Bujumbura, le 2 avril 2018 (Net Press) . Six véhicules et trois motos tricycles appelées communément "Tukutuku" ont été abîmés ce dimanche 1er avril 2018 dans la soirée dans la zone de Kamenge, sur la route menant vers la zone voisine de Kinama, suite à un accident de roulage.
Selon des informations dignes de foi, tout a été causé par l’état d’ébriété d’un chauffeur de taxi et qui a cogné une moto tricycle à la première avenue, entre le quartier Heha et Kavumu, dans la zone de Kamenge. Après avoir heurté la moto, le chauffeur en question a refusé d’arrêter la voiture et il a augmenté de vitesse dans le but de se sauver. C’est dans cette circonstance qu’il a bousculé d’autres voitures sur la 11ème avenue de la zone Kamenge, causant d’autres accidents entre elles-mêmes. Deux personnes ont été évacuées à l’hôpital mais les informations recueillies sur place indiquent que leurs jours ne sont pas en danger
Au sud de la capitale, un policier a tiré hier sur une personne de ménage qui a été blessée. En effet, selon des sources policières, ce groom, de la localité de Musama V, dans la zone de Kanyosha, du nom de Chadrack Niyokwizigira, frappait sérieusement un autre citoyen du nom de Mohamed Maulidi et les populations environnantes ont fait appel à ce policier pour qu’il ramène de l’ordre. Arrivé sur place, ce policier a été agressé par le même domestique, ce qui a poussé le policier à entrer dans la logique d’autodéfense.
Cinq personnes, dont deux jeunes, deux adultes et une femme sont morts dans une noyade ce samedi 31 mars 2018 vers 15 heures 30 minutes. Ils tentaient de traverser la rivière Muzazi située dans la zone Muzinda de la commune Rugazi pour se rendre dans Mubimbi de Bujumbura rural. Selon des informations policières, les actes de sauvetage ont permis de trouver quatre corps sur cinq, celui d’un des jeunes ayant été perdu complètement.
L’insécurité c’est également ce véhicule de transport qui venait de la République démocratique du Congo qui est tombé dans un piège d’hommes armés non encore identifiés. Ce véhicule dont la plaque d’immatriculation est de la Rd Congo, a été attaqué vers 19 heures passées de quelques minutes à Gihanga, sur la route nationale n° 5. Une personne a été blessée mais le chauffeur est parvenu à arriver sur Bujumbura sans beaucoup de peine.
Au centre du pays, dans la province de Gitega, deux personnes ont trouvé la mort suite à une explosion de grenade lancée dans une buvette appartenant à un certain "Gafyiri". L’auteur de ce forfait n’a pas encore été identifié mais deux personnes suspectes ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes.
Toujours dans la province de Gitega, un motard du nom d’Audace Ndayisenga a été blessé par un policier dans le quartier de Magarama, en pleine ville. Selon des informations de la police, ce motard tentait de désarmer le policier qui venait d’arrêter sa moto vers 3 heures du matin.
Enfin, l’on apprend qu’au moins neuf personnes ont été arrêtées au cours de la semaine passée. Parmi elles, figurent des membres de l’opposition politique, un avocat du barreau de Bujumbura et un militaire en activité arrêtés à différents endroits par des agents du service national des renseignements. Des cas d’arrestation illégale par des membres de la milice imbonerakure sont aussi rapportés. Les milieux des droits de l’homme s’inquiètent également du dépassement des délais légaux de détention préventive de plusieurs personnes dans les cachots de police à Cibitoke, ainsi qu’à la prison de Rumonge.
Pour certaines victimes, les détentions préventives durent depuis plus de 6 mois alors que la loi exige quinze jours au maximum pour confirmer cette détention ou accorder une liberté provisoire.
Burundi - Rwanda - Réfugiés
Renvoi de 1600 "Zebiyistes" du Rwanda : cela était prévisible !
Kirundo, le 2 avril 2018 (Net Press) . Le voisin du Nord vient de montrer ses muscles aux "Zebiyistes" qui pensaient encore à tort que Kigali était l’équivalant de Kamanyola ou de Kinshasa. Ils savaient très bien que le régime de Kigali ne pouvait pas supporter un tel désordre, fut-il celui des fans de Zebiya Ngendakumana, celle-là même qui raconte à toute personne qui lui prête oreille qu’elle a régulièrement des apparitions de la Vierge Marie.
Au nom de leur foi, ces personnes ont refusé un enregistrement biométrique, ils ont refusé de manger des produits fabriqués à l’usine et plus grave, ils ont refusé de faire vacciner leurs enfants. Kigali a tenté de discuter sur ce comportement et ils se sont montrés intransigeants, d’où la colère du Rwanda.
En tout et pour tout, ils ont passé trois semaines dans le pays de Paul Kagame, du 7 mars au 1er avril 2018. Ils ont constaté que le Rwanda ne voulait pas badiner avec eux car la semaine dernière, il a emprisonné plus d’une trentaine d’entre eux du site de Gashora. Mais paradoxalement ; malgré leurs "croyances", ils tentaient de cacher leurs visages une fois sur la frontière avec le voisin du Nord, y avait-il à avoir honte de leurs croyances ? Une opinion trouve que certains parmi eux, en cachant leurs visages, ont constaté qu’ils ont été dupés par la fameuse Zebiya qui reste par ailleurs introuvable.
Burundi - Sécurité - Politique
"Crise au Burundi : la société civile en appelle à l’Union africaine’, dixit Rfi
Bujumbura, le 2 avril 2018 (Net Press) . A l’approche de la tenue en mai prochain du référendum au Burundi censé permettre à Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir, la société civile est de plus en plus inquiète. Ce référendum devrait finir d’enterrer l’accord d’Arusha qui était la pierre angulaire de la paix et de la réconciliation au Burundi, avec ce partage du pouvoir entre Hutus et Tutsis. Le référendum est rejeté par une majorité de représentants de l’opposition et de la société civile qui, pour l’essentiel, vivent en exil. Depuis deux ans, c’est la communauté des Etats d’Afrique de l’Est qui tentait d’instaurer un dialogue entre le président burundais et ses détracteurs, mais en vain. Pour la société civile, il est temps que l’Union africaine reprenne le dossier.
" Cela fait plus de deux ans que la communauté de l’Afrique de l’Est essaie de trouver une solution à la crise burundaise. Lorsque le facilitateur, le président tanzanien, présentait les résultats des négociations qui avaient eu lieu depuis deux ans, il a dit qu’il n’avait pas eu le soutien de ses chefs d’Etats. Donc, si le facilitateur avoue publiquement qu’il n’a pas le soutien des chefs d’Etats de la communauté de l’Afrique de l’Est, nous pensons qu’il est grand temps qu’on pense à une autre dimension beaucoup plus grande, celle de l’Union africaine, afin que l’Union africaine essaie de convaincre Nkurunziza et son régime que la meilleure solution à la crise burundaise est d’accepter de négocier avec ses opposants, sans aucune précondition ", selon Janvier Bigirimana.
Burundi - Environnement
L’environnement : le silence de Bujumbura
Bujumbura, le 2 avril 2018 (Net Press) . Suite à la construction anarchique au bord du lac Tanganyika ainsi que sa pollution, des hippopotames n’ayant pas où brouter sortent du lac. C’est dans ce contexte qu’un hippopotame a été perçu ce dimanche le 1er avril 2018 au centre-ville dans les environs de l’école primaire Stella Matutina. L’on apprend également que plusieurs autres broutent dans les ménages avoisinant le lac.
Des témoins indiquent que ces hippopotames sortent du lac pour s’approvisionner en pâtures dans les ménages et parfois loin du lac, ce qui constitue un danger public. Ils ajoutent que 4 autres ont été perçus dernièrement dans la localité de Buringa en commune de Gihanga en province de Bubanza. Un autre connu sous le sobriquet de Casimir a été abattu non loin de la Radiotélévision Nationale, à la recherche du pâturage .
Nombreux témoins indiquent que le ministère en charge de l’environnement, au regard du désordre que l’on remarque dans l’attribution des parcelles, surtout en mairie de Bujumbura, serait intéressé d’une manière ou d’une autre par les personnes désireuses d’acquérir ces parcelles de loin très intéressantes.
Burundi - Vatican - Anniversaire
Le Saint Pape Jean Paul II, 13 ans déjà !
Vatican, le 2 avril 2018 (Net Press) . Quelque part en Pologne le 18 mai 1920, naissait comme tout le monde Karol Józef Wojtyła. Très jeune, il perdit ses proches comme sa mère à l’âge de 9 ans, puis son frère aîné quelques années plus tard avant de perdre son père de militaire enfin.
Etudiant en Philosophie, il joue dans un groupe antinazi et entre au séminaire clandestin en 1942 puis ordonné prêtre en 1946 après des études à Rome et en France. Il est prêtre en Pologne communiste en 1948 et en 1958, il est le plus jeune polonais.
Il devint successivement évêque puis archevêque de Cracovie, cardinal et élu pape catholique le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean Paul II, à l’âge de 58 ans. Il est appelé Saint Jean Paul II depuis sa canonisation en 2014. Il faudrait également signaler ici que pendant la deuxième grande guerre, Saint Jean Paul II a travaillé comme ouvrier dans la Pologne mise sous tutelle par l’Allemagne et plus tard par l’a Russie.
Pour certains, ce serait la grande raison qui a fait qu’au cours de sa papauté, il s’est toujours opposé à l’idéologie communiste et par son action, il a favorisé la chute du bloc de l’Est. Sa volonté de défendre la dignité humaine le conduit à promouvoir les droits de l’homme, d’où il a amélioré sensiblement les relations du catholicisme avec les Juifs, les Orthodoxes, les Anglicans et les Musulmans, en initiant notamment la première réunion internationale interreligieuse qui a vu la participation de 194 chefs de religion.
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Saint Jean Paul II n’a pas rencontré que des facilités lors de sa papauté longue de 26 ans, 5 mois et 18 jours. L’on rappellera qu’en date du 13 mai 1981, un jeune qui cherchait à se faire connaître dans le monde entier, Mehmet Ali Ağca, membre de l’organisation islamiste et nationaliste turque des « Loups gris », a tiré sur le pape Jean Paul II.
Très rapidement, il fut évacué sur le centre hospitalier de Gemelli, à quelque 6 kilomètres de Vatican. Ce fut le tout premier pape qui a été soigné en dehors du Vatican. Dans la foulée, on lui transfusa du sang, qui serait à la base de la détérioration de sa santé. En effet, depuis, les journaux du monde entier ont livré une information que les milieux catholiques ne veulent pas entendre parler. Il semblerait que lors de la perfusion, les infirmières lui auraient injecté du sang infecté par un virus qui ressemble étrangement à celui du Sida. Il aurait d’ailleurs voulu démissionner suite à la dégradation de sa santé mais Vatican s’y est opposé. Cette chance reviendra à son successeur direct, l’allemand Joseph Ratzinger, dit Benoit XVI, qui a surpris le monde en démissionnant le février 2013. Sa mort a été annoncée le 2 avril 2005 peu après 21 heures.