Bubanza, le 12 janvier 2018 (Net Press) . Un faux prophète répondant un prénom de Jackson, de l’église Jérusalem, située sur la colline de Mugaruro, commune Mpanda en province de Bubanza, qui enseignait à ses fideles d’abandonner tout pour accueillir l’imminent retour de Jésus –Christ, est introuvable pour le simple fait qu’il était accablé par la population.
Selon des sources sur place, Jackson dispensait des enseignements inquiétantes, qui semaient des dissensions au sen de l’église, poussant les fidèles à se regarder en chiens de faïence. Il prêchait à ses fideles d’abandonner toute activité génératrice de revenus pour se vouer au retour imminent de Jésus –Christ au point qu’un élève avait abandonné l’école .
Nos sources poursuivent qu’il avait créé une chambre pour les prières des femmes et des filles, à qui il adressait des méconnus d’autres fideles. Accablé par les autorités administratives et policières, ainsi que les parents, il a dû prendre le large.
De son coté, le gouverneur de la province de Bubanza invite la population à se désolidariser avec ces genres de prophéties, en témoigne que deux personnes qui souffraient du paludisme sont mortes dans des chambres de prière. Une maisonnette dans laquelle se vendaient les fruits de banane a été détruite dans la localité de Kinama, commune Mubimbi, province Bujumbura rural, sur la route Bujumbura-Bugarama.
Selon des sources sur place, les 10 propriétaires de cette maisonnette sont des membres influent du Fnl, aile d’Agathon Rwasa. Les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir sont soupçonnés d’être derrière ce forfait. L’administrateur de la commune de Mubimbi, Léonidas Ntirandekura, indique qu’il y’avait pourtant une cohabitation pacifique entre les membres des différentes formations politiques.
Burundi - Politique
Une éviction démentie !
Bujumbura, le 12 janvier 2018 (Net Press) . Accusé d’entretenir des relation privilégiées avec le président du Fnl reconnu par Bujumbura, Jacques Bigirimana, et de trahir le Fnl encore au maquis, le général major Aloys Nzabampema, chef d’Etat Major du Fnl encore au maquis, ainsi que le bureau politique ont été renversés ce 7 janvier 2018. Cette éviction a été immédiatement démentie par le General Major Aloys Nzabampema dans un communiqué rendu public ce mercredi.
Le général Major Aloys Nzabampema, dans ce communiqué dément ce congédiement en indiquant qu’il s’agit d’un montage taillé de toutes pièces par le pouvoir, à travers le président du Fnl dans les ailes de Bujumbura et le service national des renseignements, pour faire partir en fumée le Fnl encore au maquis qu’il estime « rassembleur des insoumis du régime de Bujumbura «
A travers ce communiqué, le général major Nzabampema dit que le pouvoir de Bujumbura, en collaboration avec le général Jean Félix Ntahomvukiye, tombé en disgrâce depuis 5 mois au rang du Fnl, a collaboré avec l’ancien gouverneur de Bujumbura rural, Zénon Ndaruvukanye, aujourd’hui très proche du pouvoir, le colonel Ignace Sibomana , ainsi que l’administrateur de la commune Kanyosha rural en province de Bujumbura pour diviser en lambeaux le parti Fnl et assassiner les leaders fidèles à cette formation politique.
L’objectif de tout cela est que Bujumbura puisse intégrer dans les corps de la défense et de sécurité, les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir (les Imbonerakure) ainsi que quelques éléments du Fnl encore au maquis.
La même communiqué indique que le général major Jean Félix Ntahomvukiye ainsi que son cousin prénommé Anicet sont en fuite depuis le 29 septembre 2017 et viennent de rendre public un vidéo fomenté par Jacques Bigirimana avec le service national des renseignements dans le but de montrer à la communauté burundaise et internationale que le général major Aloys Nzabampema a collaboré avec le président du Fnl reconnu par Bujumbura.
Le général Aloys Nzabampema rejette en bloc les accusations qui pèsent sur lui comme collaborateur du pouvoir à travers le président du Fnl, Jacques Bigirimana, en témoigne que s’il était de mèche avec Bujumbura, le Fnl encore au maquis n’aurait pas maté, en date du 21 décembre 2016, une attaque de grande envergure menée conjointement par le service national des renseignements, les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir ainsi que quelques éléments de l’armée burundaise. Pour rappel, deux agents du service national des renseignements, en l’occurrence Audifax connu sous le sobriquet de Karyaza et Nduwayezu, ont trouvé la mort.
Le général major Aloys Nzabampema tient à annoncer que l’ambassadeur Isidore Nibizi ainsi que le chef d’Etat major du Fnl restent à la tête du Fnl et qu’ils continuent de mobiliser les forces vives de la nation pour combattre le pouvoir du président Nkurunziza.
Burundi - Politique
Du lancement officiel du referendum à l’ordre de voter « oui » dans Makamba
Makamba, le 12 janvier 2018 (Net Press) . Après le lancement officiel du referendum de la révision de la constitution par le président de la République, Pierre Nkurunziza, sur la colline Nkokora, dans la commune Bugendana de la province de Gitega le 12 décembre dernier, le gouverneur de la province de Makamba Gad Niyukuri, vient d’effectuer un périple dans toutes les collines et communes de Makamba.
Il demande aux populations de voter « oui » à la révisions avant de promettre que les récalcitrants seront considérés comme des « putschistes « . Au stade de Makamba, Gad Niyukuri a fait une simple lecture de la nouvelle constitution et a exigé le monde présent de voter oui pour cette nouvelle constitution sans aucune explication.
Il a mis en garde un groupe constitué par 12 personnes qui aime faire un petit rassemblement au centre-ville de Makamba et qui est contre le pouvoir. Il leur a menacé qu’il les tient à l’œil et que d’un moment à l’autre, ils peuvent être arrêtés. La semaine dernière, cet administratif de Makamba a mis en garde toute personne qui s’opposerait au prochain referendum, y compris les prélats de l’église catholique.
Burundi - Education
Les enseignants confrontés à d’énormes difficultés
Bujumbura, le 12 janvier 2018 (Net Press) . Les enseignants, aussi bien dans leur vie professionnelle que syndicale, vivent d’énormes difficultés qui n’attirent pas. En ce qui concerne la fonction publique, le journal "La voix de l’enseignant" constate une indemnité de logement qui équivaut à une nuité de séjour pour un cadre moyen. Consécutivement à la révision des frais de mission des membres du gouvernement et leurs conseillers, les cadres et agents de la fonction publique demandent l’augmentation de certaines indemnités, notamment celles de logements et de déplacement. Ces fonctionnaires font savoir qu’il est pratiquement impossible de louer une maison à cinquante mille francs burundais, équivalent de l’indemnité de logement octroyée aux cadres détenteurs d’un diplôme de licence et plus. De plus, ces travailleurs de l’Etat montrent qu’ils ne peuvent pas se déplacer tout le mois avec 9.680 francs.
Revenant sur l’éducation, les enseignants trouvent qu’i y a encore des effets négatifs corollaires au redéploiement des enseignants. Les directeurs des écoles qui manquent l’un ou l’autre enseignant voudraient engager les enseignants vacataires payés par les parents. Ces derniers sont pour ce recours mais ne voudraient pas qu’ils payent. Ils évoquent le budget du ministère y approprié. Les directeurs quant à eux soulignent le caractère urgent en attendant la réaction du ministère.
Abordant la question de la majoration des frais de mission, ils estiment qu’il y à la fois apaisement et inquiétudes chez les enseignants. La majoration des frais de mission pour les fonctionnaires et agents de l’Etat est bien reçue avec satisfaction dans les milieux des enseignants. Néanmoins, ils disent que la catégorisation des fonctionnaires semble discriminatoire. Ils s’inquiètent pour les critères de désignation future des agents pour une mission quelconque.
Un autre souci vient du fait qu’après le redéploiement, les commissions électorales dépouillent les écoles d’enseignants. Les membres des commissions électorales indépendantes provinciales et communales proviennent pour la plupart du personnel enseignant dans toutes les provinces sauf en mairie de Bujumbura. Les directions scolaires n’auront pas de remplaçants pour la dispense des cours. Elles demandent que le ministère en charge de l’éducation autorise l’utilisation des enseignants vacataires.
Le malheur ne vient jamais seul, dit-on. Le milieu syndical préoccupé par les contributions aux élections de 2020. Après l’ordonnance conjointe n° 530/540/1772 du 11 décembre 2017 portant modalités de collecte de la contribution de la population aux élections de 2020 du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique et du ministre des finances, du budget et de la privatisation, les centrales syndicales Cosybu (Confédération syndicale du Burundi) et la Csb (la Confédération des Syndicats du Burundi) demandent un dialogue entre les partenaires sociaux.
Dans une lettre adressée aux deux ministres susmentionnés, les deux centrales « demandent une ouverture d’un dialogue sur les contributions volontaires aux élections de 2020 ». La demande d’un dialogue s’inspire de l’article 5 de la même ordonnance qui parle d’un dialogue avant son exécution.
Dans la même foulée, les syndicats du secteur de la santé Snts (syndicat national des travailleurs de la santé) et Synapa (syndicat national du personnel de la santé et aides-soignants) demandent qu’au niveau du ministère, l’on arrête d’autres demandes de contribution forcées. Pour Marie Bukuru du Snts, ces contributions sont en dehors de toute base légale. Dans un communiqué de presse sorti par ces deux syndicats, ils dénoncent le caractère obligatoire de ces contributions au niveau du ministère. En effet, d’après le communiqué, « la collecte des fonds devient une pratique courante où l’on est déjà à une troisième collecte en moins de 12 mois. Ce qui est contraire à la dignité du travailleur déjà en situation précaire »,termine le communiqué.
Burundi - Usa - Politique
Donald Trump ne veut pas d’immigrés venant de « pays de merde », selon le Figaro
Paris, le 12 janvier 2018 (Net Press) . Discutant jeudi d’une réforme de l’immigration avec des sénateurs démocrates et républicains invités à la Maison-Blanche, le président américain a provoqué un nouveau tollé avec des remarques jugées « racistes ». Le dédain de Donald Trump pour le « politiquement correct », son sens aléatoire de la diplomatie et ses positions radicales en matière d’immigration se sont combinés jeudi pour provoquer un nouveau dérapage verbal, qui a déclenché des hauts cris chez ses adversaires, sans risque de choquer pour autant ses partisans.
Discutant d’une réforme de l’immigration avec des sénateurs démocrates et républicains invités à la Maison-Blanche, le président est intervenu lorsque le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Durbin ont évoqué l’accueil de ressortissants de pays africains, du Salvador ou d’Haïti. « Pourquoi fait-on venir ici tous ces gens de pays de merde ? », s’est exclamé le président. Il a déclaré que les États-Unis feraient mieux de s’ouvrir à des immigrants de pays comme la Norvège, dont la Première ministre était à Washington la veille.
« Quel besoin avons-nous d’Haïtiens en plus ? a déclaré Trump. Qu’on les vire. » La tirade a choqué plusieurs sénateurs présents, qui l’ont rapportée au Washington Post. La Maison-Blanche n’a pas démenti. « Certains politiciens de Washington préfèrent se battre pour des pays étrangers, mais le président se battra toujours pour les Américains, a justifié un porte-parole, Raj Shah, dans un communiqué publié jeudi soir. Comme d’autres pays ayant adopté un système d’immigration au mérite, le président Trump se bat pour une solution permanente qui renforce notre pays en accueillant ceux qui peuvent contribuer à notre société, à la croissance de notre économie et s’assimiler à notre grande nation. »
« Remarques cruelles, clivantes, élitistes »
La polémique a démarré aussitôt, focalisée en partie sur les mérites d’une immigration ouverte ou sélective, mais plus encore sur le caractère « raciste » prêté aux propos du président. Cedric Richmond, chef du Black Caucus à la Chambre, y a vu « une nouvelle preuve que son programme de ‘rendre sa grandeur à l’Amérique’ consiste en fait à rendre sa blancheur à l’Amérique. » La républicaine de l’Utah Mia Love, d’origine haïtienne, a dénoncé des « remarques cruelles, clivantes, élitistes qui contredisent les valeurs de notre nation. ».
Fin décembre, le New York Times avait relaté une réunion du mois de juin à la Maison-Blanche sur l’immigration durant laquelle Donald Trump aurait déclaré que les Haïtiens « ont tous le sida » et que les Nigérians, une fois accueillis aux États-Unis, « ne retourneront jamais dans leurs huttes ». La porte-parole du président, Sarah Sanders, avait démenti tout commentaire désobligeant de sa part en cette occasion.
Les adversaires de Trump font le rapprochement avec ses critiques virulentes des joueurs de football américain noirs qui posent le genou à terre pendant l’hymne national pour protester contre les violences policières visant leur communauté. Ils évoquent aussi ses commentaires ambigus en août après les incidents de Charlottesville où, malgré la mort d’une militante antifasciste provoquée par un néonazi, il voyait « des gens bien dans les deux camps ».
Réaction timide chez les conservateurs
L’élu démocrate de l’Illinois Luis Gutiérres a estimé que ce dernier dérapage pourrait faire échouer la négociation en cours sur une réforme de l’immigration : « Démocrates et républicains ont fait une proposition au Sénat. La réponse est cette explosion raciste. Comment peut-on le prendre au sérieux ? », a-t-il lancé. L’Administration Trump avait annoncé mardi que 200.000 Salvadoriens devraient quitter le pays avant 2019 ou risquer l’expulsion.
Dans le camp conservateur, la fermeté du président est applaudie plutôt timidement. « Le président déplore l’immigration de pays de m…de », annonce Fox News, tout en ne citant que des républicains critiquant ses remarques. « La politique d’immigration de l’Amérique d’abord’ est très populaire », affirme de son côté le site Breitbart News. La commentatrice radicale Ann Coulter, qui critiquait la veille les ouvertures du président aux démocrates sur l’immigration, a tweeté : « Il essaie de me reconquérir ».
Signalons enfin que Donald Trump doit se soumettre ce vendredi 12 janvier à son premier examen médical en tant que président. Un examen qui n’a rien d’obligatoire, mais auquel la plupart des précédents locataires de la Maison Blanche se sont soumis. Les résultats seront rendus publics. Pendant la campagne, le médecin personnel de Donald Trump avait assuré que jamais un candidat en aussi bonne santé n’avait été élu à la présidence. Mais l’examen médical du président intervient sur fond d’inquiétudes sur son état mental, mais également physique, suite notamment à la sortie du livre polémique « Feu et Fureur ».
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de mai 2017 (suite et fin)
22 mai 2017
Un appel rejeté. En marge de la clôture du sommet des chefs d’Etats de la communauté est africaine, les présidents ougandais et tanzanien, respectivement Yoweri Museveni Kaguta et John Pombe Magafuli, ont demandé à l’Union européenne de lever des sanctions contre le Burundi, un appel vite rejeté par le représentant de l’Union sur place. Le président ougandais Yoweli Kaguta Museveni avait indiqué : "Nous ne voulons pas que l’Union Européenne prenne des mesures contre un Etat membre de notre communauté sans nous consulter", a dit le président qui venait d’être désigné président en exercice de l’Eac pour une année. “Comment pouvons-nous signer les accords de partenariat économique avec l’Union Européenne alors qu’un de nos membres est sous sanctions ! "De son côté, le président tanzanien John Pombe Magufuli a estimé que l’Union européenne s’ingère dans les affaires des Etats africains, alors que l’Union européenne n’est plus soudée, « affaire Brexit ». Parallèlement, le facilitateur dans le conflit burundais l’ex-président tanzanien William Benjamin Mkapa, a remis aux chefs d’Etats de la communauté est africaine un rapport qui souligne que le Burundi croupit dans un climat politique malsain, où il s’observes des cas de violations des droits de l’homme, que la liberté d’expression qui a été réduite en silence ainsi que les activistes de la société civile qui vivent en exil.
Benjamin William Mkapa a demandé une nouvelle fois le soutien de la communauté est africaine pour trouver une solution de la crise Burundaise, un rapport qui a été mal accueilli par les envoyés de Bujumbura et à la grande satisfaction de l’opposition, spécialement les radicaux du Cnared sans oublier les différentes associations internationales de défense des droits de l’homme. De son côté, le premier Vice président Gaston Sindimwo a rejeté en bloc ce rapport qui contient des éléments qui ne sont pas à la une, en témoigne que les hommes politiques tiennent des réunions en toute liberté et tranquillité avant d’indiquer que le Burundi a retrouver la paix et la tranquillité. Il en a voulu pour preuve que certains hommes politiques qui avaient fui le pays sont revenus comme l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya. Gaston Sindimwo dit que certains défenseurs des droits de la personnes ont failli à leur mission, en devenant des politiciens au lieu d’être neutres. Signalons que la clôture du sommet, n’a pas annoncé publiquement le prochain rendez-vous du dialogue d’Arusha. Mais les représentants du sommet dont son président sortant, ont renouvelé leur soutien au facilitateur.
23 mai 2017
Une autre piste pour le trafic des filles dans les monarchies pétrodollars. Le commissaire de la police, de l’air et des frontières et des étrangers, Jimmy Hatungimana, dans une conférence de presse animée ce 22 mai 2017, a indiqué qu’il y a une autre piste pour le trafic de jeunes filles dans les monarchies pétrodollars. Le commissaire Jimmy Hatungimana affirme que les jeunes filles vendues passent actuellement en République sud-africaine avant de rejoindre les monarchies pétrodollars. La même source tire une sonnette d’alarme à l’endroit des autorités policières et administratives ainsi qu’aux parents pour qu’ensembles, ils découragent ce type de commerce honteux somme toute immoral. La police de l’air, des frontières et des étrangers affirme qu’elle va adopter un comportement rigoureux dans l’attribution des passeports pour les jeunes filles.
24 mai 2017
Quand les policiers s’entretuent. Un policier a tiré sur son collègue, le blessant gravement au niveau de la cuisse au poste de police de Gihehe, commune et province de Gitega. Pierre Nkurukiye, le porte-parole de la police burundaise, dit que les mobiles qui ont poussé ce policier à poser cet acte restent inconnus. Le présumé assassin a été appréhendé et amené manu militari au cachot du commissariat provincial de Gitega tandis que la victime est admise à l’hôpital régional de Gitega pour des soins intensifs. Signalons que dans la matinée de ce 24 mai 2017, dans la capitale, des éléments de la police spéciale anti-émeute, en compagnie d’autres policiers, ont procédé à une rafle des personnes qui se trouvaient à l’endroit dénommé "Bata" au centre-ville, tout près de la place de l’ancien marché central de Bujumbura. Selon des informations en provenance de cet endroit, au moins 60 personnes ont été arrêtées, montées dans des camions policiers et conduites vers une destination inconnue.
25 mai 2017
Des anciens militaires emprisonnés bastonnés par des généraux de sécurité. Selon des informations en provenance de la prison centrale de Mpimba, deux anciens militaires burundais, ex-Fab, tous arrêtés à la fin de l’année 2016, ont été sérieusement molestés par des généraux de sécurité. Au départ, les généraux de sécurité ont cherché à confisquer un téléphone de marque "Techno" à ces deux militaires qui ont refusé net. Vers deux heures du matin de ce mercredi 24 mai 2017, ces généraux ont ligoté les militaires, ont placé des morceaux d’habits dans leurs bouches pour qu’’ils ne puissent pas crier au secours. C’est ainsi qu’ils ont été battus par ces généraux et une tension semblait s’observer dans cette prison dans la matinée d’hier. Selon toujours des informations de cette prison, des responsables de la prison craignaient même une éventuelle riposte au moment où les détenus demandent avec insistance aux défenseurs des droits de l’homme de suivre de près ce qui se passe dans ce milieu carcéral.
26 mai 2017
Le Burundi signe un accord de coopération sécuritaire avec la Russie. Dans la capitale russe, une 8ème rencontre des responsables de la sécurité au niveau international a été tenue et regroupait 96 pays du monde entier qui étaient représentés, dont le Burundi qui a vu la participation de son ministre de la sécurité, Alain Guillaume Bunyoni. Profitant de cette présence à ces assises, le ministre burundais de la sécurité, le ministre Bunyoni a signé un accord de coopération avec son homologue russe qui est chargé de l’intérieur. Cet accord de partenariat a été signé ce jeudi 25 mai 2017 dans la capitale russe à l’issue de cette réunion internationale.
27 mai 2017
Et les environs de la présidence de la République en danger ! Au moment où les autorités du Burundi clament haut et fort que la paix et la tranquillité règnent au Burundi, les environs de la présidence étaient en danger hier soir, en témoigne qu’une attaque à la grenade s’est produite vers 20 heures du soir, tout près de l’école française de Bujumbura, zone Rohero, commune Mukaza au centre ville, à quelques mètres de la présidence de la République du Burundi, faisant une personne légèrement blessée. Selon les témoins, cette attaque a été poursuivie par des tirs à l’arme automatique et des sources policières indiquent que les commanditaires de cette attaque étaient à bord d’un véhicule et sont parvenus à prendre le large. Une armada de policiers lourdement armés ont ceinturé la zone Rohero, fouillant systématiquement tous les véhicules qui prenaient la direction des zones Bwiza et Nyakabiga. Un individu suspecté aurait été arrêté pour des raisons d’enquête. Une large opinion de cette circonscription ne comprend pas comment cet individu a été arrêté alors que la police avait indiqué que ceux qui ont revendiqué cette attaque ont fui et qu’ils restaient introuvables.
29 mai 2017
Les pays membres de la Cirgl demandent une mise en place d’une armée commune. Le centre de recherche pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme (Cepadho) de la conférence internationale sur la région des grands lacs (Cirgl), a demandé vendredi 26 mai dernier, au cours d’un communiqué rédigé à partir de Beni, Nord Kivu, en Rd Congo, aux chefs d’Etat de ces pays, de mettre en place une armée commune pour lutter contre le terrorisme dans cette partie de l’Afrique. Pour ce centre, si l’on analyse le terrorisme de l’Adf au Nord Kivu, les terroristes proches de Kamuina Nsapu au Kassai, la persistance des mouvements comme les Fdlr et Mai Mai à l’est de la République démocratique du Congo, le M23 en Ouganda et au Rwanda, des rebelles du Sud-Soudan, des actes de terrorisme au Burundi, force est de constater que la sécurité de la région est menacée. Le directeur du Cepadho, Omar Kavota, souhaiterait qu’il y ait une armée commune des pays de la Cirgl afin de renforcer la brigade de la Monusco chargée d’intervenir là où la sécurité est perturbée, rappelant que c’est cette brigade qui a chassé le M23 en 2013 en Rd Congo. Cette brigade devrait être renforcée en matériel et en ressources humaines pour faire éradiquer ces forces négatives. Cet appel fait suite à la décision des ministres de la défense de la Cirgl de renforcer l’armée congolaise, les Fardc, pour qu’en compagnie de la Monusco, elle traque et éradique des forces négatives armées de l’Est du Congo
30 mai 2017
Le gouvernement révoque 23 officiers de la Fdn. Selon un décret n° 100/107 du 26 mai 2017, le président de la République a révoqué 23 officiers de la force de défense nationale pour causes de désertion à l’extérieur du pays. Et pour qu’il n’y ait pas de confusion possible, les noms de ces officiers sont accompagnés de leurs numéros matricules. Il s’agit de deux lieutenants colonels, de 16 majors et de 5 capitaines. Il convient de signaler que sur ce décret, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo et le ministre de la défense et des anciens combattants, Emmanuel Ntahomvukiye, qui a fait la proposition, ont également apposé leurs signatures.
31 mai 2017
Une fusion qui inquiète. D’après des sources dignes de foi, le gouvernement burundais veut fusionner la compagnie aérien Air Burundi avec l’entreprise Sobugea qui est chargée de sécuriser les avions à l’aéroport international de Bujumbura. Des sources des membres du personnel de ces deux sociétés sous couvert d’anonymat indiquent qu’ils n’ont pas été préalablement consultés de la mise en application de ce projet. Ils ont ajouté que les deux sociétés n’ont pas la même santé financière, la compagnie Air Burundi est sur le point de remettre le tablier tandis que la Sobugea est à l’abri de cette faillitte et les deux parties ont peur que cette fusion ne soit suivie par des licenciements massifs des membres du personnel de ces deux sociétés. De leur coté, les hommes et femmes de loi disent que tout projet sans consultation ni verbale ni écrite tend à spolier clandestinement les intérêts de la société Sobugea, qui est en bonne santé économique avant d’ajouter qu’il est impensable de fusionner deux sociétés qui n’ont pas les mêmes statuts juridiques. En effet, la sobugea est une société de droit privé tandis que la compagnie Air Burundi est entièrement publique. La même source estime que cette fusion irrégulière présentera beaucoup de conséquences qui vont s’abattre sur la sante économique du pays, ce qui risque d’entraîner la diminution de l’assiette fiscale que la Sobugea paie à l’Etat et les familles des agents qui seront licenciés croupiront dans la misère due aux grèves répétitives, à la faillite et aux contentieux judiciaires. Les membres de la société Sobugea lancent un appel insistant au gouvernement du Burundi d’abandonner ce projet qui risque de ruiner la santé financière du pays et les familles d’une bonne partie du personnel qui sera licenciée