Cankuzo, le 19 mars 2018 (Net Preess) . Simon Bizimana qui avait refusé de se faire enrôler par force au referendum de la constitution. Pour cela, il a été torturé et emprisonné depuis la mi-février dernière par la police présidentielle de Cankuzo. Il a rendu son âme samedi le 17 mars 2018 après avoir été relâché.
Le porte-parole du ministère de la sécurité, Pierre Nkurikiye, parle de ce décès en affirmant que Simon Bizimana a été victime du paludisme dont il souffrait lorsqu’il était encore détenu. Mais des témoins indiquent que Pierre Nkurikiye à publié une attestation médicale avec un résultat négatif.
Par ailleurs, au moins onze personnes ont été arrêtées au cours de la période, dont neuf jeunes gens dans la province Kirundo qui se rendaient au Rwanda pour du travail selon leurs proches. C’était la semaine dernière comme le révèlent les activistes des droits de l’homme. En outre, cinq autres personnes ont été victimes d’agressions de la part de membres des Imbonerakure.
Seul un des agresseurs parmi les présumés a été arrêté et écroué pour s’en être pris à un magistrat à Bururi. Un militaire en activité a été enlevé en plein centre de la province Ngozi, et les proches n’ont aucune nouvelle de lui. Les milieux des droits de l’homme craignent pour la sécurité de ce membre des forces de défense issu des anciennes forces arméesbBurundaises.
Burundi - Politique
Le président Nkurunziza fixe le rendez-vous de la retouche de la constitution
Bujumbura, le 19 mars 2018 (Net Press) . Un décret signé ce dimanche 18 mars 2018 par le président de la République, Pierre Nkurunziza, fixe le rendez –vous du referendum de la constitution en date du 17 mai 2018. Ce décret stipule que « Tous les citoyens burundais remplissant les conditions requises par la loi, résidant au Burundi ou à l’étranger, sont appelés à participer au référendum constitutionnel qui se tiendra le 17 mai 2018 ».
Le décret précise que les partis ou individus souhaitant participer à la campagne pour ou contre la réforme constitutionnelle doivent s’inscrire auprès de la commission électorale nationale indépendante (Ceni), entre le 23 mars et le 6 avril.
L’ opposition crie à la politique de deux poids deux mesures.
L’opposition dénonce la politique de deux poids deux mesures au moment où il s’observe une vague d’arrestations des opposants indexés par le pouvoir de faire campagne du non à la retouche de la constitution et au moment où les hauts gradés du pouvoir, avec des moyens logistiques de l’Etat, n’hésitaient pas ces derniers jours à sensibiliser la population en faveur du "oui".
L’on se rappellera que l’Ombudsman de la République du Burundi, Edouard Nduwimana, lors de sa rencontre avec la population urbaine dans les enceintes du Lycée Shweppers de Nyakabiga, s’était adressé aux participants de ne pas lui faire honte en votant " Non " à la retouche de la constitution.
Le secrétaire permanent du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, Terence Ntahiraja, en compagnie d’une délégation conduite par le président de la chambre basse du parlement, Pascal Nyabenda, avait invité la population de Rumonge à voter "oui" au referendum de la constitution.
L’opposition dénonce l’enterrement de l’accord d’Arusha signé en 2000, qui avait pourttant mis fin à la guerre civile déclenchée en 1993 après la mort de Melchior Ndadaye et qui a pris fin en 2006, occasionnant la mort de 300.000 individus. L’opposition a également dénoncé des enrôlements forcés d’électeurs pour faire face, selon elle, « au peu d’engouement » de la population pour ce référendum. La Ceni avait indiqué le 20 février que plus de 5 millions de Burundais s’étaient inscrits sur les listes électorales pour le référendum et pour les élections générales de 2020.
L’annonce en avril 2015 de la candidature de M. Nkurunziza à un troisième mandat avait plongé le Burundi dans une crise politique et sécuritaire qui a fait depuis au moins mille deux cent morts et plus de quatre cents mille déplacés, éparpillés dans les pays voisins, d’autres en Occident et sur laquelle la Cour pénale internationale a ouvert une enquête. L’on rappellera enfin que Bujumbura a toujours contesté ces effectifs sans donner les siens pour comparaison.
Burundi - Politique
Des personnes non identifiées règlent leurs comptes à Tatien Sibomana
Bujumbura, le 19 mars 2018 (Net Press) . Des personnes non encore identifiées viennent de tirer à boulets rouges sur Tatien Sibomana via les réseaux sociaux. Pour ces personnes, cet homme a toujours affiché un comportement d’opposant politique alors qu’il est un serviteur zélé du régime de Pierre Nkurunziza.
Elles affirment que Tatien Sibomana est un traitre qui a été découvert car il vient de verser 20 millions de nos francs pour la contribution aux élections de 2020. Tatien Sibomana prétend qu’il est membre de l’Uprona non reconnu par le gouvernement, donc un opposant qui opte pour la lutte du dedans. Pour les mêmes critiques, il vient d’emboîter le pas à Agathon Rwasa qui cherchait, dans les mêmes conditions, à lutter du dedans pou avoir le poste de premier vice-président de l’assemblée nationale et quelques places au gouvernement.
Les deux hommes, selon toujours les mêmes critiques, sont restés à Bujumbura et décidés dire toujours du négatif sur le régime en place alors qu’ils l’informent régulièrement de l’organisation, des forces et des faiblesses de l’opposition. Dans tout cela, Tatien Sibomana chercherait à remplacer Gaston Sindimwo à la tête de la première vice-présidence. Autant de commentaires mêlés mêmes d’insultes - que nous avons omises - à son endroit pour avoir posé cet acte.
La rédaction a contacté Tatien Sibomana à ce sujet. Il est au courant de ces diatribes et affirme que ce sont des gens de mauvaise foi. Car, lui, en tant que secrétaire exécutif permanent de l’association des assureurs du Burundi, ASSUR, quoi de plus normal qu’il verse de l’argent au nom de l’association ?
Tous les directeurs généraux si pas des administrateurs directeurs généraux se sont réunis en assemblée générale et ont décidé ainsi. Après avoir autorisé et signé ce chèque, serait-ce Tatien Sibomana qui refuserait de le verser ? S’interroge-t-il. Ces personnes pouvaient être au moins honnêtes et reconnaître que ce n’est pas son argent, trouve-t-il. Ce sont des spéculateurs qui cherchent autre chose, probablement salir son nom, en tant que politicien, conclut-il.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome produit son rapport annuel d’activités 2017
Bujumbura, le 19 mars 2018 (Net Press) . Ce rapport de 79 pages contient deux parties. La première concerne les réalisations de cet observatoire dans plusieurs domaines, dont la sensibilisation, l’information et la formation. Dans cette partie, l’on parle également de la contribution à la recherche de la paix au Burundi ainsi que du traitement des dossiers de corruption, de mauvaise gouvernance par les pouvoirs publics.
Quant à la deuxième partie, l’on y évoque l’impact des activités de l’Olucome sur la société burundaise, notamment sur les plans politique, économique, social, sanitaire, culturel ainsi que certaines contraintes rencontrées au cours de cette année écoulée.
Ce rapport contient vers la fin des recommandations générales et celles spécifiques, notamment à l’endroit de la population, du gouvernement du Burundi, du parlement, des politiciens de l’opposition burundaise, de la communauté internationale, de la justice, des médias ainsi que de la société civile dans sa diversité..
Burundi - Russie –Politique
Un score brejnévien réapparait en Russie
Moscou, le 19 mars 2018 (Net Press) . Leonid Brejnev (1906 - 1982) est un homme politique soviétique d’origine ukrainienne, secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique, et donc principal dirigeant de l’Urss de 1964 à 1982. Il fut en outre président du Præsidium du Soviet suprême (fonction honorifique de chef de l’État) à deux reprises, de 1960 à 1964 et de 1977 à 1982., souvent à la tête du pays par une écrasante majorité russe gravitant autour de 97 %, d’où l’expression de score brejnévien.
Aujourd’hui, 36 ans plus tard, l’homme fort de la Russie, Vladimir Poutine, a été largement réélu pour un quatrième mandat sans surprise dimanche avec 76,67 %. C’est le meilleur score jamais obtenu par M. Poutine en 18 ans de règne. De leur côté, l’opposition et la société civile invoquent des fraudes et d’irrégularités.
Cette écrasante victoire intervient au moment où le chef de la diplomatie anglaise, Boris Johnson, l’indexe comme étant derrière l’assassinat à Londres, d’un ex-espion russe, Serguei Skripal.
Le candidat du parti communiste, Pavel Groudinine, arrive en deuxième position du scrutin avec 12 % des voix et son résultat était scruté comme l’un des indicateurs du mécontentement social tandis que la journaliste et candidate libérale, Ksenia Sobtchak, est quant à elle créditée de 1.5 % des suffrages exprimés Le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny – déclaré inéligible par la commission électorale –, a immédiatement commenté les premières estimations, promettant de « continuer » la lutte et fustigeant les « marionettes » qui ont participé au scrutin, en désignant les autres candidats à la présidence.