Gitega, le 24 novembre 2017 (Net Press) . Le conseiller technique de l’administrateur de la commune d’Itaba, en province de Gitega (centre du pays) indique que deux enfants dont l’âge varie entre 5 ans et 9 ans qui tentaient de voler dans un champs de maïs, dans la nuit de ce mercredi ont été amputés de leurs poignées par des jeunes sentinelles de ce champs.
Selon des informations recueillies sur place, les auteurs de ce crime ont utilisé des machettes et des couteaux, les victimes ont été admises à l’hôpital de Kibuye. Des sources administratives indiquent que ces auteurs ont été arrêtés puis transférés dans le cachot de cette même commune.
Le président du parti Fnl, aile d’Agathon Rwasa dans la province de Karusi indique que des membres de ce parti accusés d’insurrection populaire ont été interpellés au chef-lieu de la zone Buhiga par le chef de zone Nathan Sindaruhuka. Ce président déplore que ces détenus ont été arrêtés pour des mobiles politiques avant d’indiquer que cette autorité administrative les a sérieusement tabassés dans le cachot de cette entité administrative
Le procureur de la République de Makamba aurait tenté de libérer un jeune du parti aux affaires, Fabien Niyogakiza (Imbonerakure) accusé de violer une fillette dans la soirée de ce dimanche 19 novembre 2017, n’eut été l’intervention musclée des défenseurs des droits de la personne humaine de cette contrée, estime une source sous couvert d’anonymat. Des sources sur place indiquent que les infirmiers ont confirmé le viol et que l’état de santé de la fillette est déplorable, sa famille demande que justice soit faite.
Burundi - Justice
L’ancien directeur général de la Rtnb transféré à Mpimba
Bujumbura, le 24 novembre 2017 (Net Press) . L’ancien directeur général de la radio et télévision nationales, Jérôme Nzokirantevye, a été transféré hier dans l’après-midi à la prison centrale de Mpimba après une audition au parquet de Mukaza. Arrêté le 3 novembre dernier, il a été tour à tour incarcéré dans les cachots du service national des renseignements, de la police judiciaire des parquets à Jabe avant d’entrer à la prison centrale où il a passé sa première nuit de détenu.
Le porte-parole de la police avait indiqué qu’il est poursuivi pour vente illégale des parcelles dans la zone de Maramvya, dans la commune de Mutimbuzi dont il était président du conseil communal, dans la province de Bujumbura rural. Mais d’autres informations avaient fait état des jérémiades qu’il ne cessait d’émettre à l’endroit du pouvoir actuel
Burundi - Economie
Nos routes au cœur des débats qui déchantent
Bujumbura, le 24 novembre 2017 (Net Press) . Des lamentations qui fusent partout indiquent que nos routes sont au cœur des débats qui déchantent. Selon nos sources, une route bien macadamisée dure 40 ans avant d’être retouchée. On prend généralement pour exemple les routes construites sous le régime de la 2ème République du colonel Jean Baptiste Bagaza qui sont toujours en bon état malgré les fortes pluies diluviennes qui les abiment suite au changement climatique.
Pour des diverses raisons que l’on ignore, Bujumbura ne plante des arbres, ce qui a comme conséquence la la pollution, l’inondation des eaux des montagnes surplombant le lac Tanganyika, ce qui a détruit complètement la route Bujumbura –Rumonge – Nyanza –Lac d’où des difficultés incalculables sur le trafic et les affaires dans ces provinces qu’elle dessert.
Dans l’émission publique animée par le président Nkurunziza le 3à décembre 2016 en province de Rutana, un journaliste lui posé la question de savoir si cette route n’est pas victime des inondations des eaux qui viennent des hautes montagnes surplombant le lac Tanganyika, le président Nkurunziza a répondu " que les investisseurs dans le domaine peuvent investir dans le transport lacustre" mais n’avait rien dit sur la lutte contre le changement climatique pour protéger l’endommagement de nos routes.
Nos interlocuteurs donnent un témoignage d’une route qui a été construite sous le régime de Buyoya 1 (route Makebuko –Ruyigi ) qui a été abimée 2 ans après avant même sa réception officielle. Nos sources poursuivent que de nos jours ce même scenario refait surface du fait qu’il n’y a pas de transparence dans l’octroi des marchés publics qui entraîne le manque de qualité des prestations sous le silence coupable de l’office des routes.
Des exemples illustrant cet argument affirment que des routes construites par la société Sogea Satom durent un temps très éphémère. Nos interlocuteurs s’indignent car le gouvernement burundais contracte des crédits auprès de la banque mondiale, de la banque africaine de développement et sous le dos du contribuable qui va les rembourser mais il se rend compte que ces fonds ne sont pas utilisés correctement dans la construction de ces routes. Nos interlocuteurs ne tarissent pas à expliquer que sous d’autres cieux, les routes pavées peuvent durer plus de 70 ans, mais il est fort impensable que ces routes qui ont été construites en mairie de Bujumbura en 2012-2013-2014, soient déjà en état lamentable.
La rédaction a essayé de contacter le ministre des travaux publics, du transport, postes et télécommunication, Jean Bosco Ntunzwenimana, à ce sujet mais en vain.
Burundi - Sécurité
Le colonel Baratuza dément
Bujumbura, le 24 novembre 2017 (Net Press) . Le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza vient de démentir ce vendredi 24 novembre 2017, qu’il y a des rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux que les contingents burundais accrédités en Somalie contribuent aux élections de 2020 à hauteur de 300.000 Fbu/mois. Le colonel Baratuza dément également que les forces de la Monusca accréditées en République centrafricaine financent également 50 % de leurs indemnités mensuelles.
Ces démentis interviennent au moment où l’opinion burundaise avait appris avec horreur par des informations sur les réseaux sociaux que les contingents burundais accrédités en Somalie et en République centrafricaine sont contraints de contribuer par force aux élections de 2020.