Cibitoke, le 20 novembre 2017 (Net Press) . Trois enfants, dont De la Chance Hakizimana (9ans) Bienvenue Iteriteka (10ans ) et Roth Hitimana (10ans) ont été tués par les pluies diluviennes avant d’être repêchés ce dimanche 19 novembre 2017 dans la rivière Nyamagana colline Bwayi, commune de Mugina, en province de Cibitoke (Nord-Ouest du pays).
Leur père Jacques Sinzinkayo affirme qu’il avait laissé les victimes à son domicile pour partir à la messe. Sinzinkayo dit que ses enfants ont été emportés par des pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette entité. Des sources administratives précisent qu’une vingtaine de maisons ont été détruites et plusieurs champs ont été endommagés. Elles demandent une assistance humanitaire d’urgence.
Dans le même volet sécuritaire, deux grenades ont été lancées dans la nuit de ce dimanche vers 21 heures tout près d’une position militaire située à côté de la paroisse Mugera, commune Bugendana ; province de Gitega au centre du pays. L’administrateur de la commune de Bugendana, Beatrice Bukuru déclare que les auteurs de l’attaque ne sont pas encore connus et qu’ils auraient pris le large vers une destination inconnue.
C’est n’est pas le Zimbabwe qui est sous le coup des manifestations pour exiger le départ du président Mugabe. Quelques par au nord-est du Burundi, au centre-ville de Muyinga, une centaine des femmes résidentes dans le quartier dit Swahili sont descendues dans les rues du centre-ville ce matin du 20 novembre 2017 et se sont dirigées vers le cabinet pour protester contre la libération d’un homme accusé de viol
Selon nos sources sur leur pancarte l’on pouvait lire, "nous demandons la justice", "nous luttons contre l’impunité des violences sexuelles". Depuis le mois de juin, trois fillettes ont été violées et tuées dans la périphérie de la ville de Muyinga. Aline Manirabarusha, gouverneure de la province, a promis une nouvelle arrestation de l’homme en question après concertation avec les instances judiciaires.
Burundi - Société
Une intronisation truffée des conseils
Bujumbura, le 20 novembre 2017 (Net Press) . A l’occasion de l’intronisation de 17 notables Bashingantahe tenue ce samedi 18 novembre 2017, le président du conseil national des notables Bashingantahe, l’ambassadeur Balthazar Habonimana, salue les efforts du gouvernement burundais dans la construction des infrastructures publiques comme les routes , les écoles, les centres de santés, les hôpitaux, ainsi que l’extraction des minerais qui contribuera à la bonne santé du trésor publique et invite Bujumbura de s’ouvrir aux négociations avec les vrais visages de l’opposition Burundaise .
L’ambassadeur Habonimana ajoute que la misère frappe douloureusement le Burundi, en particulier dans les couches faibles de la population ainsi que chez les fonctionnaires de l’Etat. Il lance un appel vibrant au gouvernement du Burundi de mettre en avant toute forme d’initiative qui peut déboucher à la reprise de coopération du Burundi avec ses principaux partenaires économiques. L’ambassadeur Habonimana estime que le gouvernement burundais devrait garantir la paix et la sécurité pour favoriser le retour des réfugiés burundais
L’ambassadeur Balthazar Habonimana conseille aux notables Bashingantahe nouvellement investis d’être caractérisés par l’esprit d’unité du patriotisme sans faille, d’être caractérisés par l’esprit d’intégrité dans leurs familles, dans l’entourage et d’être toujours au chevet des orphelins et de léguer cet esprit d’ubushingantahe à la jeunesse qui constitue la force et l’avenir du Burundi.
Burundi - Politique
Le président Nkurunziza met en garde les non béni oui du parti Cndd-Fdd
Cibitoke, le 20 novembre 2017 (Net Press) . A l’occasion de la clôture d’une semaine dédiée aux anciens combattants du Cndd-Fdd ce samedi le 18 novembre 2017 dans la province de Cibitoke, le président de la République, Pierre Nkurunziza, met en garde les membres du Cndd-Fdd qui n’affichent pas un comportement exemplaire au parti de l’Aigle et menace de les chasser à partir de l’année suivante 2018
Le président Nkurunziza a indiqué que lors de la crise de 2015, certains membres du parti Cndd-Fdd se sont égarés : « nous leur avons conseillé en vain. Nous avons dépensé beaucoup de moyens pour les ramener à l’ordre sans succès, ça ne se reproduira plus », avait-il indiqué sans détour. M. Nkurunziza dit que le temps de la récréation est fini. Il a conseillé aux membres du Cndd-Fdd de contrecarrer toute voix qui vise à perturber la paix et la démocratie au Burundi
Dans la même foulée, le secrétaire général de cette formation présidentielle, le général Evariste Ndayishimiye, lors du dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes des anciens combattants, dans la localité de Musenyi, commune Mpanda, province de Bubanza ce vendredi 17 novembre 2017, a annoncé que le musée dédiés aux anciens combattants du Cndd-Fdd va être érigé dans les prochains jours en province de Bubanza
Dans son allocution, le secrétaire général du parti Cndd-Fdd a dit « dans 20 ans à venir, qu’il n’y ai plus un président de la république qui se prenne comme un roi en hypothéquant la survie de son peuple. Le général Evariste Ndayishimiye affirme que le parti Cndd-Fdd a besoin d’un leader qui se converge pour la sauvegarder des intérêts du peuple.
Burundi - France – Media
L’ambassadeur de France au Burundi déclare que les medias burundais sont en crise
Bujumbura, le 20 novembre 2017 (Net Press) . A l’occasion de la remise des prix media à des journalistes de la presse écrite et audiovisuelle par le conseil national de la communication, tenue le vendredi le 17 novembre 2017 et centré sur le theme « intégration et coopération régionale", l’ambassadeur de France au Burundi, Laurent Delahouse, a indiqué : "Une centaine de journalistes sont en exil, des médias ont été détruits. Alors il faut reconstruire et les amis du Burundi, ses partenaires sont là pour vous aider et nous la France, nous aiderons comme nous avons aidé par le passé, j’en prends l’engagement aujourd’hui parmi vous" .
Pour rappel, la France est l’un des pays de l’Europe qui a été au chevet des journalistes burundais, soutenu les professionnelles des medias encore au pays par le financement des formations qui se tiennent au Burundi et en France.
Burundi - Droits de l’Homme
La Campagne Sos-Torture publie son rapport n° 101
Bujumbura, le 20 novembre 2017 (Net Press) . Il couvre la semaine du 11 au 18 novembre 2017concernant les violations des droits de l’homme au Burundi. Au moins cinq personnes ont été assassinées au cours de la période. En plus de ces personnes assassinées, au moins neuf autres personnes ont été blessées lors d’attaques à la machette dans la province Gitega. Une jeune femme a été torturée durant toute une nuit après son arrestation arbitraire par le chargé des renseignements de la province Gitega. Depuis ce jour, la victime qui a été relâchée est contrainte de vivre cachée. Deux jeunes mineures sont aussi répertoriées dans le rapport comme des victimes de viol. Le rapport évoque aussi une situation carcérale toujours explosive. Entre septembre et novembre 2017, le nombre de détenus est passé de 10.210 à 10.630 soit 420 nouveaux détenus en deux mois. Au moins 53% de ces détenus sont des prévenus, ce qui confirme les cas de détentions abusives et arbitraires.
Burundi - Kenya - Politique
La cour suprême Kenyane rejette les recours à l’unanimité et valide la réélection d’Uhuru Kenyatta
Nairobi, le 20 novembre 2017 (Net Press) . La cour suprême du Kenya a décidé de valider l’élection présidentielle d’octobre 2017. Le juge David Maraga, annonçant le verdict des six magistrats de la cour, a indiqué qu’elle avait rejeté les deux recours en annulation en les jugeant non fondés. Les juges se trouvaient dans une position difficile : le maintien de la victoire d’Uhuru Kenyatta pourra donc raviver la colère des partisans de Raila Odinga, mais une nouvelle annulation aurait prolongé encore la crise politique.
Et dans la même foulée, le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, renversé par le coup d’Etat militaire ce mercredi passé pour cause de dissension interne dans sa formation politique, a refusé ce dimanche de remettre le tablier. Dans son discours à la nation ce dimanche, le président Mugabe a surpris les attentes a son démission en allant à affirmer qu’il est toujours à la tête du parti au pouvoir Zanu –Pf et qu’il va présider le congrès de son parti le moins prochain.
Une source proche de son entourage avait auparavant annoncé que le président zimbabwéen, âgé de 93 ans, dont trente-sept au pouvoir, avait accepté de remettre sa démission. Dans la foulée de ce discours, les anciens combattants de la guerre d’indépendance ont appelé les Zimbabwéens à descendre de nouveau dans la rue le mercredi 22 novembre prochain pour obtenir le départ du plus vieux dirigeant en exercice au monde.