Bujumbura, le 7 décembre 2017 (Net Press) . Cinq cambrioleurs d’origine congolaise se sont introduits au Burundi et ont jugé bon de loger dans un hôtel La Casa situé dans le quartier de Kigobe, de la zone urbaine de Gihosha. Dernièrement, en date du 5 décembre, ils ont tiré des balles qui ont atteint un député de l’Eala, Pierre-Claver Rurakamvye alias Abega.
Ces Congolais portent les noms de Michel Ashukuriwe, Robert Nondo, Gurin Banyanga, Moïse Burungabo et Sébastien Moussa. Ils étaient à bord d’une jeep Prado, essayant de fuir la police qui était à leurs trousses. Ayant constaté ce moyen de locomotion, la police a rencontré par hasard le député Pierre-Claver Rurakamvye qui rentrait chez lui à la maison. Cette dernière lui a demandé de lui prêter main forte, ce qu’il a automatiquement accepté.
Quand ils étaient sur le point d’être appréhendés, ils ont tiré avec leur pistolet des balles qui ont atteint Abega. Malgré tout, ils ont fini par être attrapés. La police a eu le réflexe de fouiller leur chambre d’hôtel et elle y a trouvé de faux cachets des banques et des associations. La même police demande enfin à la population citadine de collaborer pour mieux assurer la sécurité.
Burundi - Politique
Vers la fin du dialogue inter burundais d’Arusha
Arusha, le 7 décembre 2017 (Net Press) . Jour J-1 à Arusha en Tanzanie où se trouvent des Burundais qui dialoguent pour la paix et la sécurité pour leur pays. A l’approche de cette date, les incertitudes des uns et des autres augmentent car personne ne maîtrise plus rien. Selon des informations en provenance de cette ville, la facilitation a commencé à rédiger un texte que les différents protagonistes doivent signer ce 8 décembre 2017.
Selon toujours les mêmes informations, ce texte se rédige en deux langues, à savoir le français et l’anglais, mais ce qui inquiète les participants à ce dialogue est que personne n’en connaît jusqu’à présent le contenu. Certains pensent même à refuser de signer un document qui n’a pas requis une entente entre les gens qui sont présents dans cette ville.
Or, il semblerait que ceux qui sont sur place n’ont pas le droit de quitter cette ville avant de signer sur ce document. Il y a une exception de gens qui ont évoqué l’urgence à leurs emplois au Burundi pour quitter ces pourparlers. Ce sont ceux qui ont voulu échapper aux différentes pressions ainsi que ceux qui ont conclu bien avant de l’inutilité de cette séance.
Signalons qu’une autre séance plénière est prévue ce jeudi, probablement pour prendre connaissance du document produit par la facilitation. Il doit être signé devant les chefs d’Etat de la sous-région si le programme initial n’a pas été changé. Mais d’autres sources indiquent que les invitations n’auraient pas été émises à l’endroit de ces autorités. Mystère !
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que le dialogue inter burundais a pris fin ce jeudi 7 décembre 2017 et que ce 4ème round n’a abouti a rien. L’opinion à Bujumbura se demande quelle sera la suite après l’échec cuisant de la médiation de la communauté de l’Afrique de l’Est. Va-t-on tourner les yeux vers l’Union africaine, l’Onu ? Ce qui est sûr, c’est que l’image positive qu’Arusha s’était construite en l’an 2000 sous Nyerere et Mandela, tous des africains facilitateurs, vient d’être ternie par un autre africain facilitateur originaire de la Tanzanie, du nom de... Benjamin William Mkapa.
Burundi - Usa - Politique
Tsunami américain dans le monde après l’annonce de Donald Trump
Washington, le 7 décembre 2017 (Net Press) . Après avoir reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël, le président américain a créé une peur panique à travers le monde. Avant même son discours de ce 6 décembre, des dirigeants du monde entier avaient appelé le locataire de la Maison Blanche à peser ses mots et mesurer les conséquences de ses actes, tant Jérusalem est un chaudron diplomatique. Même si Donald Trump s’est dit disposé à soutenir une solution à deux Etats entre Israéliens et Palestiniens, le contenu de sa décision a déjà provoqué la colère dans le monde arabe et les réactions se multiplient dans de nombreux pays.
En France, alors que le président Emmanuel Macron était en visite en Algérie, il a condamné la décision de son homologue américain, "une décision regrettable que la France n’approuve pas". Pour le président français, cette décision contrevient au droit international et aux conseil de sécurité des Nations Unies. Pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, la décision du président américain ouvre « les portes de l’enfer pour les intérêts américains dans la région ».
Quant à l’organisation de libération de la Palestine Olp, Donald Trump avait « détruit » la solution dite à deux Etats en annonçant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. A ses yeux, le président américain a aussi « disqualifié les Etats-Unis de tout rôle dans un quelconque processus de paix ».
Les groupes palestiniens ont appelé à trois « jours de rage ». Dans la bande de Gaza, des centaines de Palestiniens en colère ont brûlé des drapeaux américains et israéliens et des portraits de Donald Trump. Un rassemblement est prévu jeudi à Ramallah en Cisjordanie, territoire occupé par l’armée israélienne depuis 50 ans.
En Arabie Saoudite et en Jordanie, l’on a déploré la décision du président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade des Etats-Unis vers cette ville. Même à l’Onu, le secrétaire général des Nations Unies a condamné la décision du président américain.
De son côté, l’Union européenne a exprime sa sérieuse préoccupation à propos de l’annonce hier du président des Etats-Unis Trump sur Jérusalem et les répercussions que cela peut avoir sur la perspective de paix. Quant au gouvernement allemand, il ne soutient pas cette position car le statut de Jérusalem ne peut être négocié que dans le cadre d’une solution de deux Etats.
Le Royaume Uni va dans le même sens car il n’est pas d’accord avec la décision américaine de transférer son ambassade à Jérusalem et de reconnaître cette ville comme la capitale israélienne avant un accord final sur son statut. Pour l’Italie, Jérusalem, ville sainte, unique au monde. son futur doit être défini dans le cadre d’un processus de paix basé sur les deux Etats, Israël et Palestine. Même au-delà de l’Atlantique, au Canada, la question du statut de Jérusalem ne peut être résolue que dans le cadre d’un règlement général du conflit israélo-palestinien.
En Turquie, on juge "irresponsable" la décision américaine. Elle condamne la déclaration irresponsable de l’administration américaine cat pour elle, cette décision est contraire au droit international et aux résolutions de l’Onu. Le très catholique Vatican, via le Saint Père, François, a déclaré : "Je ne peux pas taire ma profonde inquiétude". Il a adressé "un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville en conformité avec les résolutions pertinentes de l’Onu".
En Iran, la bête noire de Donald Trump, l’on a déclaré que Téhéran ne tolérerait pas une violation des lieux saints musulmans". En Israël par contre, c’est la satisfaction car le premier ministre Benyamin Netanyahou a salué comme un "jour historique" la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale d’Israël par les Etats-Unis.