Bujumbura, le 24 mars 2018 (Net Press) . Une grenade a explosé dans la nuit d’hier vers 21 heures dans la zone de Kinama, à la 6ème avenue, dans le quartier de Bubanza. Cette explosion a blessé deux personnes, un homme et une femme qui dialoguaient dans cette route au moment des faits.
Selon des informations recueillies sur place, l’auteur de ce forfait n’a pas encore été identifié et les deux blessés ont été évacués à l’hôpital de l’Ong "Médecins sans Frontières" situé dans le quartier de Kigobe, dans la capitale Bujumbura.
En matière de sécurité, il faudrait dire également que la police a main la main sur trois présumés voleurs dans des quartiers différents de la mairie de Bujumbura. Le premier, du nom de Célestin Habonimana, a été appréhendé vers minuit ce 23 mars 2018 dans la zone de Kinindo, tout près d’une station d’essence dénommée "Naomi". Il a été surpris en possession d’une machette.
Deux autres ont été arrêtés à Nyabugete en possession de radios, de matelas, des poignards et des plaques solaires. Selon des informations policières, ces voleurs avaient également des outils leur permettant d’ouvrir des portes des maisons où ils décident de saccager. Ils sont tous les trois dans les cachots de la police
Burundi - Elections
Le gouvernement insiste beaucoup sur la contribution de la population
Bujumbura, le 24 mars 2018 (Net Press) . Lors de l’émission publique des porte-parole des différentes institutions dans la province de Gitega ce vendredi 23 mars 2018, celui du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, Thérence Ntahiraja, a fait savoir que chaque ménage, qu’il soit composé de paysans ou de fonctionnaires, a l’obligation de fournir une contribution pour les élections de 2020 à concurrence de 2.000 Fbu par an.
Pour les fonctionnaires, cette contribution s’ajoutera sur une autre forme de contribution, celle-là plus contraignante car elle est prélevée sur leurs salaires. Le porte-parole du ministère de l’intérieur a révélé que des reçus conçus à cette fin sont en train d’être fabriqués. L’on signalera que plusieurs institutions ou dignitaires de ce pays ont déjà versé des cotisations sur un compte ouvert dans les livres de la banque de la République du Burundi pour cette activité.
Mais au-delà de cette contribution qui ne fait pas l’unanimité entre les personnes concernées, il y a une question qui se pose et l’impression est que personne n’est disposé à y répondre. Si l’on a déjà appris qu’un montant de 2 milliards de francs a été déjà réuni, l’on ne comprend pas pourquoi les services concernés ne révèlent jamais les fonds nécessaires pour la préparation de ces élections de 2020.
Cette question a été posée à plusieurs reprises par des citoyens de divers horizons socioprofessionnels mais du côté du gouvernement, l’on se contente de dire qu’il y aura une réponse à cette question le moment venu, l’essentiel était de continuer à cotiser pour qu’il y ait des élections sans la moindre participation de la communauté internationale.
De toutes les manières, comme le disent souvent Parcem et Olucome, au niveau des budgets de 2016 à 2020, le volet "Elections de 2020" a toujours été prévu, sans que l’on dise l’argent dont le pays a besoin pour ces échéances électorales. C’est pour cela que les deux associations ont toujours réclamé la transparence dans la gestion de ces fonds que l’on collecte ici et là, des fois contre la loi en vigueur.
Burundi - Média
Va-t-on un jour rouvrir la radio Bonehsa Fm ?
Bujumbura, le 24 mars 2018 (Net Press) . La question ne manque pas d’intérêt au regard de la situation que traverse cette radio qui a cessé d’émettre il y a deux ans. En effet, d’après la porte-parole de la cour suprême ce 23 mars 2018, Agnès Bangiricenge, la radio Bonesha n’a pas pu avoir une attestation de non-poursuite délivrée par le parquet général pour qu’elle puisse émettre de nouveau.
En effet, lorsque le représentant légal de cette radio a saisi le conseil national de la communication pour la réouverture de cette station, ce dernier a trouvé qu’elle était en ordre si l’on considère la loi régissant la presse au Burundi. Néanmoins, le même conseil lui a suggéré de chercher une attestation de non-poursuite au parquet général, ce qui a été fait par le président de cette radio associative.
Le procureur général de la République, dans sa réponse du 8 mars 2018, a été on ne peut plus clair, l’attestation ne peut pas être délivrée d’autant plus qu’il y a encore des enquêtes qui sont toujours en cours concernant cette radio.
Pour une grande opinion, la radio Bonesha Fm, que certaines autorités mettent dans la même catégorie que la radio Rpa et la radio et télévision Renaissance, ne peut pas rouvrir ses portes, d’autant plus que les raisons de sa fermeture sont plus politiques que professionnelles. L’on se souviendra qu’en date du 13 mai 2015, lors de la tentative de putsch, les auteurs de cette initiative se sont adressées aux populations à partir de la radio Bonesha, juste après la radio publique africaine.
En outre, après la fermeture de la radio publique africaine, d’abord à Ngozi, puis à Bujumbura, la radio Bonesha Fm est devenue une alternative pour les opposants au régime en place. C’est pour cela que chaque fois qu’il y a des manifestations du pouvoir dans la capitale Bujumbura, les manifestants doivent à tout prix passer devant les décombres de cette radio pour huer et chanter l’hymne national.
Voilà donc les vrais mobiles qui devraient militer en défaveur de la réouverture de cette station, les enquêtes judiciaires n’étant qu’un alibi pour que les décideurs de cette fermeture prolongent coûte que coûte le temps de cette sanction.
Burundi - France - Politique
"Il n’y a que des mensonges dans ce qu’a dit Nicolas Sarkozy", affirme Mediapart
Paris, le 24 mars 2018 (Net Press). "Ce n’est pas parce que c’est un ancien président de la République qu’il détient plus la vérité que n’importe qui". Sur le plateau de "C l’hebdo", sur France 5, Fabrice Arfi, revient sur la défense de Nicolas Sarkozy lors de son passage au 20 heures de TF1. Le journaliste de Mediapart affirme que Nicolas Sarkozy a été informé de son interrogatoire dès le 8 février. Il a été mis en examen dans l’enquête sur le financement de sa campagne présidentielle de 2007.
"Qu’est-ce qui pouvait justifier la garde à vue ?" s’est interrogé Nicolas Sarkozy dès le début de son intervention. Et d’ajouter : "Les policiers ont fait leur travail. Je ne suis pas au-dessus des lois, je ne suis pas en dessous non plus." Revenant sur son placement en garde à vue, mardi matin, il a déclaré ne pas avoir été mis au courant au préalable : "J’ai reçu un coup de téléphone à 8 heures du matin et l’on m’a dit que j’étais en garde à vue. Mediapart était au courant 10 minutes plus tard", a-t-il lancé.