Mwaro, le 7 avril 2018 (Net Press) . Le porte-parole du ministère de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, affirme que vers 23 hoo dans la nuit d’hier, la pluie torrentielle s’est abattue sur la colline Bisoro, commune Kayokwe en province de Mwaro. Il précise que trois enfants appartenant à une famille, Gervais Bakevya, ont trouvé la mort sur place.
Pierre Nkurikiye dit que cette forte précipitation a détruit la maison de la famille, avant de décimer toute sa progéniture dont Marine Niyomwungere âgée de 7ans et Donavine Niyimbabazi, âgée de 5 ans.
Au nord du pays, en commune Busoni de la province de Kirundo, un homme qui était en mauvaises relations avec sa femme et qui a fini par la répudier a tué ses trois enfants ce jeudi 5 avril 2018. Selon des sources sur place, l’auteur a voulu faire rentrer sa femme, mais sans succès, de retour à son domicile, il a tué les trois enfants à l’aide d’un gourdin avant de se suicider. Des sources administratives de cette entité indiquent que l’auteur était dans l’incapacité de faire vivre sa famille, d’où il aurait préféré décimer ses enfants avant de mettre fin à sa vie.
Dans la province de Bubanza, au nord ouest du pays, deux cadavres ont été découverts ce 6 avril 2018 dans la rivière Mpanda. Les deux personnes qui sont mortes noyées ont été identifiées, il s’agit d’une femme, Isidonie Ndayisenga et de son enfant, Diella Iteriteka, toutes originaires de la colline Gahwazi, zone Butanuka, commune Mpanda. Ces deux corps ont été repêchés vers 16 heures avant d’être placés dans la morgue de l’hôpital de Mpanda.
Les milieux des droits de l’homme indiquent qu’au moins 63 personnes ont été tuées, dont 32 cadavres, 9 personnes ont été portées disparues, 54 torturées, 488 arrêtées arbitrairement et 15 autres personnes ont été victimes de violences basées sur le genre ces trois derniers mois. Selon les mêmes informations, les auteurs présumés de ces allégations de violations et des violations des droits humains sont en grande partie des jeunes de la milice Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers, des militaires et des administratifs.
Les personnes les plus visées sont les opposants et prétendus opposants du régime du président Pierre Nkurunziza en général et en particulier les membres des partis politiques de l’opposition entre autres Fnl aile d’Agathon Rwasa, Msd, Uprona, aile de Charles Nditije, Frodebu, Cdp et Ranac. Les membres du parti Cndd-Fdd soupçonnés être contre l’idéologie de leur parti sont aussi visés.
Burundi - Justice
Poursuite du traitement judiciaire pour des militants de la société civile
Ngozi, le 7 avril 2018 (Net Press) . Alors que le tribunal de grande instance de Ntahangwa en itinérance à Ngozi vient de requérir une prison à vie pour Germain Rukuki, ancien cadre de l’association chrétienne pour l’abolition de la torture, Acat-Burundi, nous venons d’apprendre que Clément Nkurunziza, un Burundais récemment extradé par les Etats-Unis, vient d’être transféré ce 6 avril 2018 du service de renseignement à Bujumbura vers la prison de Ngozi.
Pour rappel, Clément Nkurunziza avait été arrêté le 22 mars 2018 à sa descente d’avion à l’aéroport international de Bujumbura. Officiellement aux Etats-Unis, il vivait illégalement dans ce pays au moment où Bujumbura le cherchait pour implication présumée dans les massacres des étudiants d’université en 1995.
L’on apprend également que le jeune avocat Ladislas Ndagijimana alias Gacumita, a été lui aussi transféré du service national des renseignements vers la prison centrale de Bujumbura, Mpimba. Il est de son côté soupçonné de livrer des jeunes aux groupes rebelles en République démocratique du Congo.
Burundi - Politique
Le parti présidentiel pointe du doigt le Rwanda dans l’assassinat de l’’ancien président Ntaryamira
Bujumbura, le 7 avril 2018 (Net Press) . A l’occasion de la commémoration du 24ème anniversaire de la mort du président Cyprien Ntaryamira le 6 avril 1994, le parti Cndd-Fdd, à travers un communiqué rendu public, indique que le pays de Paul Kagame est derrière l’assassinat du président Cyprien Ntaryamira survenu dans le ciel de Kigali, plus précisément à l’aéroport international de Kanombe.
Le parti présidentiel indexe dans ce communiqué le Rwanda comme étant derrière l’assassinat de l’ancien premier ministre burundais, Pierre Ngendandumwe, tué en 1965, avant d’ajouter que le voisin du Nord interdit les réfugiés burundais éparpillés au camp de réfugiés de Mahama et dans tous les coins de regagner le Burundi.
Cependant, des sources d’information recueillies par la rédaction s’inscrivent en faux contre l’hypothèse de l’assassinat de l’ancien premier ministre burundais Pierre Ngendandumwe par Kigali car, estiment-elles, Pierre Ngendandumwe aurait été tué par ses compagnons de lutte politique pour lui succéder. Ces derniers auraient engagé un tueur à gage, un Rwandais.
En ce qui concerne la mort du président burundais Cyprien Ntaryamira, les mêmes sources indiquent qu’il aurait été victime d’une mésentente interne du régime de Juvénal Habyalimana, des extrémistes Hutu qui ne voulaient pas la signature des accords d’Arusha qui devraient déboucher sur le partage du pouvoir par toutes les couches de la population rwandaise. Dans tout cela, estiment nos sources, il est prématuré d’accuser le Rwanda avant que des enquêtes n’aboutissent. Le même communiqué invite le gouvernement burundais d’intenter un procès contre le Rwanda dans les juridictions internationales.
Et dans la même foulée, le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, fait savoir que les plus hautes autorités du pays ne peuvent pas se rendre en mission officielle au Rwanda par peur de leur sécurité.
Et sur les traces de nos sources, une opinion s’interroge comment la mission diplomatique du Burundi accréditée au Rwanda n’a pas encore été inquiétée par Kigali depuis 2015. Elle ne comprend pas comment le gouvernement burundais aurait décidé d’ignorer le personnel de l’ambassade du Burundi à Kigali alors qu’il est majoritairement composé de membres fervents du parti au pouvoir .
Burundi - Confessions Religieuses
Un chrétien admirateur de l’’Evangélisation du Foyer de Charité s’exprime
Bujumbura, le 7 avril 2018 (Net Press) . Le chrétien en question est étonné par l’affluence des chrétiens, le défilé des piétons et des véhicule vers le Foyer de la Charité. Tout en admirant la soif des chrétiens, il tient à féliciter les organisateurs de cette évangélisation. La rédaction propose à son aimable lectorat l’entièreté de sa réaction.
" Des œufs de Pâques au dessert bien apprécié : Le Foyer de la Charité de Bujumbura organise une mission de l’Evangélisation au cours de l’Octave de Pâques du 2 au 6 avril 2018.
" Impressionnants : et le parking des véhicules et le défilé des piétons ! Ca rappelle la soif des foules qui courraient et suivaient Jésus avant comme après la Résurrection. A quelque degré de responsabilité que l’on sait, on devrait s’interroger sur les origines et le sens de cette soif, surtout chercher à l’étancher. "Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, ils seront rassasiés."
" A la communauté Foyer de la Charité, toutes nos félicitations et plus que milles mercis ! Qu’ils rejoignent les plus de mille applaudissements qui ponctuaient les enseignements qui coulaient de la bouche, non des Conférenciers, mais de véritables, si j’ose dire, prophètes et prédicateurs. De cette foule, nous attendons que sortent des relais de ce qu’ils ont entendu, de véritables missionnaires dans leurs paroisses et dans leurs différents services et milieux où ils évoluent.
" Qu’il y ait présence chrétienne : encouragement du bien et refus du mal. J’entends encore résonner, comme si c’était hier, l’écho de cette réponse de ce citoyen londonien auquel notre professeur d’anglais, citoyen de la capitale du monde, posait la question suivante : "Pourquoi tant de soin et de sérieux en maniant ton balaie ? ". Et le balayeur de rue de répondre avec tout son flegme anglais : "Moi !....excuse-moi, Monsieur, ici ni la Reine d’Angleterre, ni Monsieur le Premier Ministre, ne peuvent me remplacer ! ". Admirable ! Le Français se serait contenté d’affirmer, avec sa verve habituelle, qu’il n’y a pas de sot métier ! Chrétiens évangélisés, voulez-vous vous y essayer ? Pourquoi pas ? "
Burundi - Usa - Politique
"Clandestins : le bras de fer se poursuit entre la maire d’Oakland et Donald Trump", selon Rfi
Washington, le 7 avril 2018 (Net Press) . Depuis deux mois, Donald Trump ne décolère pas contre la maire de la ville sanctuaire d’Oakland en Californie. Fin février dernier, Libby Schaaf était devenue l’une de ses cibles favorites en diffusant un communiqué pour alerter ses administrés d’un raid de la police fédérale de l’immigration. « C’est une obstruction de justice. Il faut faire quelque chose » contre elle, a déclaré le président américain ce jeudi.
« Il faut faire quelque chose » contre la maire d’Oakland, a exigé Donald Trump ce jeudi. « Rien n’a encore été fait. Je ne sais pas pourquoi. » Le président américain n’a toujours pas digéré le communiqué pro-clandestins de la maire d’Oakland. Le 24 février dernier, Libby Schaaf avait en effet diffusé une alerte pour les prévenir de l’imminence d’un raid de la police fédérale de l’immigration.
« Le raid aura lieu dans les prochaines 24 h, avait-elle écrit, je partage cette information non pas pour paniquer nos habitants mais pour les protéger. »
« Elle prévient 1 000 personnes recherchées en leur disant fuyez parce que les forces de l’ordre viennent vous arrêter. Et beaucoup ont disparu. Pour moi, c’est une obstruction de justice », s’est énervé Donald Trump. En raison de cette « décision irresponsable de la maire d’Oakland », selon la police fédérale de l’immigration, sur les 864 personnes recherchées seuls 232 ont été arrêtées.
Vers des poursuites ?
Oakland est l’une des villes sanctuaire les plus opposée à la politique de Donald Trump. La police et tous les employés ont interdiction de collaborer avec l’administration fédérale en matière d’immigration. Et la maire Libby Schaaf s’est dejà dit prête à aller en prison pour empêcher l’expulsion de clandestins.
Selon la presse locale, l’administration Trump pourrait décider de la poursuivre. En mars, son ministre de la Justice a déjà porté plainte contre l’Etat de Californie qui refuse d’appliquer sa politique anti-immigration.