle, située dans la commune urbaine de Ntahangwa, plus précisément dans la zone de Ngagara, pour se clôturer 48 heures plus tard dans la commune de Rugombo, de la province Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Les mêmes informations précisent que le thème de cette semaine est "Créons une solidarité sans faille dans le combat de redresser le niveau du Burundi par le développement et le social pour rendre hommage aux héros qui nous ont précédés dans la lutte pour la paix". Tous les Bagumyabanga, les Bakenyererarugamba (femmes membres du Cndd-Fdd) et les Imbonerakure, tous ceux qui ont lutté pour la paix et les amis du Cndd-Fdd sont invités très nombreux à prendre part à ces cérémonies pour festoyer car les Burundais ont retrouvé leur dignité. Ils sont invités à venir rendre hommage à ces personnes dans notre beau pays le Burundi.
Burundi - Malversations Economiques
A qui profitent les ressources minières du Burundi ? S’interroge l’Olucome
Bujumbura, le 15 novembre 2017 (Net Press) . L’Olucome constate que ces derniers jours, les conseils des ministres se focalisent davantage sur l’octroi des permis d’exploration et d’exploitation des minerais à des firmes étrangères. Il s’inquiète de cette situation d’autant plus qu’il n’y a aucune augmentation conséquente des revenus dans le budget de l’Etat.
Pour l’Olucome, ce secteur participe à une contribution dérisoire à l’économie nationale, à concurrence de 1% du Pib alors que dans le cadre du CslpII, le gouvernement avait projeté une contribution de 30% du Pib qui proviendraient du secteur des ressources naturelles. La mauvaise gouvernance, l’exploitation illicite, la fraude et la corruption, l’affiliation gouvernementale, politique ou militaire, le manque de contrôle du lieu d’exploitation jusqu’au comptoir d’achat, etc... font que le secteur minier ne contribue pas pratiquement au bien-être de la population en particulier, et au développement du pays en général.
Pourtant, s’il y avait bonne gestion, ce secteur pourrait augmenter le nombre d’emplois, améliorer les infrastructures et augmenter les revenus des citoyens. Cela est également l’avis des partenaires techniques et financiers de notre pays tels que le Fmi, la banque mondiale, la BAD, l’Union européenne, le Pnud, etc. Malheureusement, déplore l’Olucome, le déficit de transparence et de responsabilité en la matière, la corruption, la fraude, de fausses déclarations et le problème de rapatriement des devises restent toujours les vrais défis qui guettent ce secteur.
A titre d’exemple, cet observatoire fait remarquer que dans les trois rapports récents des Nations Unies, le Burundi avait reconnu que 471 kg d’or ont transité sur son sol. Après vérification, il a été constaté qu’à Dubaï, l’or de la Rdc qui a transité à l’aéroport international de Bujumbura était de 3.000 kg.
Et de cibler 8 conventions signées par le gouvernement pour un montant de 2.300.000 de dollars américains, soit 3.680.000.000 de nos francs. C’est pour cela que l’Olucome demande au gouvernement de suspendre de conclure en cascades des conventions d’exploration et d’exploitation des minerais du Burundi. Il recommande également de faire recours aux experts du domaine. L’Olucome demande en outre de publier les dossiers d’appel d’offres ayant des critères clairs et sans ambigüité aux firmes qui veulent explorer et exploiter les minerais de ce pays.
Il recommande en plus d’appliquer la loi régissant les incompatibilités car au Burundi, il est visible qu’il y a de hauts placés de la République qui se trouvent dans ces mafias de minerais. Enfin, il conseille de créer un comité national indépendant en charge de suivi du secteur minier.
Burundi - Economie
Vers une double exploitation du jet présidentiel
Bujumbura, le 15 novembre 2017 (Net Press) . Selon un communiqué du gouvernement burundais rendu public ce mardi 14 novembre 2017 à l’issue du conseil des ministres tenu la semaine dernière, Bujumbura compte utiliser le jet du président Nkurunziza pour d’autres fins Le ministre des finances, du budget et de la privatisation, Domitien Ndihokubwayo, au cours de ce conseil des ministres, a indiqué que ce jet présidentiel occasionne beaucoup de dépenses de maintenance au trésor public même immobilisé à l’aéroport internationale de Bujumbura. Cet engins coute énormément cher au gouvernement burundais dans sa maintenance à l’étranger.
Le ministre Ndihokubwayo plaide pour sa location pour générer des rentrées dans le trésor public, le projet de loi ayant été adopté à l’unanimité.Pour rappel, cet avion acheté au pays de Donald Trump en 2016 n’a jusqu’à présent effectué aucun vol vers l’étranger.
Burundi - Droits de l’Homme
Le Focode à la recherche de Dieudonné Gahungu
Bujumbura, le 15 novembre 2017 (Net Press) . Le forum de conscience et de développement, Focode, dit avoir enquêté sur la disparition de Dieudonné Gahungu. Celui-ci était au départ membre du parti au pouvoir Cndd-Fdd avant de migrer vers le Fnl d’Agathon Rwasa, ce qui a irrité ses voisins de la province de Ngozi.
Lors des élections dernières, il a voulu se faire élire comme député issu d’Amizero y’Abarundi sans succès. Il était également employé de l’office national des télécommunications, Onatel, et il est introuvable depuis le 17 juin 2016 à Ngozi. Le Focode s’étonne du fait que ce service public est resté muet et inactif sur son cas, sans oublier la justice burundaise qui n’a rien fait pour retrouver la victime et châtier les auteurs de la disparition.
Le Focode est convaincu que ce cas est une autre preuve de la pertinence de l’enquête de la Cpi sur les crimes en cours au Burundi depuis avril 2015, enquête dont le forum salue vivement l’ouverture. Il demande à la Cpi d’initier rapidement des mécanismes de protection des victimes ou leurs familles et des témoins.
Burundi - Ouganda - Nécrologie
Mise en terre du directeur exécutif de la ligue Iteka en Ouganda
Kampala, le 15 novembre 2017 (Net Press) . C’est aujourd’hui que l’on a procédé à Kampala à l’enterrement de Jean Baptiste Nsabimana, ancien directeur exécutif de la ligue Iteka, dont un accident a fauché la vie dans la petite matinée du 6 novembre 2017 sur son chemin de retour Entebbe - Kampala.
Il venait de rentrer d’une mission de travail à Banjul en Gambie et, ironie du sort, il n’a même pas eu le temps de donner rapport de sa mission. En effet, sa voiture est entrée en collision avec une autre vers 4 heures du 6 novembre, ne laissant aucune chance de survie au directeur exécutif Jean Baptiste Nsabimana et à son chauffeur. Son épouse qui était venue l’accueillir à l’aéroport d’Entebbe a été gravement blessée mais, heureusement, elle est encore en vie.
Signalons que les cérémonies d’enterrement seront accompagnées après par celles de levée de deuil partielle à son domicile. C’est la raison pour laquelle la ligue Iteka avait décidé de ne pas diffuser ses bulletins hebdomadaires avant l’enterrement du disparu.
Burundi - Zimbabwe - Politique
Situation confuse à Harare
Harare, le 15 novembre 2017 (Net Press) . Des sources concordantes de plusieurs medias du monde affirme que le président zimbabwéen, Robert Mugabe, 93ans, au pouvoir depuis 1980 lors de l’indépendance de son pays contre les Anglais et sous la bénédiction des stars musicales comme Bob Marley son homonyme, aurait été victime d’un coup d’Etat.
D’après nos sources, après l’éviction du vice-président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa le 6 novembre 2017, qui était au coude à coude avec la première dame du Zimbabwe Grace Mugabe pour succéder à son pari de président, vers minuit Gmt de mardi à mercredi, Harare a été victime des échanges de coups de feu aux armes lourdes dans les environs de la présidence de la république .
Selon plusieurs medias, ce mercredi, dès l’aube, la situation a été confuse, l’armée a déployé des chars militaires dans des endroits stratégiques, en l’occurrence le parlement, le siège du parti au pouvoir ZanuPf, le bureau où le président Robert Mugabe réunit d’habitude son gouvernement, le ministre des finances Ignatus Chombo, partisan de la G40, nom donné au clan de Grace Mugabe au sein de la Zanu–Pf, a été arrêté, selon les sources gouvernementales.
En tête de cette présumée mutinerie, le General Sibisiso Moyo tente de convaincre la communauté zimbabwéenne et internationale dans ses propos « Nous ne faisons que viser les criminels qui entourent le président Mugabe, dès que notre mission sera accomplie, nous attendons que la situation retourne à la normale "
Joint par le journal français Afp, le président de la firme britannique ex Africa Risk consultancy, Robert Blessing, indique que le gouvernement zimbabwéen se réserve de tout commentaire face à cette situation chaotique sur Harare et estime que le président Mugabe a perdu le contrôle du pays .
Devant le parterre des généraux de l’armée zimbabwéenne, le chef d’état-major de l’armée, le général Constantino Chiwenga, a sorti de son silence ce lundi pour exiger que « la purge actuelle » cesse « immédiatement ". Pour lui, lorsqu’il s’agit de protéger notre révolution, l’armée n’hésitera pas à intervenir, une allocution qui a agacé le parti au pouvoir Zanu –Pf.
Le président sud-africain Jacob Zuma appelle au calme et à la retenue et au moment où nous mettons sous presse, le communiqué émanant de la présidence de l’Afrique du sud indique que le président Mugabe est « détenu mais à son domicile et va bien » dans son entretien téléphonique avec son homologue Sud-Africain Jacob Zuma. Selon le communiqué, Pretoria a envoyé deux ministres à Harare, celle de la défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula et celui de la sécurité, Bongani Bongo, pour rencontrer le président Mugabe et les forces de la défense zimbabwéennes afin de discuter de l’Apres Mugabe. Selon la radio du monde vers 14h15min, l’aéroport international de Harare vient d’être pris par la mutinerie. Affaire à suivre !