Bujumbura, le 29 novembre 2017 (Net Press) . Un cadavre d’un enfant en bas âge a été aperçu hier soir tout près de la zone Cibitoke. Selon les premières informations qui sont parvenues à la rédaction, il aurait été victime d’une noyade après la pluie qui est tombée hier dans la soirée.
Jusque vers 19 heures, cet enfant n’était pas encore identifié et personne parmi la foule qui était présente ne le revendiquait. Certains pensaient qu’il aurait été emporté par les eaux de pluie jusqu’à cet endroit, raison pour laquelle il était difficile de l’identifier, en plus de l’obscurité qui n’a pas facilité non plus les choses.
Burundi - Politique
Le Cnared-Giriteka se dote de nouveaux dirigeants
Bruxelles, le 29 novembre 2017 (Net Press) . Après une assemblée ordinaire de 4 jours de la plateforme de l’opposition radicale à Bruxelles en Belgique, de nouveaux dirigeants ont été élus et présentés dans la soirée de ce 28 novembre 2017. Il convient de rappeler que le mandat de l’équipe aux commandes dans cette coalition est d’une année, ce qui fait que la présidence de Charles Nditije venait de prendre fin.
Le nouveau président de la plateforme de l’oppostion est le Dr. Jean Minani, qui avait déjà présidé aux destinées du Cnared - Giriteka par le passé. Celui-ci était jadis le président du Frodebu proche du Cndd-Fdd, il en a été exclu pour être remis à Keffa Nibizi, lui aussi proche du parti au pouvoir.
La première vice-présidente est Mme Aline Ndenzako tandis que M. Pamphile Muderega a été élu deuxième vice-président. Ce dernier était membre du Cndd-Fdd mais il a rejoint la fronde et selon ceux qui le connaissent, il n’est pas prêt à faire marche-arrière pour renouer avec son ex-bercail, le Cndd-Fdd.
Le secrétaire exécutif du Cnared est Anicet Niyonkuru tandis que Pancrace Cimpaye a gardé le poste de porte-parole. Pancrace Cimpaye dit que la plateforme de l’opposition a envoyé un message au facilitateur Benjamin William Mkapa via deux anciens présidents de la République, Pierre Buyoya et Domitien Ndayizeye.
Malgré cette déclaration du porte-parole du Cnared, des informations non encore vérifiées indiquent depuis la nuit dernière que le nouveau président de la coalition des partis politiques de l’opposition serait attendu à Arusha.
Sur place à Arusha, les hommes proches du pouvoir sont mécontents et dénoncent tout d’abord le calendrier du facilitateur, notamment la formation d’un gouvernement de l’unité nationale ainsi que la signature du projet d’accord préparé par la facilitation. Certains analystes trouvent que le gouvernement a boycotté cette session du fait que personne des délégués ne peut l’engager, que ce soit l’assistant du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, l’Ombudsman ou le secrétaire général de la formation politique au pouvoir.
Burundi - Economie
Qu’est-ce qui est derrière le banditisme dans le service des postes ?
Gitega, le 29 novembre 2017 (Net Press) . Du vol à la régie nationale des postes, à Bujumbura, à Bubanza, à Gihanga, à Bururi, à Rutàna, à Makebuko, et c’est maintenant le tour de Bugendana pour une bagatelle somme de 40 millions de nos francs. Le constat est le même, l’argent est volé la nuit, les veilleurs sont soit tués, soit drogués, la police entame des enquêtes, mais en vain.
Pour ce qui est de Bugendana, l’argent a été volé dans la nuit du 27 au 28 novembre et le matin, personne ne comprenait comment cet argent a été volé. Comme d’habitude, la police a entamé des enquêtes et il serait étonnant qu’elle aboutisse à quoi que ce soit.
D’aucuns pensent qu’il y a en effet une complicité interne qui fait que le vol d’argent soit facilité. Car, comment comprendre que chaque fois qu’il y a intention de voler, il y a également une voie pour y parvenir ? Comment interpréter cette fréquence de vol dans plusieurs succursales de la régie nationale des postes ? Autant de questions qui n’ont pas de réponses dans l’immédiat mais si la police pouvait mener des enquêtes correctement, ce pourrait être d’une grande utilité, ne fût ce que pour la santé financière de la régie nationale des postes.
Burundi - Usa - Corée du Nord - Sécurié
Donald Trump plus mesuré que d’habitude envers la Corée du Nord
Washington, le 29 novembre 2017 (Net Press) . C’est le constat du site de Rfi qui informe que la Corée du Nord a tiré mardi 28 novembre un missile balistique intercontinental à une hauteur jamais atteinte lors de ses précédents tirs. Un tir intervenu peu après que le président américain a classé le pays sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme. En réaction à ce nouveau tir, Donald Trump s’est pour le moment abstenu de tenir des propos incendiaires comme il l’a fait plusieurs fois auparavant.
Pas d’insulte directe contre Kim Jong-un, ni de menace de détruire la Corée du Nord par le feu et la fureur comme par le passé. C’est un Donald Trump mesuré, voire elliptique qui a réagi au tir de missile nord-coréen.
« Je vais vous dire seulement qu’on va s’en occuper. Le général Mattis est là et nous avons eu une longue discussion à ce sujet. C’est une situation que nous allons gérer », a-t-il déclaré.
Avec ce tir, les Nord-Coréens prouvent qu’ils continuent de progresser dans le développement de leurs armes intercontinentales. Ce tir de missile à quelque chose d’inédit, déclare le secrétaire d’Etat à la Défense James Mattis : « Il a atteint une hauteur franchement plus élevée que tous les tirs précédents. Ils poursuivent leurs efforts en recherche et développement pour construire des missiles qui, en clair, peuvent menacer n’importe quelle partie de la planète. »
De son côté, le département d’Etat a réagi par communiqué. Rex Tillerson réclame des sanctions supplémentaires contre Pyongyang. « Les options diplomatiques restent ouvertes », précise le secrétaire d’Etat américain qui conclut : « Les Etats-Unis restent engagés dans la recherche d’une solution pacifique pour mettre un terme aux actions belliqueuses de la Corée du Nord. » Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu est prévue ce mercredi.
Le 20ème tir depuis le début de l’année
Après deux mois d’accalmie, la Corée du Nord a donc procédé à un nouveau tir de missile, le 20ème cette année. L’engin a été tiré à 3h17 le matin, heure de Séoul, depuis un pas de tir situé au nord de la capitale nord-coréenne. Il a atteint l’altitude de 4 500 km et a parcouru 960 km avant de retomber dans les eaux économiques exclusives du Japon voisin. Il s’agit sans doute d’un missile intercontinental.
C’est la première fois que le régime tire un missile intercontinental en plein milieu de la nuit. Autre nouveauté : jamais un engin nord-coréen n’avait volé aussi haut. La trajectoire était très verticale, pour éviter de survoler le Japon, mais selon les premières estimations, si le missile avait été tiré à un angle normal, sa portée théorique serait de 13 000 kilomètres... ce qui est suffisant pour atteindre Washington. Même si le missile était allégé, car il ne portait sans doute aucune ogive, ce tir montre que le programme balistique de Pyongyang continue de progresser.
La Corée du Sud a d’abord répliqué militairement : 5 minutes seulement après le tir nord-coréen, l’armée sud-coréenne a mis à feu deux missiles en mer du Japon, près de la frontière maritime avec le Nord. A l’issue d’une réunion d’urgence de son conseil national de sécurité, le président sud-coréen, Moon Jae-in, a qualifié l’essai balistique nord-coréen de « provocation téméraire ». Il a promis de poursuivre sa politique de sanctions et a appelé Pyongyang à reprendre le dialogue.