Bujumbura, le 23 novembre 2017 (Net Press) . L’ancien représentant de l’association pour la promotion des droits de l’homme et des détenus dans la province de Gitega, Nestor Nibitanga, qui était détenu dans les cachots de cette localité depuis mardi 21 novembre, a été transféré vers le service national des renseignements de Bujumbura dans l’après-midi de ce mercredi 22 novembre 2017.
Selon des informations concordantes, Nestor Nibitanga est poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Les informations émanant de la police font savoir qu’il a été arrêté en possession des plusieurs documents de preuves. Rappelons qu’avant d’être arrêté à son domicile, la police avait opéré une fouille-perquisition chez lui dans la province de Gitega. Des sources fiables indiquent qu’aucune arme n’avait été trouvée.
En moins d’une semaine, 6 corps sans vies ont été repêchés dans la rivière Rusizi dans les communes de Rugombo et de Buganda. Selon les témoins, 3 de ces corps ont été repêchés ce mercredi le 22 novembre 2017 et selon la même source, les habitants des environs de cette rivière craignent que l’eau de cette rivière utilisée pour cuire ne soit contaminée par des microbes.
Burundi - Dialogue
La Parcem informe sur ses intentions à Arusha
Bujumbura, le 23 novembre 2017 (Net Press) . Invité au dialogue externe d’Arusha, le président de l’Ong Parcem indique qu’il participera bel et bien à ces assises. Faustin Ndikumana, a informé au cours d’une conférence de presse tenue hier qu’il va à Arusha pour demander que les accords d’Arusha demeurent un pilier du pays. Il pourrait demander à cette occasion qu’il y ait évaluation de la mise en application de l’accord d’Arusha.
Cette Ong entend faire parvenir 5 préoccupations, notamment la création d’un endroit où les Burundais pourraient se rencontrer régulièrement pour évaluer la mise en application de l’accord. Pour Faustin Ndikumana, des amendements de la constitution qui provoqueraient un climat de tensions ne seraient pas les bienvenus. D’autres sujets de discussions seraient relatifs à la lutte contre la pauvreté pour qu’il y ait développement et la reprise de la coopération avec les bailleurs traditionnels.
Burundi - Droits de l’Homme
Les opérations d’urgence humanitaires posent problèmes
Bujumbura, le 23 novembre 2017 (Net Press) . A travers une conférence de presse animée ce mercredi 22 novembre 2017, le ministre en charge des droits de l’homme et de la solidarité, Martin Nivyabandi, a indiqué que son ministère a besoin de 380 millions de dollars pour venir en aide aux diverses catégories des vulnérables au Burundi pendant une période de cinq ans.
Le ministre Nivyabandi estime que cette somme pourra contribuer à la survie des catégories des personnes vulnérables éparpillées dans tout le pays, en l’occurrence les veuves, les orphelins, les victimes des catastrophes naturelles, la prise en charge des démobilisés, la réintégration des rapatriés, etc.
Le ministre Nivyabandi affirme que des défis ne manquent pas pour réaliser ce programme : « nous avons des défis liés aux problèmes d’ordre institutionnel mais nous allons mettre en place une plateforme de concertation régulière » et d’ajouter « la mobilisation des fonds ne devrait pas constituer un problème malgré le gel par des bailleurs du Burundi, étant donné que les aides aux sinistrés sont coordonnées conjointement par les agences des Nations-Unies, les organisations non gouvernementale et le gouvernement.
Burundi - Education
Le directeur provincial de l’enseignement à Gitega limogé
Gitega, le 23 novembre 2017 (Net Press) . Denis Nduwimana, désormais ex-directeur provincial de l’enseignement dans la province de Gitega, a été limogé par décision de la ministre ayant l’éducation dans ses attributions, Dr. Janvière Ndirahisha. Il a été vite remplacé par Bernard Ndabahagamye, jusqu’ici conseiller social du gouverneur de cette province.
Cette décision ministérielle 610/1614 a été signée le 21 novembre 2017 et il était accusé d’avoir pris l’engagement de redéployer les enseignants déjà déployés par une commission du ministère de tutelle. A travers ces motifs, il devient clair qu’il aurait accepté des pots de vin des enseignants qui n’étaient pas contents de leurs affectations par le ministère.
Burundi - Economie
African for liberty Great lakes plaide pour la promotion des valeurs de la liberté économique
Bujumbura, le 23 novembre 2017 (Net Press) . A l’occasion d’un atelier de formation du 22 au 23 novembre 2017, l’association African for liberty Great lakes, dont la mission est de promouvoir les valeurs de la liberté économique et de la pensée libre chez les étudiants, plaide la création des richesses grâce à des marchés libres.
Le Directeur pays de student for liberty, Aimable Manirakiza, indique que la jeunesse de la sous-région devrait s’impliquer davantage dans l’entreprenariat sans compter sur l’Etat et demande à l’Etat du Burundi de faciliter l’afflux massif des investisseurs étrangers, la liberté économique.
Pour l’expert et universitaire marocain Moussaoui, dans son exposé, il affirme que l’Afrique est tuée par les dirigeants africains et non les Occidentaux, en témoigne qu’ils arrivent au pouvoir et au lieu de servir le peuple qui les a placés où ils sont, font tout pour protéger leurs intérêts personnels en s’accaparent toutes formes de richesses et profitent l’ignorance de la jeunesse pour les manipuler politiquement.
L’expert Moussaoui cite qu’il ya des pays qui s’isolent de plus en plus de la planète et que cela constitue une entrave pour le développement du pays. Il conseille aux pays africains de prôner pour la libéralisation économique et éviter la surfacturation douanière qui pousse à la fermeture des économies africaine. Il demande de lutter contre la corruption qui mine une large majorité des pays africains couplée de la bonne gouvernance.
L’expert Moussaoui indique que d’autres défis qui gangrènent l’Afrique, ce sont notamment la non scolarisation de la jeunesse et cette dernière ne peut faire des pressions pour faire le changement à partir de la base. De cette manière, ces jeunes ne sont pas capables d’éviter toute sorte de manipulation politicienne et sont souvent au chômage car les dirigeants africains œuvrent pour la survie de leurs intérêts plutôt que d’investir dans la jeunesse.
L’expert Moussaoui lance un appel vibrant aux pays africains d’œuvrer pour la bonne gouvernance, d’améliorer les climat d’affaires pour permettre l’afflux des investisseurs étrangers, de s’ouvrir au reste du monde et à la jeunesse de participer activement à l’amélioration de la gouvernance. Comme le changement ne viendra pas d’un haut, ils ont intérêt à pousser pour le changement de la base au sommet, par la participation aux initiatives entrepreneuriales, a-t-il conclu.