Makamba, le 23 mars 2018 (Net Press) . Un minibus de type Hiace s’est renversé hier dans l’après-midi après avoir cogné les bords d’une route sur le mont Rukonwe, dans la commune Nyanza-Lac de llaq province de Makamba, au Sud du pays. Les informations en provenance de cette région font état d’un mort et de 17 blessés, dont le chauffeur. Ceux qui sont grièvement blessés ont été dépêchés vers Bujumbura au moment où d’autres sont soignés sur place à Makamba.
Le mont Rukonwe est connu comme un mont, long de 6 kilomètres, qui présente des virages très dangereux qui causent régulièrement des accidents de roulage, surtout les véhicules sont roulés par des chauffards sans expérience en matière de circulation routière. Les autres endroits souvent cités comme périlleux pour la circulation routière sont le mont Honga dans la province de Bururi, toujours au Sud du pays et un autre tournant de la province Rutana, Sud Est du pays, communément appelé "Mukamuna", de la province vers la plaine de Bukemba.
Burundi - République Centrafricaine - Coopération
Visite éclair du président centrafricain à Bujumbura
Bujumbura, le 23 mars 2018 (Net Press) . De retour du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de l’Union africaine tenu à Kigali du 17 au 21 mars 2018, le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, a effectué une visite éclair à Bujumbura. Il s’est entretenu, vers 23 heures, avec le ministre des relations extérieures et de la coopération, Alain Aimé Nyamitwe, à l’aéroport international de Bujumbura, avant de poursuivre son voyage vers son pays.
Les deux parties indiquent qu’il n’était pas porteur d’un message du Rwanda, mais de son propre pays. Selon des informations concordantes, il tenait à exprimer sa haute appréciation du comportement des militaires burundais en mission de paix dans son pays, comme semble le confirmer le porte-parole du président de la République, Jean Claude Karerwa Ndenzako.
Burundi - Nations Unies - Sécurité
"Le Burundi n’a pas perdu de postes de commandement à la Minusca", dixit le nouveau porte-parole de l’armée
Bujumbura, le 23 mars 2018 (Net Press) . Dans son édition de ce 22 mars 2018, la rédaction avait fait part de la perte de 4 postes de commandement à la Minusca par le Burundi. Quelques temps après, le nouveau porte-parole de l’armée, le colonel Floribert Biyereke, a démenti l’information, arguant que les militaires burundais ont seulement changé de postes suivant leurs compétences et que personne ne va rentrer avant la fin de son mandat. Il semblait dire que dans de telles missions, si une personne échoue la conduite de la voiture, il est directement rapatrié dans son pays.
Plus les heures avançaient, plus l’information se précisait de plus en plus, l’ambassadeur du Burundi auprès de l’Onu, Albert Shingiro, a écrit au ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, l’informant de cette décision de l’Onu et que le Burundi devait patienter pendant une année pour que ces postes lui reviennent.
Ce matin, la rédaction l’a encore contacté à ce sujet. Très ouvert, il a répondu à toutes les questions de la rédaction et il a maintenu sa position. Pour lui, il y a une correspondance qui avait été rédigée en date du 22 février 2018 qui évoquait des choses du genre et qui n’écartait pas le rapatriement des détenteurs de ces postes.
Mais la correspondance d’Albert Shingiro du 13 mars 2018, a persisté et signé le colonel Floribert Biyereke, ne contient rien de la sorte. Après avoir vérifié de nouveau son information, il a confirmé de nouveau que tous les 4 officiers supérieures rentreront après expiration de leurs mandats.
L’on signalera que de telles perturbations ont été observées même dans d’autres pays qui ont envoyé des contingents comme le Cameroun, la Mauritanie, le Congo Brazzaville, le Rwanda et le Burundi.
Sur le chapitre de la promotion administrative, l’on apprend que par décret présidentiel, l’ancien porte-parole de l’armée, puis du ministère de la défense et des anciens combattants, le colonel Gaspard Baratuza, a été désigné commandant de l’institut supérieur des cadres militaires, Iscam, l’équivalent de l’université pour les militaires finalistes des étudies secondaires.
L’on saura également que lorsqu’il était encore en Somalie, il aurait rendu un grand service à un Somalien qui, en guise de reconnaissance, a appelé son enfant Baratuza suivi d’un prénom somalien, une information qui aurait fait son bonhomme de chemin, jusque dans les plus hautes sphères de ce pays.
Burundi – Education
Le journal la Voix de l’Enseignant de nouveau disponible
Bujumbura, le 23 mars 2018 (Net Press) . Le confrère débute ses informations sur un constat. Cinq universités seulement sont autorisées à booster le master. Pourtant, l’université du Burundi avait annoncé ouvrir 20 masters au cours de l’année académique 2017-2018. Les lauréats des bac avaient présenté des examens d’entrée dans le cycle de master. Leurs noms sont connus. Ils n’attendaient que le début des enseignements. Mais voilà qu’une ordonnance tombe pour mettre fin aux différentes aspirations des étudiants, des universités et même des parents. Au niveau du ministère en charge de l’éducation, personne ne veut s’exprimer sur ce sujet, déplore ce journal. D’où est venue l’ordonnance qui contredit toutes les autres mesures ? Avec quel objectif ? Les cinq universités vont-elles contenir tous les effectifs ?Des filières supprimées pour quelles fins ? Pas de psychologie, pas de filières d’anglais ?
Et cela se fait au moment où la semaine de la francophonie fait face à un manque de pratique du français dans les écoles. La semaine de la francophonie a été lancée le 20 mars au campus Mutanga sur fond d’un constat de l’oubli de la pratique quotidienne du français dans les écoles. Les apprenants devraient être motivés pour qu’ils s’adonnent à la lecture et à la pratique du français. Le Burundi, de par sa position géopolitique, devrait être le vecteur du français.
Sur un autre sujet, l’on tend vers l’harmonisation du minerval et des frais scolaires dans les écoles privées. En vue de mettre fin aux lamentations des parents à propos de la hausse intempestive du minerval par les responsables des écoles privées, la ministre de l’éducation a soumis au conseil des ministres de ce mercredi 14 mars 2018 une ordonnance qui fixe le montant du minerval dans les écoles privées. Cette ordonnance qui attend l’adoption après les corrections formulées par le conseil des ministres rentrera en vigueur dès l’année prochaine. Les parents se réjouissent de cette décision et espèrent qu’elle freinera les velléités lucratives au détriment de la science de certaines écoles privées. Les directeurs des écoles privées quant à eux disent qu’ils n’ont pas été consultés avant l’élaboration de cette ordonnance. Ils attendent son contenu pour réagir.
Enfin, le journal constate que de vieilles infrastructures scolaires présentent un danger à la communauté. L’effondrement des latrines des écoles, signe de la mauvaise qualité ou de la vieillesse pourrait freiner le bon déroulement des enseignements causant des accidents et déroutant l’encadrement des élèves. Comme les directions scolaires n’ont pas de moyens de prévention, le gouvernement est interpellé.
Burundi - Usa - Politique
Donald Trump déstabilisé, déstabilise...
Washington, le 23 mars 2018 (Net Press) . L’avocat qui dirige l’équipe de conseil de Donald Trump dans l’affaire des ingérences russes vient de jeter l’éponge, d’après la Radio du Monde. John Dowd a annoncé sa démission ce jeudi 22 mars. L’avocat n’a pas précisé les raisons exactes de son départ mais a toujours plaidé pour que le président américain coopère dans le cadre de l’enquête menée par le procureur Mueller, alors que le milliardaire a au contraire durci le ton ces derniers jours.
« J’aime le président et je lui souhaite le meilleur » a déclaré John Dowd dans le bref communiqué qui annonce sa démission. L’avocat avait pris l’été dernier la tête de l’équipe qui conseille Donald Trump dans le cadre de l’enquête sur une éventuelle collusion entre son équipe de campagne et les russes.
Il souhaitait que Donald Trump s’abstienne de toute attaque contre le procureur spécial et plaidait pour que la Maison Blanche se plie à toutes ses requêtes, mais ces derniers jours, le président a durci le ton à l’égard de l’équipe de Robert Mueller. Dans une série de tweets, il l’a accusé de mener son enquête de manière partisane et évoqué une chasse aux sorcières.
John Dowd estimait par ailleurs qu’il était risqué pour Donald Trump d’être interrogé par les enquêteurs du Fbi, mais ce jeudi, le président a répété qu’il était prêt à affronter leurs questions directement. Selon le New York Times, c’est parce que Donald Trump n’a pas suivi ses recommandations que l’avocat démissionne. Son adjoint a sobrement fait savoir que son équipe continuerait de représenter le président et de coopérer pleinement avec l’équipe du procureur spécial.
Dans un autre contexte du départ des proches collaborateurs de Donald Trump, le président américain vient de remplacer à la sécurité nationale, le général McMaster par John Bolton, issu de l’aile conservatrice du parti républicain, fervent partisan du recours à la force sur la scène internationale. Cette annonce intervient dix jours après le limogeage brutal du secrétaire d’Etat Rex Tillerson.
Les rumeurs sur le départ du général McMaster couraient depuis plusieurs semaines à Washington. Donald Trump a déclaré sur Twitter que le général resterait toujours son « ami », mais le courant n’est jamais bien passé entre les deux hommes qui affichaient des divergences sur des dossiers clés comme l’Iran, la Corée du Nord ou les ingérences russes dans la campagne électorale.
John Bolton prendra ses fonctions le 9 avril. Il sera le troisième conseiller à la sécurité nationale du président en quatorze mois. Ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’Onu, il risque d’orienter la politique étrangère américaine vers une stratégie plus belliqueuse. Commentateur sur la chaine Fox News, la télévision préférée du président, John Bolton s’est notamment prononcé pour des frappes préventives en Corée du Nord, le seul moyen selon lui d’empêcher que Pyongyang attaque les Etats-Unis.
Ses positions sur l’Iran sont encore plus radicales que celles du président : il prône un retrait de l’accord sur le nucléaire, la mise en place de nouvelles sanctions et a même suggéré qu’il fallait œuvrer pour renverser le régime en place à Téhéran. Sa nomination a suscité la consternation, voire de vives inquiétudes dans le camp démocrate. La position de conseiller à la sécurité nationale est un poste clé à la Maison Blanche, qui ne requiert aucune confirmation par le Sénat.