Bujumbura, le 14 avril 2018 (Net Press). Trois enfants qui rentraient de l’école ce vendredi 13 avril ont été tués par les eaux de la riviere Gasenyi qui a perdu son lit dans la localité de la 5eme avenue Kinyami, au quartier Carama, dans la zone Kinama, commune urbaine de Ntahangwa en mairie de Bujumbura. Trois autres ont été blessés, d’autres blessés tandique’un corps d’un jeune homme sans vie a été découvert ce matin.
Le secrétaire exécutif de la police de la protection civile, Anicet Nibaruta, indique que suite à l’aménagement de la rivière Gasenyi a perdu son lit, ces eaux ont occasionné des dégâts matériels et humains dans ce quartier. Plusieurs familles ont fui ces eaux pour aller dormir dans des hôtels. Ce matin, une centaine des familles étaient en train de déménager, victimes d’afflux massif de ces eaux.
Anicet Nibaruta s’indigne de la manière dont le centre d’épuration des eaux usées de Buterere où ces eaux pourront s’y déverser ont été attribuées abusivement pour érection des maisons et appelle le ministère de l’eau, de l’environnement et de l’urbanisme de procéder à la démolition de ces maisons. Anicet Nibaruta conclut que ces eaux ont détruit 4 maisons en zone Buterere, six maisons en zone Buyenzi et 4 maisons dans la zone de Musaga.
Un policier burundais basé sur la position de Ruhororo, en commune Mabayi, en province de Cibitoke en état d’ivresse a été arrêté par la police rwandaise pour s’être introduit illégalement sur le sol rwandais, en tenu policier et avec une arme. Selon les sources de la police rwandaise, ce policier était en position de tir, a été vite maitrisé par la police rwandaise et ajoutent qu’il était prêt à perturber la paix et la tranquillité du Rwanda.
Le porte-parole du ministère de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, indique que des tractations entre deux pays sont en train d’être faites pour rapatrier ce policier.
Burundi - Sécurité - Politique
Bujumbura trouve anormal le passage à tabac d’un député d’Amizero y’abarundi
Bujumbura, le 14 avril 2018 (Net Press) . Après le passage à tabac d’un député de la coalition Amizero y’abarundi ce vendredi le 13 avril 2018 par les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Imbonerakure) dans la zone Kanyosha , le secrétaire permanant au ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, Terence Ntahiraja, se dit choqué par ce comportement et appelle l’administration de décourager ce comportement.
Terence Ntahiraja fait savoir que si l’impunité persiste dans le rang des Imbonerakure, tout le monde, y compris même l’administration publique, pourra en être victime. Il a rappelé que n’eut été l’intervention musclée de l’ancien président Buyoya, les milices sans défaites et sans échec qui semaient la peur et la désolation allaient commettre de l’irréparable, avant d’ajouter que ces Imbonerakure devraient être puni conformément à la loi ..
De leur côté, les membres de l’opposition, en l’occurrence le vice-président du parti Sahwanya Frodebu, Léonce Ngendakumana, a emboité le pas au secrétaire général du parti Uprona, Olivier Nkurunziza, s’insurgeant contre ce comportement jugé bizarre de ces Imbonerakure.
L’on saura que le député Bernard Ndayisenga a été tabassé par les Imbonerakure en zone Kanyosha alors qu’il s’apprêtait à s’enquérir sur l’attaque à la machette par les Imbonerakure dans la nuit de ce jeudi en zone Ruziba, d’un militant de la coalition Amizero y’abarundi, Félicien Nimubona
Selon des sources concordantes de cette entité, la famille de Nimubona qui a pu identifier les auteurs de l’agression était en train d’être entendue dans la matinée par l’administration, qui la confrontait aux agresseurs. Au même moment, il a surgi un autre groupe d’Imbonerakure qui les a de nouveau agressés. Trois personnes parmi elles ont été grièvement blessées et sont hospitalisées au centre médical de Kigobe de Médecins Sans Frontières (Msf)
" Les agresseurs étaient en colère. Ils ont failli tuer le député en utilisant sa cravate n’eut été l’intervention du chef de quartier qui est parvenu à les calmer ", témoigne un habitant de Kanyosha.
L’on saura qu’hier 13 avril, suite à ce désagrément, les députés de la coalition Amizero y’Abarundi n’ont pas participé aux activités de l’assemblée nationale. Il y a même une loi qui n’a pas été adoptée, faute de quorum.
Burundi - Mairie - Développement
Vers la création d’un collectif des natifs de Bujumbura Mairie
Bujumbura, le 14 avril 2018 (Net Press) . Les natifs de Bujumbura mairie se sont rencontrés hier à Lacosta Beach, en mairie de Bujumbura, dans une retraite d’une journée. Les activités étaient parrainées par le maire de la ville de Bujumbura et le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, eux aussi natifs de la mairie de Bujumbura. Ils ont échangé sans faux fuyant sur tous les défis qui font obstacle au développement de la ville et les avantages qu’offre la même ville de Bujumbura.
Les natifs ont commencé par une brève présentation et ils ont constaté que nombreux sont ceux qui n’avaient pas répondu à la rencontre, par manque de temps ou par défaut d’information. Ils ont constaté également qu’il y avait toutes sortes de compétences chez les natifs de Bujumbura, d’où ils peuvent mettre en commun leurs efforts pour le développement de la capitale. En début d’après-midi, ils ont travaillé dans les commissions selon les secteurs d’activités socioprofessionnelles pour dégager des résolutions et des recommandations somme toutes très importantes.
Clôturant les travaux, le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, a remercié les participants pour le travail sans relâche qu’il venaient d’abattre. Il leur a rassuré que le début est bon et que la suite sera merveilleuse au sein du collectif des associations des natifs de Bujumbura mairie, Canabm.
Les participants ont clôturé la retraite dans une atmosphère d’ambiance car lors de la réception, un artiste de la mairie, Cédric Bangui et ses amis, ont animé la soirée. Le temps fort a été le moment où le patriarche de la musique burundaise, Léonce Ngabo alias Sagamba, a interprété sa chanson qui reste d’actualité, Sagamba Burundi.
Burundi - Education
Recrudescence des violences sexuelles en milieu scolaire et laxisme de l’autorité
Bujumbura, le 14 avril 2018 (Net Press) . Le journal "La voix de l’enseignant" déplore des enfants qui ont d’autres enfants. Un doublon sans protection. Des élèves qui échouent parce qu’elles n’ont pas accepté des avances de leurs éducateurs. Des élèves engrossées au cours de leur scolarité puis abandonnent leurs études pour élever l’enfant. Des élèves harcelées sexuellement puis chassées pour avoir osé dénoncer : c’est la situation au quotidien dans les écoles. Aujourd’hui, ces cas deviennent légion alors que l’administration devient laxiste face à ces cas d’injustice sur les mineurs.
Le même journal pense que la communication non violente pourrait améliorer les relations à l’école. En effet, une des plaintes les plus fréquentes dans les établissements scolaires a trait aux directeurs qui imposent leurs points de vue, parfois avec beaucoup de violence verbale aux enseignants. Ces derniers font la même chose aux élèves. Face à cet agissement, le professeur Adolphe Sururu, spécialiste de la communication, fait savoir qu’une personne qui n’est pas écoutée dans ce qu’elle ressent perd confiance en elle et éprouve une grande souffrance à l’intérieur. Il propose une autre voie, celle d’une communication non violente qui permet de dialoguer positivement sans se blesser mutuellement.
Le nouveau décret instituant l’équivalence des diplômes fait des remous, estime ce journal. Le nouveau décret ne reconnait pas d’équivalence entre les diplômes de premier cycle de certains instituts dans l’ancien système avec la licence. Celle-ci est pourtant équivalente au titre de baccalauréat ayant la même durée d’études.
Concernant les difficultés au quotidien, il n’y pas de documents pédagogiques pour la section Sciences Sociales et Humaines. La classe de la deuxième année post-fondamentale de la section Sciences Sociales et Humaines manque de supports pédagogiques aussi bien pour les enseignants que pour les élèves. Le ministère de l’éducation avait distribué les livres trimestre par trimestre, espérant produire le reste avant la fin de l’année. La matière de la 1ère année est au complet mais pour la classe de seconde, rien n’a été distribuée jusqu’aujourd’hui comme cours de Technologie, d’Information et de Communication(T.I.C).